Eagles – Patriots (10-17) : New England triomphe dans un sommet défensif

Les défenses ont dominé ce match, et celle des Patriots a eu le dernier mot.

Philadelphia Eagles (5-5) – New England Patriots (9-1) : 10-17

Un match défensif était attendu, et c’est exactement ce que les Eagles et les Patriots ont donné dans cette affiche de la semaine 11. Les joueurs de New England ont profité des rares opportunités offensives pour inscrire 17 points d’affilés et tenir cette avance jusqu’à la fin du match.

Alors que la dernière confrontation avait fini en orgie offensive lors du Superbowl 52, aucune des équipes n’a dépassé les 300 yards dans ce match (298 pour les Patriots contre 255). La faute à deux quarterbacks dépassés par les événements et des coureurs complètement inoffensifs.

Si les Eagles ont eu l’occasion de revenir à hauteur à une minute de la fin, c’est une action caractéristique de ce match qui a mit fin aux espoirs des joueurs de Philadelphie : un mauvais lancer de Carson Wentz (20/40, 214 yards et 1 TD), et un drop de Nelson Agholor (40 yards) qui coûte encore une potentielle victoire à son équipe.

Les Eagles démarrent fort

Dès la première action du match les Eagles vont obtenir une énorme progression avec une interférence sifflée contre Jason McCourty, qui se traduira par l’ouverture du score. Mais c’est le troisième drive des Eagles qui va permettre aux Eagles de prendre le contrôle du match, avec 16 actions pour 90 yards et près de 10 minutes conclut par un touchdown de Dallas Goedert (36 yards en 3 réceptions et 1 TD), symbole du bon début de match de Philadelphie. (10-0)

Mais alors que le match semble sous contrôle, et que Tom Brady (26/47, 216 yards) ne trouve pas de solutions, c’est la défense des Patriots qui va sonner la révolte. Durant les trois derniers drives de cette première mi-temps, elle ne concédera que 8 yards en 10 actions (et une perte de balle), suffisante pour remettre les Patriots dans la course.

Les Patriots n’arrivent pas à conclure

Cependant l’attaque n’a pas la même réussite de son côté. Sous la coupe d’un Brady qui va louper 14 passes en première mi-temps (record en carrière), les trois incursions en zone rouge ne résulteront que sur des field goals. Par conséquence, les Patriots restent derrière à la mi-temps avec 1 point de retard (10-9).

Durant cette première mi-temps aucune des deux équipes n’a dépassé les 150 yards, et seuls les Eagles ont trouvé la end-zone. Cela illustre la domination des escouades défensives dans cette première mi-temps, laissant le suspens entier pour le second acte.

Edelman le quarterback

Au retour des vestiaires les Patriots vont faire la différence sur une action made in Patriots, avec une passe de Julian Edelman pour Phillip Dorsett, qui profite d’une couverture très passive de Ronald Darby. (17-10).

Cette action est le seul rayon de soleil de ce trosième quart-temps. La suite ? Six punts, trois de chaque côté et l’impression que les attaques pourraient jouer toute la nuit sans marquer le moindre point. Côté Eagles Carson Wentz est abandonné par ses receveurs et semble en perte totale de confiance, alors que le jeu de course peine en l’absence de Jordan Howard. Côté Patriots la ligne offensive est toujours inconstante, et le jeu de course ne s’est pas montré du match.

Les Eagles tentent le tout pour le tout

Après un total final de 10 punts d’affilés, les Eagles vont enfin passer à la vitesse supérieure et tenter de remporter ce match. Après une belle passe pour J.J. Arcega Whiteside et un petit coup de pouce de la défense de Boston, ils se sont retrouvés au milieu du terrain avec la possibilité d’égaliser dans ce match avec un touchdown.

Mais Nelson Agholor relâche la balle qui aurait pu offrir la prolongation à son équipe, Philadelphie s’enfonce dans la crise alors que les Patriots continuent leur bonne saison comptable, même si l’attaque reste inquiétante.

 

 

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