Antonio Brown officiellement viré par les Buccaneers, Bruce Arians répond

Après les multiples accusations d’Antonio Brown contre les Buccaneers, accusant la franchise de vouloir le forcer à jouer malgré une blessure à la cheville, Bruce Arians a choisi de se présenter devant les médias pour donner sa version de l’histoire. Pour lui, la faute revient au receveur.

« Il n’a jamais parlé aux entraîneurs ou aux docteurs de sa cheville. Il n’est jamais passé dans les protocoles normaux, je n’en ai jamais été notifié. Donc, évidemment, c’était quelque chose de dérangeant quand le match a commencé. On l’a déjà dit, il était vraiment énervé à la mi-temps à propos de qui étaient les cibles de notre jeu, certains joueurs l’ont calmé. Cela a recommencé sur la ligne de touche. On a appelé sur le terrain le groupe dont il faisait partie depuis le début du match et il a refusé de rentrer. Je l’ai vu écarter l’entraineur de la main. Je lui ai demandé ce qu’il se passe et Antonio a répondu « Je ne joue plus, je touche pas le ballon. » C’est là que j’ai dit « C’est terminé, pars d’ici. » Et c’est la fin de l’histoire.

Pour le coach, on ne peut pas forcer un joueur à rentrer sur le terrain.

« Vous ne pouvez pas forcer un joueur à jouer. Ce sont leurs corps, ils ont le choix. Lui et Mike [Evans] étaient sur un nombre de snap limité sur ce match et on essaye de gérer leur santé du mieux qu’on peut. »

Et concernant les SMS qu’Antonio Brown avait fait fuiter, la réponse du coach est claire.

« Vous avez vu les SMS, c’est sorti donc bon. Si tu ne peux pas jouer samedi je te veux avec l’équipe au cas où tu puisses jouer le dimanche. Samedi il a participé aux ateliers comme s’il allait jouer donc il n’y avait pas d’autres questions à se poser. »

Antonio Brown a été officiellement licencié par les Buccaneers peu avant cette prise de parole. De son côté le syndicat des joueurs a annoncé que même si Antonio Brown n’avait pas fait appel à lui, il allait ouvrir une enquête « qui fait partie du processus classique » sur la gestion de la cheville de Brown.