En limitant les Chiefs à 9 points, les Buccaneers ont réussi un tour de force lors du Super Bowl.
Constamment sous pression, Patrick Mahomes a vécu ce qui était peut-être le pire match de sa jeune carrière (26/49, 270 yards, 2 int). À écouter Todd Bowles, c’était presque simple.
« Le plus important était de retirer sa première lecture », a explique le coordinateur défensif des Buccaneers à la presse. « Si vous retirez sa première lecture, vous savez qu’il doit bouger et garder le ballon. On sait que c’est dangereux parce qu’il peut courir et réussir des choses en mouvement, mais nous ne voulions pas qu’il reste dans la poche et qu’il distribue le ballon sur notre tête toute la journée non plus. Donc la ligne défensive a mis de la pression sur lui, le faisait courir et le mettait mal à l’aise, et je pense que c’était la clé pour nous. »
Facile, non ?
Une des clés pour Tampa a aussi été le fait que quatre hommes ont souvent suffit pour mettre à mal la ligne offensive des Chiefs, ce qui a permis de garder du monde en couverture.
Sous pression et avec des cibles couvertes, Mahomes était piégé. Obligé de tourner en rond et de chercher des solutions compliquées.
Les Buccaneers avaient encaissé 543 yards contre les Chiefs en saison régulière. Ils ont limité ce chiffre à 350 lors du Super Bowl.
Bowles a assuré à Peter King (NBC Sports) que les médias ont un peu aidé.
« Mes gars étaient énervés. Ils lisent et ils regardent tout le temps la télé. Personne ne nous donnait une chance de gagner. Ils étaient vraiment énervés par ça. Si vous ajoutez ça à ce qu’on a manqué contre eux lors du premier match, et ils voulaient vraiment prouver quelque chose ce soir sur la plus grande scène contre la meilleure équipe. »
Sentiment confirmé par Devin White.
« C’était fou pour nous d’être considérés comme les outsiders. Nous avons battu Drew Brees et Aaron Rodgers, qui était MVP, et nous étions des oustiders. Nous voulions les achever, les achever et les achever. Nous ne voulions pas qu’ils marquent. »