MAJ: Bill Romanowski nie avoir tenu les propos que lui prête Carter.
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Si le Bountygate les a révélé au grand public, les primes à la performance ou placées sur la tête d’adversaires ont toujours plus ou moins existé en NFL.
Invité sur ESPN Radio, l’ancien receveur des Viking Chris Carter a lâché un aveu.
« Je suis coupable. C’est la première fois que je l’admet. Mais j’ai déjà mis des primes sur la tête de gars. J’ai mis des primes sur la tête de gars. Et les gars ont essayé de me mettre sur la touche, un gars a essayé de me faire un coup bas, j’ai mis une prime sur sa tête, direct. »
Lorsque l’animateur lui a demandé de précisé s’il s’agissait d’une prime monétaire, Carter s’est contenté de répondre « absolument. »
Comme il le précise, Carter parle de primes pour sa défense.
« Protège moi… Protège moi de lui… Spécialement s’il joue une position différente ou je ne peux pas me défendre. Je disais à un des guards « Hey mec, ce mec en a après moi. Bill Romanowski. » Il m’a dit qu’il allait me mettre sur la touche pendant l’échauffement. « Je vais mettre fin à ta carrière Carter ». Pas de problème. Je mettais un petit peu de monnaie sur sa tête avant le match. Protège moi, protège ma famille. Ca la ligue dans laquelle j’ai grandi. »
Carter précise que le but des primes était de protéger, récompenser les gros chocs, les actions apportant de l’élan à l’équipe ou qui aidaient l’équipe à gagner mais que le but n’était pas de blesser l’adversaire.
Est-ce-qu’il était le seul à faire ça : « Bien sur que non! » s’exclame le receveur avant de préciser qu’il ne regrette rien.
Carter explique aussi que les Vikings utilisaient ce genre de primes pour protéger des stars comme Randy Moss, Daunte Culpepper ou Randall Cunningham.
Ce n’est pas une grande nouvelle, les primes existent depuis longtemps en NFL. Les Saints ont eu la malchance de tomber au moment ou la ligue a voulu y mettre vraiment fin.
Pour ce qui est de Carter, il vient peut-être de tirer une balle dans ses espoirs d’aller au Hall of Fame. Car la ligue ne va pas vraiment apprécier sa sortie.