L’intersaison réserve toujours son lot d’optimistes, et 2022 n’y fait pas exception. Cette fois-ci c’est le nouveau Raider Davante Adams qui s’y colle. Interrogé ce jeudi en conférence de presse sur la différence entre Aaron Rodgers et Derek Carr, deux lanceurs qu’il connait bien (Carr était son quarterback en université à Fresno State), le transfuge de Green Bay en a profité pour lancer des fleurs à tout le monde, dont à lui-même.
« C’est dur de comparer Carr et Rodgers. C’est vraiment comme comparer des pommes et des oranges. On ne parle pas de la même chose. Aaron est déjà considéré comme l’un des meilleurs quarterbacks de l’histoire. C’est comme si vous me compariez à Jerry Rice. Ce serait difficile à faire vu ce qu’à accomplit Jerry et le respect unanime qu’on a pour lui. Alors que moi, ma route n’est pas terminée. Il me reste beaucoup à faire avant d’être mentionné comme un pair de Jerry Rice, et je le sais. Je pense que Derek Carr a le même genre de réflexion. »
Rodgers et Carr ne jouent pas dans la même cour, c’est une certitude, mais pour autant, Adams tient son nouveau partenaire en grande estime.
« En termes de talent, ils sont très similaires, si je dois être honnête. La puissance de bras de Derek fait qu’il lance très différemment. Genre, Derek va lancer une fusée vers toi, et tu sais que ça va arriver très rapidement. Alors qu’Aaron avait plutôt cette faculté à trouver des petites fenêtres de tir et à y faire passer le ballon comme un fil dans le chas d’une aiguille. Leur mécanique est différente, mais leur capacité à vous délivrer la balle très tard si ils voient que vous vous démarquez, peu de quarterbacks sont capables de vous envoyer ce ballon avant d’être sorti en touche, lorsque vous jouez les extérieurs. »
Plus que les capacités techniques, c’est aussi l’aspect mental qui est loué par le joueur de 29 ans.
« Les deux sont obsédés par le fait de vouloir tout connaître. Un paquet de fois, j’ai vu Aaron annoncer un blitz, alors que le safety était à 17 yards de la ligne d’engagement. Il disait juste « ça arrive ! » et je me disais « hein ? », et là, à coup sûr, tu pouvais voir le mec à 17 yards de là nous sprinter dessus dès que le snap était parti. C’était habituel avec Aaron et c’est pareil avec Derek. Je l’ai vu, à l’université, me donner des ajustements de tracés qui n’avaient absolument aucun sens, et même chose, on marque un touchdown grâce à ça. Donc les deux sont très différents mais très similaires. Derek est dans une situation où il doit faire aussi bien qu’un des meilleurs de tous les temps. Ce n’est pas une pique envers lui, je ne serais pas venu ici si je n’avais pas du respect pour lui. »
Souvent l’objet de rumeurs de départ en fin de saison dernière, Derek Carr a en tout cas trouvé un renfort de poids du côté de Las Vegas. Un renfort avec de hautes ambitions.