Un vétéran, multiple-MVP, qui change d’équipe au crépuscule de sa carrière en laissant derrière lui les tensions de son équipe de toujours. Si le départ d’Aaron Rodgers à New York a forcément rappelé celui de Brett Favre, l’histoire n’est pas si éloignée de celle de la signature de Tom Brady chez les Buccaneers.
Brady avait quitté New England après 20 ans de collaboration. Rodgers arrive chez les Jets après 18 saisons à porter le vert des Packers.
De quoi redonner un coup de fouet, même à un joueur en fin de parcours. C’est Brady qui l’assure.
« Il y a une énergie différente. Un effet de nouveauté. C’est un nouveau départ. Vous essayez d’amener avec vous toutes les bonnes choses et laisser les mauvaises derrière », a expliqué Brady dans son podcast « Let’s Go. » « Parce que parfois les mauvaises choses restent à moins que vous ne fassiez un travail dessus. Quand vous restez longtemps au même endroit, il y a beaucoup de cicatrices mentales, qui viennent des défaites, de certaines relations ou de certaines expériences. Ce gars qui a dit ça un jour, ce coéquipier, ce coach ou ce manager. »
« Maintenant vous pouvez aller dans cet endroit où il n’y a rien de tout ça. Où vous espérez amener ce que vous avez de meilleur, en sachant que vous n’avez probablement pas tout fait parfaitement là où vous étiez, mais que vous avez fait de votre mieux. Et maintenant vous arrivez dans un nouvel endroit avec une autre énergie émotionnelle. Et je suis content pour lui. Il va être revigoré. On dirait qu’il s’amuse. Je sais qu’il s’est impliqué dans l’intersaison, ce qui est toujours génial, et qu’il a essayé de se lier avec ses coéquipiers. Donc je suis impatient de voir ce qu’il va faire. Ils ont une très bonne équipe. Ils ont une très bonne attaque. Et vous savez, Aaron, quand il a des bons receveurs, c’est très dangereux. Je pense qu’il va faire une grande saison. »
Tom Brady heureux de ne plus avoir à porter un casque
Si Brady pense voir son ancien confrère briller, la légende des Patriots a forcément été obligé de répondre à la question qui va lui être posée encore mille fois. Alors que la saison va débuter, pense-t-il encore à revenir ?
« Il y a beaucoup de sang, de sueur et de larmes quand on est dehors par 40 degrés à Miami. Et c’est dur à Tampa avec le casque et l’épaulière. Je suis très heureux de ne plus jamais avoir à mettre un casque. Je l’ai fait pendant assez d’années. Je vous garantis que mettre un casque de 3 kilos sur sa tête par 40 degrés, ça ne me manquera jamais. »
Clair.