Coup d’envoi dans la nuit de dimanche à lundi à 2h20
Seattle Seahawks (11-5) – San Francisco 49ers (13-3) : 21-26
Coup d’envoi à 22h25
New York Giants (4-12) – Philadelphia Eagles (9-7) : 17-34
Baltimore Ravens (14-2) – Pittsburgh Steelers (8-8) : 28-10
Houston Texans (10-6) – Tennessee Titans (9-7) : 14-35
Coup d’envoi à 19 heures
Carolina Panthers (5-11) – New Orleans Saints (13-3) : 10-42
New England Patriots (12-4) – Miami Dolphins (5-11) : 24-27
Detroit Lions (3-12-1) – Green Bay Packers (13-3) : 20-23
Kansas City Chiefs (12-4) – Los Angeles Chargers (5-11) : 31-21
Coup d’envoi à 22h25
Dallas Cowboys (8-8) – Washington Redskins (3-13) : 47-16
Tout ça pour ça… Même en faisant exploser la défense des Redskins, grâce à un Michael Gallup (5rec, 98 yards, 3TD) de gala, Dallas ne pourra être heureux de sa victoire facile. Car en voyant les Eagles gagner dans le même temps, les locaux ont dit adieu à leur chance de jouer les playoffs. La fin de week-end s’annonce tendue à Dallas
Victoire facile mais première mi-temps compliquée pour les Cowboys. Si la défense est présente en forçant Washington à deux pertes de balle sur ses deux premières séries, l’attaque est plus moribonde en se contentant de seulement deux field goals (6-0) après ces « offrandes ».
L’attaque des Redskins, joueuse à tenter des 4e tentatives dans tous le sens, parvient à ramener les siens à 3 longueurs (6-3) sur field goal. Mais Dallas semble enfin trouver la clé offensivement en enchaînant coup sur coup deux touchdowns (20-3) par l’intermédiaire d’Ezekiel Elliott (18 courses, 122 yards, 1TD), l’un sur réception et l’autre sur une course de 33 yards. Cependant Washington reste menaçant à l’image de ce touchdown (20-10) trouvé par Steven Sims sur une passe de Case Keenum à 30 secondes de la mi-temps.
Au retour des vestiaires, les attaques confirment leur ascendant sur les défenses. D’abord Washington ajoute un field goal (20-13) avant de voir Dak Prescott (23/33, 303 yards, 4TD) trouver Michael Gallup pour une sublime réception de touchdown (27-13). Avec un nouveau coup de pied (27-16), Washington continue de s’accrocher au score même si les Cowboys ajoutent également un field goal pour mener 30 à 16 et surtout s’envolent au score sur une superbe réception acrobatique de Gallup (37-16).
Le receveur des Cowboys est définitivement la star de ce match avec un nouveau touchdown de 45 yards quelques actions après (44-16). Les texans ajoutent un field goal (47-16) qui leur permettra de garder la tête du classement aux nombres de points marqués cette saison. La belle affaire…
Jacksonville Jaguars (6-10) – Indianapolis Colts (7-9) : 38-20
Dans un match sans enjeu mais plaisant, Jacksonville a su faire la différence en seconde mi-temps grâce à sa défense qui a arraché par deux fois la balle des bras de Jacoby Brissett (12/25, 162 yards, 2 fumbles) et en permettant aux Jaguars d’enchaîner 14 points pour mener alors 38 à 20. Un avantage conséquent et qui permet aux Jaguars de finir l’année sur une bonne note. Côté Colts, après un début prometteur, la fin de saison avec Brissett laisse plus que songeur pour l’avenir s’il reste le titulaire au poste de quarterback…
La première mi-temps est plaisante du côté de Jacksonville avec deux équipes qui se sont rendues coup pour coup (seulement 1 punt !) dans ce premier acte. Après un field goal de chaque côté (3-3), ce sont les Colts qui frappent en premier avec un touchdown au sol (3-10) pour Marlon Mack (15 courses, 77 yards, 2TD).
Un avantage de courte durée puisque sur les deux drives suivants, les locaux ajoutent un field goal et un touchdown (13-10) par l’intermédiaire de Keelan Cole (3rec, 67 yards, 1TD) après une série de 90 yards. Indianapolis réagit immédiatement avec un doublé de Mack (13-17) et un field goal (13-20) successif à une interception de Darius Leonard. Les Jaguars parviennent tout de même à se rapprocher au score juste avant la mi-temps en remontant suffisamment de terrain en 39 secondes pour voir Josh Lambo réussir un field goal de 56 yards (16-20).
Jacksonville reprend sur son rythme d’avant coupure avec un drive parfait conduit par Gardner Minshew (27/39, 295 yards, 3TD, 1INT) : 80 yards remontés, 7 minutes de possession et un touchdown (24-20) pour Ryquell Armstead. Après quatre punts, Jacksonville fait la différence avec sa défense en faisant perdre deux fois de suite la balle à Jacoby Brissett. Sur la première, Yannick Ngakoue provoque le fumble et voit son coéquipier Calais Campbell le récupérer pour parcourir 8 yards et offrir le touchdown de la gagne à son équipes (31-20). La seconde permet à l’attaque des locaux d’être parfaitement placée et d’enchaîner avec un touchdown (38-20) à la réception pour Dede Westbrook.
Denver Broncos (7-9) – Oakland Raiders (7-9) : 16-15
Une chose que l’on ne pourra pas reprocher aux Raiders cette saison, c’est leur panache. Menés de 13 points au début du dernier quart, et se sachant déjà éliminés de la course aux playoffs, les Raiders n’ont rien lâché et ont fait peur aux Broncos en marquant sur une passe de Derek Carr (29/46, 391 yards, 1TD) pour Hunter Renfrow (6rec, 102 yarrds, 1TD) à 5 secondes de la fin pour revenir à 16-15. Plutôt que d’infliger une prolongation inutile à ses joueurs, John Gruden a décidé de tenter la conversion à 2 points pour l’emporter.
Malheureusement pour Oakland, l’attaque se casse une nouvelle fois les dents sur la défense de Denver en zone de vérité et voit donc leurs adversaires du soir l’emporter mais également passer devant eux au classement de l’AFC Ouest. Un scénario pas vraiment imaginé après les débuts difficiles des Broncos et les belles victoires des Raiders en début de saison. Quoiqu’il en soit les deux équipes ont des motifs d’espoir pour la saison prochaine.
Denver a bien justifié son statut de meilleure défense en red zone lors de ce match. Les Broncos ont vu 3 fois Oakland atteindre les 20 yards adverses mais pour ne repartir qu’avec 3 points au compteur (0-3). Une performance XXL à l’image de ces 4 tentatives stoppées par les locaux dans leur 5 yards et en goal line.
Et il fallait bien ça pour aider Denver, car l’attaque a ramé en début de match en enchaînant les punts. Probablement « boosté » par les performances de ses partenaires défensifs, l’attaque a fini par avancer avec un field goal (3-3) et un touchdown lancé par Drew Lock (17/28, 177 yards, 1TD) pour Beck sur leur dernier drive (10-3) avant la mi-temps.
Après plusieurs punts pour la reprise, ce sont les Broncos qui remettent des points en premier avec deux field goals (16-3). Côté Oakland, les Raiders continuent à se casser les dents sur la défense adverse en se contentant par deux fois de field goals (16-9) malgré les yards accumulés et les entrées dans la zone rouge adverse. Un constat confirmé quand à 2 minutes de la fin, Oakland ne parvient pas à convertir une 4&4 pour continuer d’espérer. Mais en ratant un field goal de 57 yards à près de 2 minutes de la fin, Denver offre une dernière opportunité à son rival de division de revenir au score. Une occasion que les visiteurs ne saisiront donc pas complètement. Denver peut remercier sa défense car l’attaque n’a pas confirmé en seconde mi-temps sa bonne fin de première mi-temps.
Los Angeles Rams (9-7) – Arizona Cardinals (5-10-1) : 34-21
Los Angeles finit sur une bonne note sa saison, des deux côtés du ballon, et pourra sans doute regretter un début de campagne très moyen car sur le papier, les Rams semblaient pouvoir batailler pour les playoffs. Côté Cardinals, finir la saison sur une défaite peut laisser un goût amer mais les progrès offensifs sous la houlette de Kliff Kingsbury peuvent laisser rêveur pour la suite.
Si le match commence bien pour Los Angeles avec un field goal (3-0), une drôle de tentative ratée sur punt permet aux Cardinals de se lancer dans leur match avec deux jeux après une passe de touchdown (3-7) de Kyler Murray (26/42, 325 yards, 2TD, 2INT) pour Dan Arnold (4rec, 76 yards, 1TD).
Les locaux reviennent cependant rapidement au score avec un touchdown (10-7) de Malcolm Brown et en provoquant une perte de balle d’Arizona dans ses 20 yards. Derrière, il ne faut que quelques passes à Jared Goff (29/45, 319 yards, 3TD) pour trouver Cooper Kupp (7rec, 99 yards, 1TD) pour le touchdown (17-7). Les visiteurs limitent la casse avant de rentrer au vestiaire avec un field goal (17-10).
Arizona revient même au score après un drive de 88 yards mené de main de maître par Murray et conclut en touchdown (17-17) par Damiere Byrd. Mais Jared Goff et les Rams répondent du tac-o-tac avec une série de 75 yards où le quarterback californien finit par trouver Tyler Higbee dans la end zone (24-17). C’est la défense des Rams qui fait définitivement pencher le match en faveur des locaux lorsque Tyler Rapp intercepte une nouvelle fois Murray. Derrière, c’est Robert Woods qui est trouvé à la réception pour le touchdown. Ça fait 31 à 17 et les Cardinals semblent définitivement abattus.
Kenyan Drake tentera bien de redonner espoir aux siens avec un touchdown (31-24) à 4 minutes de la fin mais la gestion du chrono des Rams et un dernier drive sans temps pour remonter ne permettra pas aux Cardinals de revenir au score.
Coup d’envoi à 19 heures
Minnesota Vikings (10-6) – Chicago Bears (8-8) : 19-21
Assuré de finir sixième et dernier qualifié de la NFC, Mike Zimmer a pris la sage décision de reposer la quasi totalité de ses titulaires pour cette rencontre. Le début de match est marqué par un grand Boone puis un pschitt. Après une course de 59 yards, Mike Boone (17 courses, 148 yards, 1TD, 1 fumble) enchaine un fumble, puis une passe mal captée qui finit en interception. Les Bears n’en profitent pas et n’inscrivent que deux fields goals, 0-6. Les Vikings continuent de faire des cadeaux, en concédant un safety. Après un échange de field goal, Boone signe une nouvelle grosse course pour permettre à Minnesota de revenir juste avant la mi temps, 6-11.
Mitch Trubisky (26/37, 207 yards, 1 fumble) se montre incapable de porter son équipe, Chicago décide de donner la balle à David Montgomery (23 courses, 113 yards, 1TD). 8 courses plus tard, les Bears inscrivent le premier touchdown du match, 6-18. Symbole de saison, Trubisky échoue sur QB sneak en 4&1. Minnesota en profite et Boone ramène une fois de plus les Violets dans le match, 13-18. Après un nouveau field goal, Minnesota force un fumble sur Trubisky. Les Vikings inscrivent leur quatrième field goal et prennent l’avantage pour la première fois du match, à 5 minutes de la fin, 19-18. En 4&9 sur les 50 yards, le quarterback de Chicago sauve son match et trouve Riley Ridley (3 réceptions, 54 yards) qui s’arrête sur les 17 yards des locaux. Les Bears mangent le chrono et Eddy Pineiro réussit le field goal à 22 yards, 19-21 score final.
Buffalo Bills (10-6) – New York Jets (7-9) : 13-6
Sous une pluie battante, les Bills avaient décidé de ne pas prendre le moindre risque et de mettre rapidement leurs titulaires au repos puisque le match était sans enjeu pour eux. Josh Allen (3/5, 5 yards) n’a donc joué que deux séries avant de laisser la place à Matt Barkley (18/35, 232 yards, 2 int). Une rencontre laborieuse, marquée par les punts et les interceptions, plus nombreux que les actions d’éclat.
Il a fallu attendre le quatrième quart-temps pour avoir droit au premier touchdown du match, par Jamison Crowder (8 rec, 66 yards, 1 TD) sur une passe de Sam Darnold (23/36, 199 yards, 1 TD, 1 int) pour le 10-3 en faveur des visiteurs. Et puis… c’est tout, ou presque. Encore des punts, un field goal de chaque côté (6-13), et le retour au sec. Au bout de l’ennui, New York décroche sa septième victoire de la saison. Flatteur pour Adam Gase et son groupe, qui n’a pas forcément de quoi pavoiser après avoir tant peiné à battre des remplaçants. La ligne a encore peiné à ouvrir la route pour Le’Veon Bell (16 courses, 41 yards). Au moins, la défense a assuré l’essentiel.
Tampa Bay Buccaneers (7-9) – Atlanta Falcons (7-9) : (22-28, a.p.)
Comme un symbole de sa saison, Jameis Winston (13/24, 201 yards, 2 TDs, 2 int) a lancé une interception retournée pour un touchdown par Deion Jones sur la toute première action de la prolongation. Le 30e interception du quarterback des Buccaneers est le point final de l’année pour sa franchise.
Tampa a joué sur son rythme habituel : effréné et décousu. Menés 10-0 avant de marquer trois touchdowns dans le second quart pour mener 22-16, les Floridiens n’ont plus inscrit le moindre point en seconde mi-temps. Le temps pour Atlanta de marquer deux field goals, avant de se faire offrir la victoire sur la première action de la période supplémentaire.
Quelques jours après la confirmation de Dan Quinn pour la saison prochaine, les Falcons ont frisé la correctionnelle, en retombant dans tous leurs travers. Une faible ligne offensive qui a laissé Matt Ryan (30/51, 313 yards, 1 TD) se faire sacker 6 fois et n’a pas vraiment aidé le jeu au sol, limité à 2,9 yards par course. Pendant ce temps, la défense d’Atlanta a laissé les coureurs de Tampa se balader au rythme de 6,5 yards par course. Ronald Jones (11 courses, 106 yards) s’est régalé. Breshad Perriman (5 rec, 134 yards, 1 TD) aussi. Mais Jameis Winston a encore tout fait capoter. À sa décharge, il n’a pas été aidé par Matt Gay, qui a manqué trois field goals. Des points égarés qui pèsent très lourd sur le résultat final.
Cincinnati Bengals (2-14) – Cleveland Browns (6-10) : 33-23
Cincinnati a finalement remporté le duel, se montrant régulier là où Cleveland n’a brillé que par de grosses actions. Après avoir été cueillis à froid, les Bengals ont pris le commandement pour ne jamais le lâcher. Malgré quelques frayeurs défensives, ils ont su marquer quand il le fallait et n’ont jamais vraiement été inquiétés par les Browns.
Pris au débotté, les Bengals ont joué le chaud et le froid en première mi-temps. 90 secondes de jeu, et touchdown de Baker Mayfield (QB12/27, 279 yards, 3 INT) à Damion Ratley (WR, 2 rec, 64 yards, 1 TD) de 46 yards sur la première passe de la partie. Mais Cincinnati prend immédiatement le relais et parait écraser le match. Réguliers, bons en troisième tentative (6/7, puis 9/14), faisant briller leurs individualités, consistants en défense, les tigres sont aux commandes. Andy Dalton (QB, 16/28, 190 yards, 1 TD, 1 INT), excellent game manager, trouve C.J. Uzomah (TE, 5 rec, 25 yards, 1 TD) dans la peinture, avant qu’un Joe Mixon (RB, 26 courses, 162 yards, 2 TDs – 1 rec, 14 yards) flamboyant et Dalton lui même n’alourdissent le score au sol (13-7).
Joe Mixon making everyone miss on this 41-yard run. #SeizeTheDEY @Joe_MainMixon
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Pourtant les Bengals sont plusieurs fois mis en défaut sur de grosses actions et s’exposent. Après un field goal, Mayfield réédite son entame de match et trouve Jarvis Landry (WR, 2 rec, 82 yards, 1 TD) pour un touchdown de 56 yards. Pas à l’abri, les tigres rentrent au vestiaire avec 4 points d’avance, 20-16.
Cincinnati reprend sur de bonnes bases, et gère son avance en seconde période. Un field goal, une seconde interception de Darius Phillips (CB, 1 tkl, 3 PD, 2 INT), un nouveau touchdown de Mixon, à 30-16 tout va bien. Mais toujours fiables sur les gros jeux, les défenseurs encaissent un score sur une réception miracle signature de Odell Beckham (WR, 3 rec, 81 yards, 1 TD) sur 4&20. Pas suffisant pour Cleveland qui, à court de temps morts et de temps tout court, finit par encaisser les 3 points qui rendent le match hors de portée (33-23). Dans le rush, Mayfield lance la dernière interception de la partie. Celle-ci clôt la rencontre. Maintenant direction la draft !
Résumés par : Matthieu Pasquier, Brice Duhamel, Raphaël Masmejean et Alain Mattei