L’agence de presse Reuters s’est penchée sur les statistiques des pénalités de la saison 2011 pour tenter de voir si le Bountygate a eu une influence sur le comportement des joueurs.
Les résultats ne plaident pas en faveur des Saints. Selon Reuteurs, la défense de New Orleans a reçu 17 pénalités pour violation des règles destinées à protéger l’intégrité physique des joueurs, ce que l’étude appelle des « pénalités violentes. »
Une seule équipe, a reçu plus de pénalités violentes en 2011, les Raiders avec 18 drapeaux. La moyenne dans la ligue est de 9 pénalités violentes par équipe en 2011.
Là ou les Saints se détachent, c’est sur la proportion des pénalités violentes sur le total des pénalités reçues. Les Raiders ayant été pénalisés 88 fois, leurs 18 pénalités violentes ne représentent que 20% de leur total.
37% des pénalités défensives contre les Saints étaient des pénalités violentes.
New Orleans a aussi le plus gros score pour le nombre de pénalités violentes pour 100 actions défensives avec un score de 1,6. Oakland suit avec 1,57. La moyenne de la ligue est à 0,84.
Les pénalités violentes comptées dans l’étude sont les violences non nécessaires (unnecessary roughness), violences sur le quarterback (roughing the passer), les expulsions et les fautes personnelles (personal fouls).
« Les données sont consistantes avec la notion que les actions violentes sont récompensées ou encouragées« , explique Scott Berry, expert en statistiques du Sport chez Berry Consultats à Austin (Texas).
Il fallait bien que ce classement ait un numéro 1. Le fait que les Saints soient en haut est soit un fait significatif soit une fâcheuse coïncidence.