Lamar Jackson, roi du comeback

Le développement des talents de passeurs du quarterback de Baltimore ouvre de nouvelles perspectives pour le club.

Face aux Vikings, les Ravens étaient menés de 14 points. Pourtant, en arrachant la victoire en prolongation, Lamar Jackson est devenu le premier quarterback cette saison à revenir de déficits de plus de 10 points par trois fois. Les deux précédentes remontées ont eu lieu contre les Chiefs et les Colts.

Ces faits d’arme constituent un revirement pour Jackson. Pendant les trois premières années de sa carrière, il a perdu à chaque fois qu’il était mené de plus de 10 points, soit 6 occasions. Un constat d’impuissance étonnant pour l’ancien MVP, qui est portant le quarterback le plus victorieux de l’histoire sur ses quatre premières années.

Le jeu conservateur de Baltimore n’est pas formaté pour remonter des déficits importants très rapidement. En 13 ans de sous John Harbaugh, la franchise affiche un bilan de 2-35 quand elle est menée de deux touchdowns. Mais les progrès de la franchise sont liés à ceux de Jackson à la passe cette année.

« C’est un combattant, un finisseur, » a déclaré Patrick Queen (LB) selon ESPN. « Ils essaient de lui coller une étiquette. Ils racontent tout ce qu’ils veulent sur lui, parce qu’ils savent quel type de personne il est. Ils savent à quel point il est bon, et comment il peut être terrifiant. Les gens peuvent coller des étiquettes autant qu’ils veulent. Il a fait des comebacks, trois fois cette année ? Alors chapeau à lui de contrôler notre attaque, de transmettre la balle aux gars, et de faire des jeux. »

Pourtant cette réussite ne stimule pas Jackson outre mesure. Pour lui, être mené, ça reste mauvais signe dans le déroulement d’une partie.

« Je préfère ne pas être derrière, » a expliqué Jackson. « Je préfère garder le pied sur l’accélérateur, foncer, marquer des points. Dans notre équipe, nous sommes des combattants. Nous croyons les uns dans les autres. Nous avons la foi. Nous en avons parlé dans le vestiaire, nous devons continuer et aller de l’avant. Avec un peu de chance, nous n’aurons plus à jouer des prolongations. »

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