Packers – Giants (22-27) : Saquon Barkley roi d’Angleterre

Malgré une avance confortable, Green Bay s'est arrêté de jouer et laisse les Giants s'imposer en terres britanniques.

Green Bay Packers (3-2) – New York Giants (4-1) : 22-27

Incapable d’enchainer deux mi-temps de bonne facture les Packers ont été surpris au Tottenham Stadium de Londres par des Giants de plus en plus sérieux et désormais crédible prétendant aux joutes de janvier dans une conférence NFC plus ouverte que jamais. Attendus à la course, New York a déployé un plan de jeu varié et créatif qui a énormément gêné la défense adverse. Daniel Jones a joué simple dans les zones intermédiaires, et a fait bouger les chaines. Saquon Barkley (13 courses, 70 yards, 1 TD, 3 réceptions, 36 yards) a fait le reste.

Après une première mi-temps sérieuse, Green Bay s’est une nouvelle fois éteint. Alors qu’ils menaient 17-3 et semblaient tranquille, ils se sont laissés remontés et même dépassés encaissant un cinglant 24-3. A force de jouer avec le feu depuis le début de saison et d’être incapable de se mettre à l’abri c’est une défaite finalement logique et méritée.

Green Bay fait la course en tête

Pourtant pour leur premier match à Londres, Aaron Rodgers (25/39, 222 yards, 2 TD) et l’attaque des Packers avait commencé doucement mais surement. Malgré un gros gain de Randall Cobb pour la première passe complétée, Green Bay se contente d’un field goal de Mason Crosby sur la première possession et un punt rapide sur la seconde. Mais la 3e série est la bonne. Le MVP en titre trouve Allen Lazard pour un touchdown facile en coin. Rodgers a trouvé le rythme. Et les Packers enchainent. 75 yards remontés en 13 jeux, et cette fois ci c’est Marcedes Lewis qui est à la réception et à la conclusion d’un drive parfaitement exécuté.

Côté Grosse Pomme, Daniel Jones a beaucoup plus de mal. Deux 3 & out pour commencer puis un field goal, il faut attendre une wildcat (ballon directement snapper vers le running back NDLR) de Saquon Barkley pour voir enfin les Giants perforer le rideau vert. Et la créativité est un moyen efficace pour piéger la défense adverse. Le rookie Daniel Bellinger trouve la end zone après une belle double courses inversées. Focalisés sur Barkley, les Packers laissent du temps à Jones des espaces à Darius Slayton, les New Yorkais en profitent et sont plus productifs. Avec 3 points de plus au retour des vestiaires, ils reviennent à une possession. (20-13)

Daniel Jones en jambes, Rodgers au point mort

Et à l’image du début de saison, l’attaque de Green Bay peine à enchainer et se mettre à l’abri. Le ballon est trop facilement rendu à l’adversaire. Reprenant un plan de jeu qui fonctionne très bien et contre lequel la défense verte et or n’arrive pas à s’ajuster, New York revient dans le match. Au terme d’une très longue possession, Gary Brightwell conclut logiquement au sol et récompense l’application offensive des hommes de Brian Daboll. 20-20

Et pendant que LaFleur et Rodgers s’entêtent dans un jeu long sans imagination et sans résultat, Saquon Barkley fait des misères à ses vis à vis. Après avoir cassé les chevilles de Darnell Savage pour un gros gain, il conclut lui même sur une course extérieur quelques jeux plus tard. Désormais mené avec 5 minutes à l’horloge, Rodgers et les siens sont dos au mur. Ce qui pendait au nez des Packers depuis plusieurs matches a fini par se concrétiser. Malgré une bonne remontée du terrain, ils sont stopper en goal line et laisse la victoire leur échapper. Un safety anecdotique concédé par New York pour laissé filer l’horloge et un dernier Hail Mary raté n’y change rien. Un voyage en Angleterre à oublier pour Rodgers.

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