Chicago Bears (2-1) – Houston Texans (0-2-1) : 23-20
Merci Davis Mills (20/32, 245 yards, 1 TD, 2 int). Et bravo Roquan Smith. À un peu plus d’une minute de la fin, le quarterback des Texans a lancé une vilaine interception dans les mains du linebacker de Chicago. Le problème, c’est que c’était loin dans le terrain de Houston. Chicago n’a plus eu qu’à courir une fois et poser le genou au sol pour faire tourner le chrono. Cairo Santos a alors transformé le field goal de la victoire à 30 yards.
Le point d’exclamation d’un match loin d’être spectaculaire. Chicago avait un plan de jeu clair : courir. 40 courses pour 17 passes. Encore une fois pas aidé par sa ligne, Justin Fields (8/17, 106 yards, 2 interceptions) a quasiment pris autant de sacks (5) qu’il n’a complété de passes.
Si l’attaque de Houston était plus équilibrée, elle n’était pas plus adroite. C’est ce qui a sauvé Chicago.
Houston n’avait qu’à finir le boulot
Au jeu de l’irrégularité, ces deux franchises se posent là. En première mi-temps, les escouades offensives ont alterné les points, mais aussi les punts ou les interceptions. Les Bears ont pris le meilleur départ, avec un coup de pied puis un touchdown de Khalil Herbert (20 courses, 157 yards, 2 TDs) sur leurs deux premières possessions. Même après la sortie rapide de David Montgomery sur blessure, Chicago cavale.
Houston s’offre l’avantage à la pause grâce à des touchdowns de Jordan Akins et Dameon Pierce. 14-13 pour Houston à la pause. Les deux quarterbacks ont déjà été interceptés une fois chacun.
Avec deux field goals des Texans et un touchdown des Bears, la deuxième mi-temps démarre plutôt bien. Oui, mais ça sera tout. Alors que Chicago est ultra-prévisible et que la défense fait le boulot, Mills et ses coéquipiers sont incapables de finir le boulot.
Alors le match s’enlise. Une interception de Fields et quatre punts cumulés plus tard, Mills a une balle de match avec 1mn42 à jouer. Il part de ses 17 yards. Trois actions plus tard, il met l’interception décisive dans les mains de Smith.
Matt Eberflus a le mérite de faire ce qu’il peut avec ce qu’il a : en l’occurrence, ni ligne ni quarterback. Alors son équipe a gagné 281 yards au sol et réussi l’action défensive qu’il fallait. Lovie Smith ne peut pas en dire autant. Il n’a jamais réussi à faire la différence dans un match largement à portée.