Bears – Colts (11-19) : Nick Foles et son attaque muselés par la défense adverse

Quand tu as deux quarterback, tu n'as pas de quarterback.

Chicago Bears (3-1) – Indianapolis Colts (3-1) : 11-19

Nick Foles ? Mitch Trubisky ? L’un puis l’autre ? Si les Bears ont changé d’avis en cours de saison pour confier l’équipe à Nick Foles, le nouveau quarterback de Chicago a encore du travail. Dans un match fermé, Foles rend une fiche médiocre (26/42, 249 yards, 1TD, 1INT) et n’a jamais su trouver le rythme avec ses partenaires.

Côté Colts, Philip Rivers (16/29, 190 yards, 1TD) n’a pas eu à forcer et a su faire avancer les siens suffisamment pour l’emporter, à l’image de cette série en fin de 3e quart-temps qui a permis, grâce à un field goal de Rodd Blankenship, à Indianapolis de prendre 13 points d’avance, un écart insurmontable pour ces Bears-là. L’équipe peut aussi remercier sa défense qui aura mis à mal tout le match l’attaque adverse et qui a réalisé une interception décisive dans le dernier quart pour clore l’issue de la rencontre.

Les défenses montrent les muscles

Les Colts commencent parfaitement le match avec un touchdown sur leur première série. Après plusieurs jeux, Rivers se connecte avec Mo Alie-Cox qui enchaîne une réception et une petite course pour le premier et unique touchdown du match (0-7).

Mais derrière les défenses prennent le pas sur les attaques. Celle des Colts étouffe complètement Foles et surtout son jeu au sol avec 18 petits yards gagnés à la course à la mi-temps ! Forcément les Bears n’avancent que rarement et se contentent d’un field goal avant de rentrer aux vestiaires. C’est toute l’attaque qui est à revoir du côté de l’Illinois.

Les visiteurs parviennent eux à faire un peu plus avancer les chaines. Mais comme depuis le début de saison, les Colts sont en difficulté sur les 3e tentatives (derniers de la ligue dans ce secteur et à 42% ce soir). Une inefficacité qui limite Indy à deux field goals (3-13) sur des séries ayant atteint les 10 yards adverses.

Les Colts mettent les oursons en cage

La seconde mi-temps est encore plus « fermée » que la première. 6 punts de suite dont trois 3rd & out successifs… Dans ce marasme offensif, ce sont encore les Colts qui s’en sortent le mieux avec deux fiels goals (3-19), même si la gestion du play calling dans la red zone (1/4) et des 3e tentatives est laborieuse, pour ne pas dire catastrophique… En jouant un peu mieux dans ce domaine, Indianapolis aurait pu se rendre le match bien plus facile.

Chicago « sauve » la face en fin de match avec sa seule série offensive aboutie, ou offerte par l’adversaire, qu’Allen Robinson (7rec, 101 yards, 1TD) conclut à la réception (11-19).

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