[Draft 2022] Si j’étais un espoir : Evan Neal (OL), la grande muraille

La muraille d'Alabama, le meilleur de la cuvée?

Alors que la saison universitaire se déroule parallèlement à celle en NFL et en attendant les fiches draft d’après-saison, la rédaction de TDActu vous propose un coup de projecteur sur les futures pépites qui rejoindront la NFL en 2022. 

Evan Neal

Né le 19 septembre 2000 à Okeechobee, FL, USA
2m01 pour 163 kilos
Guard/Tackle, Alabama, Junior

Star depuis le lycée, Evan Neal est devenu un pilier de l’université d’Alabama. Titulaire depuis sa saison « Freshman », le polyvalent homme de ligne est un candidat au top 10,

Si j’étais une qualité : capacité athlétique

IL est très facile d’identifier la principale qualité d’Evan Neal : c’est un monstre physique. Et s’il est massif, il n’est pas pour autant limité dans ses déplacements et ses changements de direction. C’est ce qui fait de lui une véritable anomalie et ce qui explique qu’il soit si dominant depuis sa saison Freshman. En plus d’un tronc massif, il dispose de bras immenses, et ce physique rare est à la base de son jeu. Évidemment, cela se ressent encore plus dans le jeu de course, surtout sur des concepts « power », tant il est difficile pour l’adversaire de contenir une telle force physique.

Si j’étais un défaut : équilibre

Evan Neal est donc puissant, parfois trop. En voulant absolument gagner le duel physique, il a parfois tendance à en perdre l’équilibre. Si on est un peu technique, il a tendance à pousser trop et à se retrouver sur les orteils, l’arrière du pied quittant le sol. C’est un défaut récurrent chez les joueurs puissant, et cela facilite la capacité du défenseur à le contourner en l’amenant sur le côté lorsqu’il a perdu l’équilibre. La bonne nouvelle est que cela peut se travailler, ce n’est pas un défaut structurel. Neal devra prouver cette saison qu’il a progressé sur ce point.

Si j’étais une stat : nombre de matches joués

Lorsque l’on débarque dans une université comme Alabama, il faut souvent prendre son mal en patience, cela n’a pas été le cas de Neal. Titulaire en 2019, il a disputé 13 matches en guard gauche avant de disputer 13 matches en tackle droit en 2020. 26 matches avant la saison junior, c’est énorme dans un programme comme celui du Crimson Tide. Pour 2021 il a encore changé de position avec une titularisation en tackle gauche. Cette polyvalence peut faire peur, mais elle démontre une capacité d’adaptation énorme du joueur.

Si j’étais un joueur NFL : Alex Leatherwood (T, Raiders)

La comparaison n’est pas parfaite, mais l’ancien coéquipier d’Evan Neal à Alabama a été formé dans le même moule, et cela se voit. Lui aussi polyvalent et capable d’évoluer à plusieurs postes, il a les mêmes bases que Neal. Pour autant il a moins cette puissance physique naturelle, et à compenser cela par une meilleure maturité technique. Neal a une saison pour prouver qu’il a rattrapé son retard sur ce point.

Si j’étais un choix de draft : Top 15

La classe de tackle 2022 est moins impressionnante que celle des deux dernières saisons pour le moment, mais Neal fait très clairement parti du haut du panier. Une sélection dans la première moitié du premier tour semble inévitable, tant une équipe en besoin de renfort sur la ligne saura profiter de sa puissance et de sa polyvalence. Mis à part Mekhi Becton, Neal deviendrait de facto le tackle le plus massif de la ligue.

Si j’étais une équipe NFL : Carolina Panthers

En sélectionnant Jaycee Horn plutôt qu’un Rashawn Slater, les Panthers ont repoussé d’un an le chantier du renforcement de la ligne offensive. Mais Carolina va devoir s’occuper du côté gauche et Neal pourra être un renfort de poids. En tackle ou en guard, il sera un renfort inestimable.

À suivre cette saison

  • Ole Miss, 2 octobre 2021;
  • @ Texas A&M, 9 octobre 2021;
  • LSU, 6 novembre 2021;
  • @ Auburn, 27 novembre 2021.

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