Cowboys – Steelers (19-24) : Minkah Fitzpatrick sort Pittsburgh d’un mauvais pas

Comme à leur habitude, les Pennsylvaniens attendent le dernier moment pour valider leur résultat.

Dallas Cowboys (2-7) – Pittsburgh Steelers (8-0) : 19 – 24

11 minutes à jouer. Les Cowboys mènent 19 – 15 face aux Steelers et sont sur la ligne des 4 yards adverses. Ils ont l’occasion de prendre 11 points d’avance et de se rapprocher encore un peu plus d’une énorme surprise. Garrett Gilbert (21/38, 243 yards, 1 touchdown, 1 interception) commet sa première grosse erreur du match et trouve les bras de Minkah Fitzpatrick, déjà auteur d’une récupération de fumble plus tôt dans la rencontre. Derrière, Ben Roethlisberger réussit à sortir son équipe de sa end zone et mène son équipe à un field goal.

Bousculés, les Cowboys puntent. Ils croient forcer les Steelers à leur rendre la balle sur la possession suivante, mais Jaylon Smith met sa main sur la tête de Big Ben pour une pénalité aussi évitable que catastrophique. Pittsburgh marque quelques actions plus tard sur une acrobatie de Eric Ebron, 24 – 19 pour les Steelers.

Après un échange de quatrième tentatives avortées, Garrett Gilbert récupère la balle sur ses 20 yards avec 38 secondes et aucun temps mort face à une des meilleures défenses NFL. Loin de se démonter, il trouve CeeDee Lamb sur 32 yards, s’ouvrant le droit à un Hail Mary pour sa première titularisation en carrière. Sauf que Minkah Fitzpatrick, encore, défend la passe, et permet aux joueurs de Pittsburgh de rester invaincus.

Des Cowboys un peu trop sages

Alors que l’on s’attendait à une victoire tranquille des Steelers, les Cowboys ont offert une belle opposition. Déjà grâce à une superbe performance en défense, étonnante de la part d’une unité en grande difficulté depuis le début de saison. Les Cowboys tiennent l’attaque de Ben Roethlisberger (29/42, 306 yards, 3 touchdowns) à 9 maigres points à l’entame du dernier quart-temps.

En attaque, Garrett Gilbert est sérieux et permet aux Cowboys d’accumuler les field goals. Il transperce même la défense des Steelers sur une passe de 20 yards pour le touchdown de CeeDee Lamb au cours du deuxième quart-temps. Absolument pas aidé par un Ezekiell Elliott (18 courses pour 51 yards soit 2,8 par course) inquiétant, il lui manque cependant ce petit truc, notamment pour faire fructifier les positions que lui donnent ses équipes spéciales. Celles-ci multiplient les bons retours, avec par exemple cette très belle action de C.J Goodwin sur une passe latérale de Donovan Wilson. Insuffisant donc, mais les Cowboys ont montré du caractère, surtout vu les circonstances.

Gagner sans bien jouer, la marque des champions

Du côté des Steelers, on a presque eu l’impression qu’ils prenaient Dallas de haut. Solides mais pas très agressifs en défense, apathiques en attaque, distraits sur les équipes spéciales, les Steelers se sont fait peur à de nombreuses reprises. Notamment quand Big Ben a quitté son équipe pour une vive douleur au genou gauche au court du deuxième quart-temps, avant de revenir après la mi-temps.

Seulement, comme toute grande équipe, Pittsburgh a allié un peu de chance, une bonne action de temps en temps et le talent de de ses stars, pour contenir Dallas avant d’accélérer dans le dernier quart-temps. Discret jusque là, Juju Smith-Schuster (6 réceptions sur 7 cibles, 93 yards, 1 touchdown) est sorti de sa boîte lors du dernier quart-temps, avant que Minkah Fitzpatrick ne scelle la victoire. Ce genre de succès moches en dit beaucoup sur la marge des Steelers, plus que jamais prétendants au titre.

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