Il n’y a pas que l’argent dans la vie. Ces derniers mois, le nom de Dak Prescott a le plus souvent été associé aux négociations qui pourraient faire de lui un des joueurs les mieux payés de la NFL.
Mais entre la COVID et le suicide de son frère, le quarterback de Dallas avait des choses bien plus graves à l’esprit.
« Des larmes et encore des larmes », raconte-t-il dans l’émission In Depth with Graham Bensinger. « J’ai essayé de comprendre ce qui se passait et je me demandais pourquoi. Mais vous savez, mon frère avait beaucoup de choses qui le tourmentaient. »
À ce deuil, s’est ajouté le confinement.
« J’aime être avec les gens. J’aime inspirer. J’aime faire sourire les gens tous les jours, et j’aime mener. Quand on vous retire ça parce que vous êtes forcé à être en quarantaine, à ne pas voir les gens autant que vous voudriez, oui, c’est dur. »
« C’est capital de se faire aider »
La solitude en période de deuil, une combinaison malheureuse qui a poussé Prescott vers la dépression et l’anxiété. Des problèmes qu’il n’a pas peur d’aborder.
« Comme je l’ai dit, cela créé des nouvelles émotions. Des émotions que je n’avais jamais ressenti avant mais que j’ai du affronter. Et évidemment j’ai reçu l’aide dont j’avais besoi, et j’ai été très ouvert là-dessus. Je pense que c’est pour ça que j’ai eu la chance de surmonter ça, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. […] Il faut être transparent là-dessus. Même dans ma situation, vos émotions peuvent prendre le dessus si vous ne faites rien. »
Prescott parle dans un but noble : rappeler qu’il n’y a aucune honte à affronter la dépression et l’anxiété.
« La santé mentale est un gros problème et quelque chose de réel dans notre monde actuellement, surtout dans notre monde ou tout est viral et où tout le monde est un média. Vous pouvez aller sur les réseaux sociaux et être débordé par vos émotions ou les pensées des autres, et laisser ça prendre de l’ampleur alors que ce n’est pas forcément vrai. Qu’il s’agisse de glaner des likes sur Instagram, ou se montrer, ou être harcelé…
Toutes ces choses créent des émotions et mettent des choses dans votre tête à propos de vous ou de votre situation dans la vie qui ne sont pas vraies. Je pense que c’est capital de parler. Je pense que c’est capital de se faire aider. Ca sauve des vie. »