Commanders – Jaguars (28-22) : Carson Wentz, c’est les montagnes russes

Jacksonville a cru à la victoire pendant quelques minutes. Mais Trevor Lawrence (24/42, 275 yards, 1 TD, 1 int) est encore bien trop souvent sous pression pour espérer mener l'attaque sereinement.

Washington Commanders (1-0) – Jacksonville Jaguars (0-1) : 28-22

Presque. Les Jaguars ont pris l’avantage 22-14 dans le dernier quart grâce à un touchdown de James Robinson (11 courses, 66 yards, 1 TD). Pas mal pour une équipe un temps menée 14-3. À ce moment là, sur la dynamique, il n’y a pas photo.

Sauf que Carson Wentz (27/41, 313 yards, 4 TDs, 2 int) a enfin décidé de se réveiller. En quatre actions seulement, il fait remonter le terrain à son équipe, avec un touchdown de Terry McLaurin (2 rec, 58 yards, 1 TD) en guise de conclusion. La défense enchaîne et stoppe Jacksonville. Wentz garde le rythme et envoie le rookie Jahan Dotson (3 rec, 40 yards, 2 TDs) pour un touchdown de 24 yards, avec la conversion à deux points en prime. Voilà l’équipe de la capitale devant (28-22).

Sauf qu’avec un peu moins de 7 minutes à jour, les Jaguars ont encore un peu d’espoir. L’offensive s’éternise mais avance peu. Sur une 3e et 11, encore sous pression, Trevor Lawrence envoie une bombe qui trouve les bras adverses. C’est Darrick Forrest qui signe l’interception de la victoire.

Cruel mais logique

Les Commanders n’ont pas volé leur succès. S’ils ont eu un gros trou d’air, ils avaient parfaitement entamé le match, avec deux touchdowns sur leurs deux premières séries, avec un 14-3 à la clé. A ce moment-là, Carson Wentz à l’air solide.

Mais comme il est Carson Wentz, les choses déraillent : punt, fumble, punt, punt, interception, interception… C’est le bilan de Washington avant la remontée de la fin de match. Il faudra être plus régulier face à des équipes de meilleure qualité.

Eteints en-dehors de leur bon passage au retour des vestiaires, les Jaguars ont été bousculés par la défense adverse, qui a mis la pression sur Lawrence. Les 383 yards gagnés au total et les éclairs de Christian Kirk (6 rec, 117 yards) ou du jeu au sol (123 yards à 6,8 yards) par course offriront tout de même des petits motifs d’espoir.

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