Eric Bieniemy (Commanders) : « Eric Bieniemy est dur »

Après plusieurs années dans l’ombre d’Andy Reid et Patrick Mahomes, Eric Bieniemy se retrouve face à un énorme défi du côté de Washington.

Il est toujours coordinateur offensif, mais l’effectif est beaucoup plus pauvre. Et apparemment, pour le moment, la communication entre le coach et ses nouveaux joueurs n’est pas optimale.

Dans les colonnes du Washington Post, Ron Rivera, le coach principal de Washington, a confirmé que certains joueurs se sont plaints de l’intensité des entrainements de l’ex-assistant des Chiefs.

« J’ai eu un certain nombre de gars qui sont venus me voir et j’ai dit : ‘Hey, allez juste lui parler.’ J’ai dit : ‘Comprenez ce qu’il essaie de vous expliquer.’ Ils y sont allés, ils ont parlé et ils l’ont écouté, ça a été instructif pour beaucoup de ces gars. Beaucoup de ces jeunes joueurs ont du mal avec certaines choses et une grande partie du problème est d’où ils viennent. Je veux dire, les gars venant de certains programmes universitaires y sont habitués. Les gars venant d’autres programmes ne le sont pas autant… Ils étaient juste un peu inquiets. »

Eric Bieniemy : « Eric Bieniemy est ce qu’il est »

Il vaudrait mieux que les joueurs s’habituent, parce que Bieniemy ne semble pas vouloir changer ses méthodes.

« Je vais toujours être bruyant et vocal, je vais toujours être exigeant avec mes leaders », assure le coordinateur offensif à ESPN. « Si je ne fais pas mon job, je vais être viré. C’est mon job et ma responsabilité de m’assurer que nos gars fassent ce que j’attends d’eux. »

ESPN précise que Bieniemy est bien le coach le plus présent sur le plan sonore lorsqu’on assiste au camp des Commanders. Dans la critique autant que dans le compliment, sa voix porterait le plus. L’attaque titulaire se serait vue virée du terrain pour un huddle trop lent, pendant que les coureurs entendent leur coach leur adresser un « finish » à chaque ballon porté.

Et le coordinateur est tellement intense qu’il parle de lui à la troisième personne.

« Je veux que nos gars comprennent clairement que nous ne prenons rien pour acquis. Vous pouvez me voir prendre des joueurs à part et avoir des longues discussions avec eux pour m’assurer que nous sommes toujours sur la même longueur d’onde. Eric Bieniemy est ce qu’il est. Eric Bieniemy sait s’adapter et s’ajuster. Eric Bieniemy est dur, mais comprenez aussi que je serai leur plus gros critique, mais aussi leur fan numéro un. Je suis toujours là pour les soutenir. »

Bieniemy a passé 15 entretiens d’embauche pour des postes de coach principal, sans jamais décrocher la timbale. La saison à venir pourrait apporter des réponses sur les raisons de ces refus. En tout cas, les premières semaines ne sont pas rassurantes.

En février dernier, LeSean McCoy avait déjà émis de sérieux doutes sur celui qui a été son coordinateur brièvement chez les Chiefs.