96 yards en deux matchs. Pour le moment, Odell Beckham est loin des statistiques de ses premières années. Mais ce n’est pas grave.
Jeudi, le receveur a avoué à Cleveland.com qu’il apprend à changer son état d’esprit.
« Une des choses les plus importantes pour grandir a été d’accepter que cela ne sera peut-être pas une grosse saison (en terme de stats) », explique-t-il. « Comme je le dis toujours, j’aurai toujours des objectifs et je penserai toujours pouvoir les atteindre. Mais comme je l’ai dit, on apprend et on accepte, alors on fixe de nouveaux objectifs. […] Une sorte de match dans le match, travailler sur un bloc pendant une course ou autre chose, un nouveau objectif, en plus de la victoire, évidemment. »
Désormais, les objectifs semblent être bien plus collectifs, comme cela a été le cas quand il a posé des blocs pour ses coureurs lors du match gagné contre les Bengals.
« Nick Chubb doit être le coureur numéro 1 en NFL, ou Kareem Hunt aussi. Nous avons deux véritables numéro un au sol et notre équipe est très, très bonne pour courir, donc il faut jouer sur nos forces. Ensuite on apprend son rôle comment on peut aider cette équipe. »
« Tous les jours je dis à Nick Chubb : « Je dois t’aider, je dois t’aider. » Je veux réussir un gros bloc pour le libérer et le voir courir à travers le terrain, même s’il ne va pas forcément me remercier après ou avoir particulièrement d’émotion. Rien que le voir courir libre ce sera un super sentiment. Je crois que j’ai beaucoup grandi en acceptant la vie comme elle vient et en trouvant un moyen de créer ce bloc qui le libère, ou n’importe quoi qui nous aide à gagner. »
Et s’il est patient, Beckham est même récompensé par des ouvertures, comme le touchdown de 43 yards qu’il a marqué contre Cincinnati. Tout le monde est content et Cleveland gagne. Et si le receveur avait trouvé la recette du bonheur ?