En attendant les fiches draft d’après-saison, la rédaction de TDActu vous propose un coup de projecteur sur les futures pépites qui rejoindront la NFL en 2023.
Will Levis
Né le 27 juin 1999 à Newton, Massachussetts
1m91 pour 105 kilos
Quarterback, Kentucky, senior
Leader d’une équipe performante en 2021 (10-3), Will Levis conduit à nouveau le destin des Wildcats de Kentucky en 2022. Davantage réputé pour son programme en basketball, l’équipe de football de cette université possède aussi une pépite en son sein.
Si j’étais une qualité : bras puissant
La puissance du bras : voila une qualité recherchée pour un quarterback par les staffs NFL. En attaquant dans la profondeur, une équipe peut gagner « gros » d’un coup. Le genre de jeu qui change le momentum d’un match ! Un geste puissant signifie également donner du zip au ballon : la spirale instillé au cuir fend l’air et empêche le défenseur d’intervenir à temps. Will Levis sait faire cela, voila pourquoi il excite les scouts. En plus d’un gabarit prêt pour le niveau supérieur.
Si j’étais un défaut : interceptions
13 interceptions en 13 matchs 2021. Certes, toutes ne lui sont pas imputables car il est peu aidé par le casting autour de lui. Mais il est le quarterback, donc celui qui est encensé quand ça gagne et celui qui reçoit les critiques quand l’équipe perd.
Un quarterback doit pouvoir scanner le terrain et choisir la meilleure option. Mais Will Levis a t’il plusieurs lectures possibles à Kentucky ? Pas sur, surtout après la draft de son meilleur receveur (Wan’Dale Robinson/Giants). Un quarterback doit également lancer dans une zone favorable au receveur. Cela signifie de savoir anticiper le tracé du joueur ciblé et lancer avant que celui-ci ne l’ait terminé. Cela veut aussi dire d’envoyer le ballon au niveau de l’épaule extérieure du receveur, rendant ainsi plus difficile l’intervention du cornerback. Le ballon doit donc être lancé au bon endroit au bon moment. Et au bon joueur !
Le poste de quarterback est le plus difficile car en plus de devoir exécuter précisément le jeu appelé, ce joueur doit aussi composer avec des défenseurs marquant ses cibles, et d’autres tentant de lui écraser la tête au sol ! Pour tout cela, Will Levis doit rassurer les recruteurs NFL en 2022. En 2021, il était encore trop loin de l’expert Bryce Young (Alabama) en tant que pocket passer. Surtout qu’il aura presque 24 ans au moment de la draft (27-29 avril 2023 à Kansas City), lui donnant donc une marge de progression moins excitante que ses concurrents de 22 ans.
Si j’étais une stat : 9 touchdowns au sol en 2021
Will Levis sait faire avancer une attaque. Y compris lorsqu’il doit courir dans la poche pour échapper aux félins le flairant comme une proie. Ses lancers lorsqu’en mouvement sont précieux pour coach Mark Stoops. Ils le seront aussi en NFL. Il sait également gagner des yards au sol quand cela est nécessaire. Pas aussi vif que Josh Allen, il sait néanmoins comme lui, inscrire un touchdown en se frayant un chemin parmi les costauds. Son gabarit lui permet aussi d’encaisser les coups : un quarterback doit savoir jouer avec une douleur, sinon il ne jouerait jamais !
Si j’étais son début de saison
Will Levis n’a pour l’instant joué qu’un seul match en 2022 : une victoire face aux modestes faucons rouges de Miami, mais ceux de l’Ohio. 21 sur 32 et 3 touchdowns lancés. Mais aussi, une interception ! Au début du 2e quart-temps, Will Levis regarde fixement son tight-end quand il reçoit le ballon dans les 10 yards adverses : le défenseur devance alors le destinataire et récupère le cuir. Savoir manipuler les défenses du regard, voila une qualité que possèdent les meilleurs. Will Levis a encore du travail à faire à ce niveau.
Si j’étais un rendez-vous : le 8 octobre contre South Carolina
Ce jour-là Will Levis devra battre l’excellent cornerback Cam Smith. Mais évoluant au sein de la meilleure conférence universitaire, Will Levis sera de toute façon testé de septembre à décembre. Dès ce 10 septembre par le duo de safety de Florida Rashad Torrence/Trey Dean. Emmanuel Forbes (CB/Mississippi State), Byron Young (Edge/Tennessee), Kris Abrams-Draine (CB/Missouri) et la redoutable escouade de Georgia suivront !
Si j’étais un joueur NFL : Jake Locker (ex Titans)
En 2011, les Titans choisissaient au 1e tour (8) le quarterback Jake Locker. Même gabarit et même capacité à baisser l’épaule pour aller au contact. Si le désormais retraité a quelque peu déçu en NFL, Will Levis pourrait bien le surpasser et devenir un titulaire durable chez les pros.
Si j’étais un choix de draft : 1e tour
Sa formidable saison en 2021, fait de Will Levis un sérieux candidat au 1e tour de la draft 2023. Avec une personnalité pour être le leader d’une équipe, Will Levis ne devrait pas sortir du 1e tour. Mais à quel niveau ? Top 3 ou plutôt dans la vingtaine tel Kenny Pickett en 2022 ? Encore trop brut techniquement, les progrès qu’il montrera en 2022, ou pas, décideront de sa cote.
Si j’étais une équipe NFL : Indianapolis Colts
Parce que le manager Chris Ballard accorde beaucoup d’importance au caractère des joueurs, il pourrait être séduit par la personnalité du quarterback de Kentucky.
« C’est un super leader et ça commence par son coté travailleur. En plus, c’est quelqu’un de vrai. Il a un impact positif sur toute l’équipe. », dit Mark Stoops, son entraineur, en conférence de presse.
Bien qu’âgé de 37 ans, Matt Ryan a été signé pour deux saisons. De quoi, en 2023, laisser un débutant apprendre son métier ? Sam Ehlinger pourrait être ce joueur mais Will Levis donne davantage d’assurances. Les Colts pourraient donc investir leur choix du 1e tour sur lui, tout en lui laissant une saison d’apprentissage.
Quant à ses goûts culinaires…que dire ? Il a suscité des challenges sur les chaines sportives où les intervenants se sont défiés pour, comme lui, manger une banane avec la peau ! Ah et il lui arrive aussi de mettre de la mayonnaise dans son café !
Will Levis drops dimes & drops mayo in his morning coffee 🫣☕️
Built different. @will_levis x @TheCatsPause247 pic.twitter.com/Rbz4gvLDJk
— 247Sports (@247Sports) July 20, 2022
Ci-dessous, Will Levis fait visiter les installations de top-niveau de l’université de Kentucky.