Dolphins – Texans (17-9) : le football américain est mort, et c’est ici qu’il est enterré

Miami Dolphins (2-7) – Houston Texans (1-8) : 17-9

Dans le football américain, il y a des matchs superbes, avec des passes au cordeau, des attaques qui forcent les défenses à élever leur niveau de jeu.

Et puis il y a ce match. Un truc qui sentait l’heure d’hiver, les jours sans soleil et la maladresse.

Neuf ballons perdus au total. Deux attaques incapables de dépasser les 270 yards chacune sur l’ensemble du match malgré des défenses d’une générosité admirable sur les troisièmes tentatives.

Une mi-temps puis l’attente du coup de sifflet final

Tout s’est joué en première mi-temps. Sur la seconde offensive des Dolphins, Myles Gaskin (20 courses, 34 yards, 1 TD) marque. Sept points ? Déjà quasiment trop pour Houston. Après un festival de ballons perdus et de punts, Jacoby Brissett (26/43, 244 yards, 1 TD, 2 int) trouve Mack Hollins (3 rec, 22 yards, 1 TD) pour un autre touchdown à quelques secondes de la mi-temps (17-6).

Et voilà. C’est tout. Ou presque. Le déroulé de la seconde mi-temps : interception, interception, punt, punt, field goal Texans, fumble, punt, punt, fumble. Un chemin de croix jusqu’au coup de sifflet final.

Le retour de Tyrod Taylor (23/42, 231 yards, 3 int) n’aura donc rien changé à la terrible faiblesse de l’effectif des Texans. Les deux équipes ont brillé par leur incapacité à établir le jeu au sol. Le problème, c’est qu’elles ne sont pas solides dans les airs non plus. Les Dolphins étant incapables de manger le chrono avec leur 1,9 yards par course de moyenne, ils ont rendu le ballon trois fois à Houston dans les huit dernières minutes avec l’occasion d’égaliser. Un effort totalement hors de portée des Texans, qui finissent la soirée à 0/4 dans la zone rouge.

Miami s’en sort parce que Jaylen Waddle (8 rec, 83 yards) a tout de même montré quelques espoirs.

Pour le reste, c’était affreux. Taylor a été sacké cinq fois. Brissett quatre fois.

Un combat de boxe entre deux manchots. C’était attendu, mais ce n’est pas pour autant que ça fait moins mal à regarder.