49ers – Vikings (34-26) : San Francisco était d’attaque

Un jeu de course dominant et une défense opportuniste : San Francisco a retrouvé la formule gagnante.

San Francisco 49ers (6-5) – Minnesota Vikings (5-6) : 34-26

Duel d’équipes dans une dynamique similaire en NFC. Deux équipes outsiders qui ont mal commencé la saison, en course poour les playoffs avec le même bilan (5-5), et sortant de victoires prestigieuses (Packers pour les Vikings, et Rams il y a deux semaines pour San Francisco). Surtout, les défaites combinées des Saints à Thanksgiving, puis des Eagles et Panthers plus tôt dans la soirée laissent entrevoir une véritable option sur la qualification en Wild-Cards. Et à ce petit jeu là, c’est San Francisco qui repart avec la victoire, s’appuyant notamment sur un Elijah Mitchell (27 courses, 133 yards, 1 touchdown, 5 réceptions, 35 yards) de gala.

Festival de gros jeux

En confiance, les deux attaques étirent le terrain. Côté Minnesota, Kirk Cousins (20/32, 238 yards, 2 touchdowns, 1 interception) distribue dans les airs à ses stars Justin Jefferson (4 réceptions, 83 yards) et Adam Thielen (5 réceptions, 62 yards, 2 touchdowns), bien aidés par un backfield défensif californien douteux, symbolisé par un Josh Norman à côté de son sujet pendant toute la partie.

Pas en reste, San Francisco utilise son plan de jeu habituel : courir pour contrôler le chronomètre (37 minutes de possession). Face à la 28ème défense de la ligue en yards encaissés au sol par match, Kyle Shanahan ouvre le cahier de jeux et découpe Minnesota (208 yards au sol) à grands coups d’Elijah Mitchell, mais aussi de l’inévitable Deebo Samuel (1 réception, 12 yards, 6 courses, 66 yards, 2 touchdowns) encore une fois omniprésent, malgré une blessure en seconde période.

Un troisième quart-temps fou

Après une première mi-temps équilibrée (14-14), les locaux prennent une option au retour des vestiaires en inscrivant deux touchdowns de suite, menant ainsi 28-14. Le moment pour le retourneur Kene Nwangwu d’allumer une étincelle pour amorcer le retour des Vikings, 99 yards plus loin.

A la fin du quart-temps, 34-26 pour San Francisco. Les deux équipes auront inscrit 32 points en 15 minutes.

La bataille des turnovers

Dans un match où les défenses ont du mal à se mettre au niveau des attaques, ce sont les pertes de balle qui font la différence. Si sur son premier drive, Jimmy Garoppolo (17/26, 230 yards, 1 touchdown, 1 interception) lance une interception, le reste du match est propre de la part de l’attaque rouge et or, le quarterback jouant son rôle habituel de game manager. Fait rare, Kirk Cousins lui rend la pareille dans le troisième quart-temps, concédant ainsi la troisième interception seulement de sa saison.

Plus tard, c’est Dalvin Cook (10 courses, 39 yards, 6 réceptions, 64 yards) qui commet un fumble, rend la balle aux 49ers à quelques yards de l’en-but et se blesse par la même occasion. Une blessure qui pourrait être sérieuse, si l’on en croit la réaction de tous les joueurs agenouillés sur la pelouse, et du principal intéressé évacué sur civière en larmes.

En fin de match, les Vikings rendent encore une fois le ballon, en échouant à convertir une quatrième tentative, à 3 yards de l’en-but. Cette fois ci c’est rédhibitoire. San Francisco fait payer cette erreur en déroulant un drive à vitesse escargot pour égrainer le chrono (7 min). Un drive qui se conclue par un field goal raté pour entretenir le suspense, mais Cousins échoue à égaliser.

C’est la passe de trois pour San Francisco (et même 4 victoires en 5 matchs), qui grimpe à la 6ème place de la conférence NFC, et peut même lorgner sur la 5ème place des Rams, battus par les Packers. Pour les Vikings, c’est un coup d’arrêt. S’ils restent virtuellement qualifiés avec la 7ème place de playoffs, ils ont désormais le même bilan que les Saints et Falcons (5-6), et plus qu’un match d’avance sur les Eagles et Panthers (5-7).

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