Houston Texans (4-13) – Tennessee Titans (12-5) : 25-28
Il ne leur suffisait que d’une victoire pour s’assurer la première place de la conférence AFC, la semaine de repos et l’avantage du terrain pour l’ensemble des playoffs. C’est chose faite, non sans mal face à des Texans qui ont vendu chèrement leur peau.
Le début de match est à sens unique. Sous l’impulsion d’un Ryan Tannehill (23/32, 287 yards, 4 TD) des grands jours, les Titans marchent sur une équipe de Houston incapable des deux côtés du terrain. Le score à la mi-temps est sans appel : 0-21, avec trois touchdowns du lanceur de Tennessee pour trois cibles différentes, Anthony Firkser, A.J. Brown et Nick Westbrook-Ikhine.
Houston se rebelle
Les Texans affichent un tout autre visage au retour des vestiaires. Davis Mills (23/33, 301 yards, 3 TD) confirme les belles choses qu’il a montré en fin de saison, et emmène sur son dos son équipe pour un come-back improbable. Bien aidé par un Danny Amendola (7 réc, 113 yards, 2 TD) en grande forme, le lanceur rookie permet à Houston d’espérer priver leur rival de division de la tête de l’AFC.
Malheureusement, le retour des hommes de David Culley est trop tardif. Alors que les Texans sont à trois petits points des Titans, c’est le moment choisi par Julio Jones pour sortir de la boîte dans laquelle il est resté enfermé toute la saison. Le receveur vétéran inscrit le touchdown de la victoire, son premier de la saison. Le dernier touchdown de Mills ne servira qu’à réduire l’écart, pour l’honneur.
Julio’s first touchdown with the @Titans 🔥
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Avec cette victoire, les Titans assurent la première place de l’AFC. Leur semaine de repos est idéal afin de permettre aux joueurs de souffler, avec également l’espoir de récupérer le leader de leur attaque, Derrick Henry. Si ce dernier revient, l’attaque de Mike Vrabel sera enfin au complet, avec le retour en forme de Julio Jones.
Côté Texans, c’est la fin d’une saison compliquée, avec le spectre Deshaun Watson qui a flotté au-dessus de leurs têtes durant la majeure partie du temps. Néanmoins, David Culley semble avoir construit un groupe de battant, emmené par un Davis Mills prometteur qui, espérons-le, aura la chance de prouver son talent de nouveau l’an prochain.