Dans le cadre de notre semaine des Power Rankings, voici le classement des quarterbacks titulaires en NFL pour le début de la saison.
A cette occasion, on y retrouve un large rajeunissement des forces en présence, avec quatre quarterbacks de 27 ans ou moins dans le top 10. L’heure d’un renouvellement de cycle en NFL sur la position.
1. Patrick Mahomes, Kansas City Chiefs
Stats 2019 : 14 matches, 4 031 yards, 26 touchdowns, 5 interceptions.
Deux ans comme titulaire dans la ligue. Un titre de MVP et un Super Bowl gagné. En un temps record, le métronome des champions en titre a repoussé les standards du poste, avec un gros bras, et un jeu tout en vitesse et sa capacité à improviser quand le besoin s’en fait sentir. Les Chiefs ne s’y sont pas trompés et ont blindé leur nouvelle pépite, avec un contrat de 10 ans. Les autres franchises sont prévenues !
2. Russell Wilson, Seattle Seahawks
Stats 2019 : 16 matches, 4 110 yards, 31 touchdowns, 5 interceptions.
La progression est constante pour celui qui entre dans sa neuvième année NFL. Après avoir flirté avec le titre de MVP ces deux dernières années, Russell Wilson devrait encore être dans les discussions de par sa précision à la passe, son mental d’acier et son aptitude à sévir de plus en plus sur longue distance. Certains rappelleront que l’aide de sa ligne ne sera pas de trop, au vu des 99 sacks concédés lors des deux dernières campagnes.
3. Drew Brees, New Orleans Saints
Stats 2019 : 11 matches, 2 979 yards, 27 touchdowns, 4 interceptions.
Si ne pas voir Russell Wilson MVP peut sembler une anomalie, que dire de Drew Brees ? A l’orée de sa 20e (et dernière ?) saison en carrière, celui que beaucoup annoncent au bout du rouleau a pourtant réussi son meilleur rating personnel l’an passé (116.3) et son plus petit nombre d’interceptions sur un exercice complet (4). Certes, son bras n’est sans doute plus aussi canon, mais son sens du placement dans la poche et sa vision encore fraiche offrent à sa franchise une fenêtre de tir pour un deuxième Super Bowl. Avec la présence de Michael Thomas et l’arrivée d’une menace profonde comme Emmanuel Sanders, le déclin ne sera sans doute pas pour cette année.
4. Deshaun Watson, Houston Texans
Stats 2019 : 15 matches, 3 852 yards, 26 touchdowns, 12 interceptions.
Drafté, comme Mahomes, en 2017, Deshaun Watson n’a pas tardé à se montrer indispensable à sa formation, compensant les lacunes de sa ligne offensive et prenant le relais avec la baisse de forme de la défense locale. Aussi capable de prendre les choses en main à la course, avec un total de 7 touchdowns au sol en 2019 (record personnel sur une saison), celui qui vient de signer une prolongation de 4 ans pour 160 millions de dollars doit encore gommer certaines imprécisions pour être à hauteur de ses prédécesseurs, mais il semble loin d’avoir atteint son plafond d’un point de vue potentiel.
5. Tom Brady, Tampa Bay Buccaneers
Stats 2019 : 16 matches, 4 057 yards, 24 touchdowns, 8 interceptions.
Non content de repousser les lois de la physique, à maintenant 43 ans, Tom Brady s’est lancé un ultime challenge en tentant de remettre les Tampa Bay Buccaneers au premier plan. Certes, le sextuple champion NFL n’ plus tous ses réflexes de jeune premier, mais au vu de son habituelle force de caractère, de son rapide sens du timing post-snap et de ses nouvelles cibles capables de se libérer expressément, son association avec le head coach Bruce Arians a de quoi faire saliver. La pression est importante, mais « TB12 » en a vu d’autres, pour sûr …
6. Matt Ryan, Atlanta Falcons
Stats 2019 : 15 matches, 4 466 yards, 26 touchdowns, 14 interceptions.
Oui, ce n’est pas le quarterback le plus glamour de la ligue. Mais à 35 ans, et malgré une ligne offensive affreuse (48 sacks l’an passé), un jeu au sol peu inspiré et un nombre conséquent de coordinateurs en carrière, l’ancien de Boston College continue d’être le dépositaire de son attaque. Jamais en dessous des 4 000 yards à la passe depuis 2011, le MVP de 2016 compte déjà 30 comebacks en dernier quart depuis son arrivée chez les pros.
7. Aaron Rodgers, Green Bay Packers
Stats 2019 : 16 matches, 4 002 yards, 26 touchdowns, 4 interceptions.
Qu’il est devenu difficile d’analyser le rendement d’Aaron Rodgers ces derniers mois ! Malgré des stats d’une propreté incontestable (6 picks concédés sur les deux dernières campagnes), l’homme fort des Packers n’affiche plus l’aisance qu’il dégageait encore lors de la saison 2016. Un simple manque de motivation pour celui qui n’hésite plus à exprimer son spleen et se contente de quelques actions d’éclat dont il a le secret ? Dans une attaque désormais très axée sur la course, le double MVP a toujours les clés pour emmener les siens vers les sommets, comme il l’avait fait il y a tout juste dix ans.
8. Lamar Jackson, Baltimore Ravens
Stats 2019 : 15 matches, 3 127 yards, 36 touchdowns, 6 interceptions.
Si Lamar Jackson était un film, ce serait sans doute « Arrête-moi si tu peux ». Car dans un système a même de mettre à profit ses folles capacités athlétiques, le MVP en titre a martyrisé un nombre infini de défenses, tout en crochets et en précision. Recordman du nombre de yards au sol pour un quarterback, sur une saison (1 206), l’ancien premier tour de draft doit encore rassurer sur son potentiel à briller en playoffs et surtout à être plus régulier dans les airs. Au vu de sa connexion détonnante avec le tight end Mark Andrews et des automatismes trouvés avec le receveur Marquise Brown, l’optimisme est permis.
9. Ben Roethlisberger, Pittsburgh Steelers
Stats 2018 : 16 matches, 5 129 yards, 34 touchdowns, 16 interceptions.
C’est l’une des principales interrogations sur la position : dans quel état va revenir Ben Roethlisberger, du haut de ses 38 ans et des nombreux chocs concédés en carrière ? Capable de péter une saison à plus de 5 000 yards, lors de sa dernière année complète, « Big Ben » semble être la pièce manquante pour permettre à Pittsburgh de recroire à des chances de titre. Capable de prendre le leadership, après le départ de Le’Veon Bell, le numéro 7 aura sans doute un rôle important en 2020, au vu des incertitudes du backfield. Reste à déterminer sa mobilité et l’état de son bras, lui qui sort de plusieurs interventions sur l’épaule droite.
10. Carson Wentz, Philadelphia Eagles
Stats 2019 : 16 matches, 4 039 yards, 27 touchdowns, 7 interceptions.
Si les Eagles ont pu miraculeusement se qualifier en playoffs, la saison passée, ils le doivent en grande partie à leur quarterback. Fragilisé par quelques blessures, dont une déchirure des ligaments croisés, l’ancien de North Dakota State a tout de même su prolonger les jeux pour faire avancer son attaque, en dépit du marasme ambiant au poste de receveur écarté. Au point d’en faire trop, parfois, au vu de son important nombre de fumbles en 2019 (16 concédés, 7 perdus). Il n’en demeure pas moins que Wentz a rassuré sur son aptitude à redevenir le dangereux playmaker qu’il était en 2017.
11. Dak Prescott, Dallas Cowboys
Stats 2019 : 16 matches, 4 902 yards, 30 touchdowns, 11 interceptions.
Être bien entouré est une chose, encore faut-il bonifier les qualités de son casting. Depuis son arrivée en NFL, Dak Prescott est un joueur qui divise, mais qui ne cesse pourtant de progresser, avec un pic à 30 touchdowns et surtout presque 5 000 yards pour sa quatrième année dans la ligue. Longtemps dans l’ombre d’Ezekiel Elliott, le numéro 4 ne fuit plus devant ses responsabilités, surtout depuis la nomination de Kellen Moore comme coordinateur offensif. Des responsabilités décuplées en 2020 avec un énorme contrat comme possible carotte de fin de saison.
12. Philip Rivers, Indianapolis Colts
Stats 2019 : 16 matches, 4 615 yards, 23 touchdowns, 20 interceptions.
Parlant de joueur qui divise … Un caractère bien trempé, un lancer peu académique et une prise de risque souvent excessive. Pourtant, Philip Rivers reste un leader incontestable et un des quarterbacks les plus excitants à voir jouer, avec des attaques spectaculaires ces dernières années aux Chargers. Sa ligne l’a souvent desservi et amené à sortir mentalement de ses rencontres, et il sera intéressant de voir comment l’intéressé rebondit à Indianapolis. D’autant qu’il reste sur un de ses ratios touchdowns-picks les plus quelconques depuis le début de sa carrière.
13. Matthew Stafford, Detroit Lions
Stats 2019 : 8 matches, 2 499 yards, 19 touchdowns, 5 interceptions.
Matthew Stafford, c’est un peu le diamant que les Lions ne savent pas polir. Longtemps considéré comme un simple lieutenant de Calvin Johnson, l’ancien premier choix de draft continue de réaliser des bonnes saisons, mais se heurte aux limites du casting autour de lui, notamment d’un point de vue coaching. Souvent dos au mur en fin de rencontre, Stafford est un spécialiste des comebacks mais aussi des picks fâcheux sur des lancers risqués. Un joueur là aussi plaisant à voir jouer mais loin d’être toujours récompensé.
14. Kirk Cousins, Minnesota Vikings
Stats 2019 : 15 matches, 3 603 yards, 26 touchdowns, 6 interceptions.
Sous-côté lors de son émergence à Washington, surcôté après la signature de son gros contrat à Minnesota, Kirk Cousins est sans doute dans un espèce d’entre-deux. Capable d’enflammer une partie dans les airs, mais aussi coupable de disparitions suspectes sur certaines séquences. C’est sans doute avec un peu plus de tempérament et d’aptitude à prendre les choses en main que le joueur de Minneapolis inspirera plus la confiance (ou la crainte) à travers la ligue.
15. Derek Carr, Las Vegas Raiders
Stats 2019 : 16 matches, 4 054 yards, 21 touchdowns, 8 interceptions.
Si sa blessure de 2016, à la jambe, semble avoir limité son impact dans la ligue, Derek Carr n’en est pas devenu un quidam pour autant. Longtemps annoncé dans la charrette, après la nomination de Jon Gruden comme head coach, le triple Pro Bowler a démontré qu’il restait un quarterback qui joue juste et qui pourrait être plus cinglant sur le jeu profond, et la concrétisation des drives, avec un casting plus sexy à la réception.
16. Jared Goff, Los Angeles Rams
Stats 2019 : 16 matches, 4 638 yards, 22 touchdowns, 16 interceptions.
Un simple joueur de système ? Et alors … Depuis l’arrivée de Sean McVay, Jared Goff confirme bien son statut de top quarterback de la draft 2016 et devient par la force des choses (notamment un run block désastreux) le meneur d’homme offensif de son équipe. Avec plus ou moins de succès … Dans une attaque agressive, ses prises de décisions restent suspectes et lui ont coûté un bon nombre d’interceptions sur la dernière campagne. Mais n’est-ce pas en forgeant qu’on devient forgeron ?
17. Cam Newton, New England Patriots
Stats 2018 : 14 matches, 3 395 yards, 24 touchdowns, 13 interceptions.
Comme pour Big Ben, Cam Newton aurait sans doute été mieux considéré avec un physique plus rassurant. Car le MVP de la saison 2015 sort quasiment d’une année et demi sans jouer. Embêtant quand son style de jeu est axé sur un profil double-menace. A New England, le fantasque quarterback tente un pari risqué avec une escouade de receveurs moyenne et une ligne offensive qui a perdu son coach pendant l’intersaison. Mais le numéro 1 conserve à capacité à jouer juste dans les zones intermédiaires, une qualité qui a son importance dans le système du coordinateur Josh McDaniels.
18. Ryan Tannehill, Tennessee Titans
Stats 2019 : 12 matches, 2 742 yards, 22 touchdowns, 6 interceptions.
L’art du rebond. Longtemps titulaire des Miami Dolphins, depuis sa draft de 2012, Ryan Tannehill était devenu persona non grata en Floride, au point de signer à Tennessee en tant que remplaçant de Marcus Mariota. La suite ? Un titre de comeback player de l’année, un rating (117,6) digne des plus grandes stars NFL et un rôle non négligeable dans la qualification d’une jeune équipe des Titans en finale de conférence AFC. S’il a toujours été un solide game manager en carrière, Tannehill a eu en plus une aptitude à prendre feu sur certaines parties, comme sur le jeu au sol (!). Une donnée qu’il va devoir confirmer pour la saison à venir.
19. Jimmy Garoppolo, San Francisco 49ers
Stats 2019 : 16 matches, 3 978 yards, 27 touchdowns, 13 interceptions.
On l’oublierait presque, mais avant 2019, Jimmy Garoppolo n’avait jamais disputé de saison complète en NFL. Pour sa première véritable année aux commandes d’une attaque, l’ancien des Patriots s’est montré solide, au point de participer avec les siens au Super Bowl LIV. Considéré à l’heure actuelle comme un game manager, de par l’aisance du jeu au sol et de la jeunesse globale de ses cibles, Garoppolo a su jouer juste en playoffs, notamment contre Minnesota. Il n’en reste pas moins un talent avec une marge de progression importante, tant il était un profil pocket-passer séduisant en sortie d’Eastern Illinois. Ce qui aurait de quoi rendre l’attaque des Niners encore plus effrayante …
20. Josh Allen, Buffalo Bills
Stats 2019 : 16 matches, 3 089 yards, 20 touchdowns, 9 interceptions.
Envoyé sous les projecteurs dans une formation en pleine reconstruction, Josh Allen a montré une vraie progression au cours de ces derniers mois. C’est avant tout par son jeu au sol qu’il a su glaner les yards cruciaux, mais dans le domaine aérien, l’ancien de Wyoming a rendu une copie assez propre, au vu de l’absence de vrai receveur numéro 1 dans son escouade. Les fondations offensives bâtis, il est prêt à devenir le vrai meneur d’homme de sa franchise, dans une AFC Est plus ouverte qu’à l’accoutumée.
21. Baker Mayfield, Cleveland Browns
Stats 2019 : 16 matches, 3 827 yards, 22 touchdowns, 21 interceptions.
Une année à très vite oublier pour Baker Mayfield. Symbole de la renaissance des Browns, dans la deuxième partie de l’année 2018, le quarterback s’est brûlé les ailes, comme le reste des stars de son équipe, en voulant griller les étapes. Avec un changement de coaching staff et une intersaison moins agitée (sportivement parlant, en tout cas), l’ancien Heisman Trophy va devoir démontrer qu’il est bien plus Jekyll que Hyde et que ses crises de daltonisme n’étaient que passagères.
22. Kyler Murray, Arizona Cardinals
Stats 2019 : 16 matches, 3 722 yards, 20 touchdowns, 12 interceptions.
Une année rookie encourageante. Malgré une ligne offensive encore en souffrance, Kyler Murray sort de la saison 2019 avec les honneurs et le titre de rookie offensif de l’année. Les Cards ne s’y sont pas trompés puisqu’ils ont sorti l’artillerie lourde pendant l’intersaison pour capitaliser sur son style explosif, tant au sol que dans les airs. Avec un coach qui le connait bien et sait exploiter ses qualités, l’autre ancien Heisman a ce qu’il faut pour confirmer, dans une deuxième année toujours piégeuse pour les jeunes quarterbacks.
23. Sam Darnold, New York Jets
Stats 2019 : 13 matches, 3 024 yards, 19 touchdowns, 13 interceptions.
Au vu du contexte, ses prestations sont presque inespérées. Après une année d’apprentissage irrégulière et fatale à son head coach et son General Manager, Sam Darnold a montré plus de constance en 2019, contribuant aux six succès sur les huit derniers matches de son équipe et ce, alors que la malchance l’a frappé lui (mononucléose en début de saison) et son groupe (blessures). Si on ajoute le fait que son coaching staff soit instable, son coureur vedette peu mis en valeur et sa ligne offensive expérimentale, Darnold va encore devoir faire front pour progresser dans un environnement où la moindre chose est amplifiée.
24. Ryan Fitzpatrick, Miami Dolphins
Stats 2019 : 15 matches, 3 529 yards, 20 touchdowns, 13 interceptions.
Ryan Fitzpatrick, c’est un peu comme un bon vin. Longtemps vu comme un simple remplaçant de luxe, il apparait aujourd’hui capable d’être un numéro 1 bis. C’est en tout cas les rôles qu’il a tenu depuis son arrivée en Floride, en 2017, d’abord à Tampa puis maintenant à Miami. Le barbu de 37 ans s’est peu à peu découvert une âme de mitrailleur, ce qui lui vaut d’avoir un jeu spectaculaire mais aussi dangereux, avec pas mal d’interceptions concédées. S’il sera avant tout là pour couver Tua Tagovailoa, chez les Dolphins, il sait que sa franchise lui fait confiance pour poursuivre la refonte globale de l’effectif.
25. Mitchell Trubisky, Chicago Bears
Stats 2019 : 15 matches, 3 138 yards, 17 touchdowns, 10 interceptions.
Le pétard mouillé. Plus à l’aise dans le système de Matt Nagy, au cours de la saison 2018, Mitchell Trubisky est retombé dans un train-train décevant au cours de l’exercice passé. Certes, la ligne a régressé et le jeu au sol a mis du temps à se mettre en route, mais le leadership du bonhomme en a pris un coup, avec des décisions peu inspirées et des playoffs manqués de peu. Avec l’arrivée de Nick Foles dans l’Illinois, il joue sa dernière carte pour mettre à mal la (supposée) malédiction des quarterbacks à Chicago.
26. Teddy Bridgewater, Carolina Panthers
Stats 2019 : 9 matches, 1 384 yards, 9 touchdowns, 2 interceptions.
C’est l’un des transferts les plus intrigants de cette intersaison. Auteur d’un bon intérim, chez les Saints, pendant la blessure de Drew Brees, Teddy Bridgewater s’est refait une petite cote au point de retrouver Joe Brady, ancien coach des receveurs de New Orleans, à Carolina. Que vaut-il encore, lui qui n’a été qu’un pur game manager à Minnesota, malgré une qualification en playoffs en 2015 ? Peut-il redevenir le playmaker aérien qu’il était à Louisville ? La route est longue pour un joueur qui n’a plus disputé de saison complète depuis sa déchirure des ligaments croisés.
27. Gardner Minshew, Jacksonville Jaguars
Stats 2019 : 14 matches, 3 271 yards, 21 touchdowns, 6 interceptions.
L’invité surprise ! Sélectionné au sixième tour de la draft 2019, Gardner Minshew a « profité » de la blessure de Nick Foles pour se révéler aux yeux du grand public. Et dans une équipe en déliquescence progressive, son impact aura été salvateur. Pas mal de fumbles, mais aussi un jeu fluide, voire clutch, dans le domaine aérien, qui laisse penser que le moustachu est plus qu’un phénomène médiatique. Dans une année où les Jags semblent en lice pour le premier choix de la draft (et donc possiblement un quarterback), Minshew joue gros au moment de confirmer.
28. Daniel Jones, New York Giants
Stats 2019 : 13 matches, 3 027 yards, 24 touchdowns, 12 interceptions.
Qu’on aime le personnage ou pas, succéder à Eli Manning, à New York, et au vu des récents mélodrames locaux, n’a rien d’évident. En tant que rookie, Daniel Jones n’a donc pas démérité, dans une attaque principalement portée par le jeu au sol et avec une ligne et un casting de receveurs qui posent question. Reste à gommer la problématique constante des fumbles, mais avec l’arrivée de Jason Garrett comme coordinateur offensif, Jones a les moyens de montrer que son statut de sixième choix n’avait rien de galvaudé.
29. Drew Lock, Denver Broncos
Stats 2019 : 5 matches, 1 020 yards, 7 touchdowns, 3 interceptions.
On en a encore peu vu, de la part de l’ancienne star de Missouri. Mais l’échantillon n’a rien de dissuasif. Blessé en début d’année, celui qui a été lancé dans le grand bain début décembre a fait preuve d’un bel état d’esprit et d’une complicité intéressante avec le receveur star de l’équipe, Courtland Sutton. Avec un casting offensif renforcé, Lock se sait attendu et a de quoi largement progresser dans la hiérarchie du poste.
30. Tyrod Taylor, Los Angeles Chargers
Stats 2017 : 15 matches, 2 799 yards, 14 touchdowns, 4 interceptions.
Le départ de l’emblématique Philip Rivers pousse les Chargers à s’ajuster en ce début de saison. C’est donc Tyrod Taylor qui devrait assurer l’intérim le temps de donner les clés du camion à Justin Herbert. Celui qui a amené Buffalo en playoffs en 2017 est pourtant un gros point d’interrogation, ayant principalement évolué comme backup ces deux dernières saisons à Cleveland et Los Angeles. Vrai profil double-menace, il n’est pas connu pour être un lanceur patenté, ce qui limite son ratio d’interception, mais aussi son impact dans les airs.
31. Dwayne Haskins, Washington Football Team
Stats 2019 : 9 matches, 1 365 yards, 7 touchdowns, 7 interceptions.
Houleuse ! C’est un peu l’adjectif propice pour juger la campagne rookie de Dwayne Haskins. Pris au milieu des innombrables controverses internes et du licenciement de son head coach, le numéro 7 a semblé chercher des repères tout au long de la saison, en vain. Avec l’arrivée de Ron Rivera, il joue déjà gros et va devoir se découvrir un rôle de leader et une meilleure lecture pour être un numéro 1 crédible dans la capitale fédérale.
32. Joe Burrow, Cincinnati Bengals
Stats 2019 : néant.
Dur de se prononcer sur un joueur n’ayant disputé aucun snap en NFL. Mais Joe Burrow arrive avec de sérieuses références, au point d’avoir poussé Andy Dalton vers la sortie et de n’avoir aucun quarterback vétéran à ses côtés. Capable de se montrer explosif et d’improviser avec brio à LSU, il sera le bras armé du coach Zac Taylor dans l’optique d’un jeu plus agressif dans les airs.