Packers – Washington (24-10) : Aaron Rodgers distribue, la défense opportuniste

La défense de Green Bay tient peut-être son match référence.

Green Bay Packers (6-1) – Washington Football Team (2-5) : 24-10

Green Bay s’est rendu la tâche facile. Fluide en attaque, agressif en défense, les hommes de Matt LaFleur ont remporté un 6e succès de rang, mérité au vu de leur prestation. La ligne offensive a pourtant montré des signes de difficultés (3 sacks concédés rapidement), mais les Packers ont su s’adapter en simplifiant leurs schémas pour permettre une libération rapide de la balle. Et avec un tempo élevé, la menace est venue de toute part (7 receveurs touchés) avec un Aaron Rodgers efficace à la baguette (27/35, 274 yards, 3 touchdowns). Bien que les lauriers doivent être largement partagés avec une défense opportuniste (0/4 en zone rouge, 4 sacks, 1 interception), bien que poreuse (430 yards concédés).

Pour Washington, la spirale négative se poursuit avec un 3e revers de rang. Il faut dire qu’ils ont fait preuve de maladresse au moment de conclure malgré une première série victorieuse. Et après ? Plus rien ! Field goal contré, 3 échecs sur 4e tentative, fumbles, interception, rien n’a fonctionné pour les joueurs de la capitale fédérale. Trop isolé, Terry McLaurin a été l’un des rares à surnager (7 réceptions, 122 yards, 1 touchdown). Malgré une fiche statistique plus qu’honorable, Tyler Heinicke (25/37, 268 yards, 1 touchdown, 1 interception) a commis trop d’erreurs ou d’imprécisions dans les moments chauds pour espérer une meilleure issue finale.

Green Bay force son destin

Pour la sortie de sa nouvelle tenue rétro, et après deux semaines loin de ses terres, Green Bay avait à cœur de faire plaisir à son public. Coureurs, receveurs, tight ends, sous la houlette d’un Aaron Rodgers bien en jambes, les Packers impliquent tout le monde dès la série inaugurale. Bien lancés, les hommes de Matt LaFleur s’essoufflent à l’approche de la zone rouge, mais forcent le destin pour ouvrir la marque. Sur 4e tentative, Rodgers trouve sa cible préférée Davante Adams (6 réceptions, 76 yards, 1 touchdown) qui fait la différence après réception pour franchir la end-zone.

En défense, le tableau est moins idyllique. Privée de 4 titulaires, l’escouade souffre, à l’image du pass rush. Et quand une ouverture se présente, Jaylon Smith ne parvient pas à mettre la main sur Taylor Heinicke. Sous pression, le quarterback cible Terry McLaurin en profondeur pour un touchdown longue distance (40 yards) sur la tête d’Eric Stokes.

Après ce 1er quart-temps mené tambour battant, les choses se tassent. La ligne offensive des locaux montre des signes de faiblesse et les verts patinent. Washington en revanche profite des largesses offertes pour avancer. Et ils auraient même pu prendre les devants si le premier field goal tenté en carrière par Chris Blewitt n’avait pas été contré par les doigts de T.J Slaton.

Voyant les sacks s’accumuler (3 sacks concédés en 3 séries) face à la 31e défense de la ligue, Green Bay ajuste son plan de jeu. Course, Jet Sweep, passe courte, l’idée est simple : simplifier le travail de sa ligne en libérant la balle le plus rapidement possible. Cela fonctionne pour faire bouger les chaines mais, comme depuis le début de saison, les choses se compliquent au moment de conclure. Après le field goal contré de Mason Crosby, on se dit que la soirée va être compliquée. Le réveil est sonné par la défense qui stoppe Washington en bonne position sur 4e tentative. Boosté par ce coup du sort, Rodgers prend les choses en mains et ne laisse pas passer l’occasion de rejoindre les vestiaires en tête au tableau d’affichage. 9 actions et 72 yards plus tard, il trouve les mains d’Allen Lazard (5 réceptions, 60 yards, 1 touchdown) à 15 secondes de la pause (14-7).

La ligne verte entre en action

La coupure n’a pas entravé la montée en puissance de la machine Packers. Et l’élan est impulsée par la défense. Rashan Gary s’en va déloger le cuir des mains d’Heinicke, et Dean Lowry récupère. Green Bay en profite. À 27 yards de la end-zone, Rodgers cherche et trouve la jugulaire avec Robert Tonyan (4 réceptions, 63 yards, 1 touchdown) pour sa 3e offrande du jour. Un touchdown juste avant la pause, suivi d’un autre juste après, le break est fait au meilleur des moments.

D’autant plus que l’escouade dirigée par Joe Barry montre enfin de l’efficacité en zone rouge. Après 15 passages victorieux consécutifs cette saison, la spirale négative s’est enfin arrêtée avec deux stops sur 4e tentative, et une interception de Chandon Sullivan. Malgré les occasions et la possession, Washington et son quarterback n’ont pas réussi à concrétiser quand ils en ont eu l’occasion. Impossible dans ces conditions d’espérer autre chose qu’une défaite face à une équipe bien en place et redoutablement efficace. Un field goal est ensuite ajouté de part et d’autre, de quoi laisser 14 points d’écart. Et surtout offrir aux Packers une 6e victoire consécutive avant un déplacement périlleux en Arizona dans 4 jours.

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