Atlanta Falcons (4-6) – New England Patriots (7-4) : 0-25
Pas de blagues sur le 28-3, pas vraiment de tension ou de suspense, et surtout une victoire très logique des Patriots. La rencontre de jeudi soir n’avait plus aucun rapport avec le Super Bowl joué entre les deux équipes en février 2017. Matt Ryan (19/28, 153 yards, 2 int) faisait office de seul vestige de l’époque, et il a vécu un calvaire.
Mis sous pression sur la moitié de ses tentatives de passe, sacké 4 fois, intercepté à deux reprises, obligé de se débarasser du ballon à la vitesse de l’éclair, le quarterback d’Atlanta ne pouvait pas faire grand chose pour aider son équipe. Il n’a pas été aidé par un jeu au sol limité à 2,5 yards par course.
Au total, les Falcons ont été limités à 165 minuscules yards en attaque. Ils n’ont rien tiré de leurs deux seuls passages dans la zone rouge, toujours bien gérés par une défense de New England qui a parfaitement serré le jeu. C’est peu dire que l’absence de Cordarrelle Patterson s’est fait ressentir.
Mac Jones continue de gérer
Si le score ne s’est jamais envolé, c’est parce que l’attaque des Patriots a donné dans le propre mais sans s’enflammer. Le seul touchdown offensif de la soirée est pour Nelson Agholor (5 rec, 40 yards, 1 TD), au début du deuxième quart, pour porter la marque à 13-0 en faveur des visiteurs. Pour le reste, Mac Jones (22/26, 207 yards, 1 TD, 1 int) a bien distribué, mais son escouade a souvent calé dans les derniers mètres, se contentant de quatre field goals.
Suffisant pour mener 19-0 à deux minutes de la fin. C’est à ce moment-là, après deux interceptions consécutives de Ryan, qu’Atlanta a levé le drapeau blanc, en faisant rentrer Josh Rosen… lui-même intercepté sur sa première série par Kyle Van Noy, qui retourne le ballon pour le touchdown du 25-0. Feleipe Franks rentre alors pour Atlanta. Il est lui aussi immédiatement intercepté. Les Falcons ont donc terminé leurs quatre dernières offensives en lançant le ballon dans les bras de la défense.