Robert Saleh (Jets) : « La liste de vœux d’Aaron Rodgers ? Un mythe »

Le Lazard fait bien les choses à New York.

Robert Saleh

Durant l’intersaison, les Jets ont signé Nathaniel Hackett (Coordinateur Offensif), Billy Turner (OL), Allen Lazard (WR) et Randall Cobb (WR). Leur point commun ? Tous sont d’anciens joueurs des Packers. Il n’en a pas fallu plus pour qu’émerge l’hypothèse d’une signature d’Aaron Rodgers conditionnée à l’apport de visages familiers. Ce vendredi en conférence de presse, relayée par PFT, Robert Saleh a tenu à mettre les choses au clair.

« Je vais essayer d’être le plus respectueux possible, vis à vis de cette prétendue liste de vœux. C’est un mythe. Et je vous le dis parce qu’il y a 32 équipes en NFL, et que c’est commun, lorsqu’il y a des changements d’entraîneurs, que ceux-ci s’entourent de visages connus. »

Pour preuve, Saleh cite ses propres recrues à son arrivée dans la Grosse Pomme, connues du côté de San Francisco lorsqu’il était coordinateur défensif.

« Moi j’avais une liste de vœux : Solomon Thomas (DE), Marcell Harris (LB), D.J. Reed (CB), Kwon Alexander (LB). C’est des mecs avec qui j’avais travaillé, qui connaissaient notre manière de fonctionner, le schéma de jeu qu’on voulait mettre en place, et qui pouvaient venir et jouer immédiatement. En attaque on avait aussi récupéré Laken Tomlinson (OG) ou Tevin Coleman (RB) et d’autres gars qui connaissaient le système (ndlr : le coordinateur offensif des Jets de l’époque, Mike LaFleur, venait lui aussi de San Francisco). »

Une pratique loin d’être unique à la situation de Rodgers, donc, pour le coach des Jets.

« Merde, même Brady quand il va à Tampa, on lui donne Antonio Brown et le Gronk. C’est très usuel que les nouvelles têtes veuillent côtoyer des têtes qu’ils connaissent. Et tout est attribué injustement au quarterback, alors que ce n’est pas que lui. »

Pour Robert Saleh, c’est avant tout les coachs, et en premier lieu le coordinateur offensif Nathaniel Hackett, qui sont responsables de ces arrivées.

« Hackett a eu son mot à dire. Il aime Lazard, il aime Randall, il a pris Billy Turner avec lui quand il est parti à Denver et il le voulait ici à New York. Donc toute cette histoire avec quelques personnes qui tentent d’attribuer ces signatures au quarterback, je pense que c’est fatiguant. »

La présence d’anciens Packers aux côtés de Rodgers est donc peut-être purement fortuite. En recrutant le coordinateur avec lequel A-Rod a été MVP, Robert Saleh a tout de même peut-être l’espoir de trouver une attaque des Jets aussi fringante que pouvait l’être celle de l’équipe du Wisconsin.

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