C’est toujours délicat quand on est dans une relation de se faire pincer en train de faire des avances à quelqu’un d’autre, avaec ou sans résultat. C’est en substance ce qu’a expliqué Matt Ryan, le nouveau quarterback des Colts, ce mardi dans le podcast de Ryan Russillo.
Le MVP 2016 a expliqué qu’au début de l’intersaison, rien ne laissait transparaître qu’il quitterait la Géorgie après 14 ans de bons et loyaux services.
“Au début de la free agency, ils ont commencé à étudier leurs options et j’ai eu vent du fait qu’ils courtisaient Deshaun Watson. À ce moment-là, je me suis dit, OK, je comprends. Mais alors je dois aussi regarder de mon côté. Et si cela ne se fait pas pour eux, voir si être ici est toujours la meilleure chose pour moi.
Une fois la réflexion ouverte, il est apparu qu’un déménagement était la meilleure option. Avec une seule destination en vue.
« Au fil de la semaine et de mes recherches sur ce qui pourrait être la meilleure destination possible, ou ce qui pourrait être le mieux pour ma famille et moi, pour moi, une destination s’est détachée. Et dans cette situation, vous ne savez pas si cette équipe va aussi être intéressée par vous. Et pour moi, c’était le cas. Ils croient en moi et en ce que je peux apporter à l’équipe. Donc de ce côté là, je pense que tout s’est déroulé parfaitement pour moi. »
En se renseignant sur Deshaun Watson, les dirigeants des Falcons ont tout simplement ouvert la porte à Ryan. Une porte qu’il n’aurait probablement pas ouverte sans ces événements.
« Si rien de tout cela n’était arrivé ? C’est probable, c’est plutôt probable », explique Ryan quand on lui demande s’il serait resté à Atlanta sans l’intérêt de ses dirigeants pour Watson.
« Je pensais, comme tout le monde, quand tu es drafté quelque part, que tu joues quelque part, que tu vas y rester toute ta carrière. Pendant 14 ans, tous les jours, je me suis levé tous les jours dans le but d’aider les Falcons à gagner un titre. Et ils m’ont rendu la pareille. Quand cela a changé, j’ai dû y réfléchir. »
Reste à savoir qui a gagné la rupture.