Après l’abysse des années Hue Jackson, les Browns ont intégralement renversé la tendance et sont désormais le sujet brûlant de la ligue. A l’image de son quarterback forte tête Baker Mayfield, Cleveland affiche désormais le talent et l’attitude. Et justement cela ne va pas sans attirer quelques comparaison entre Mayfield et un ancien grand de la NFL, Brett Favre (Packers, Jets, Vikings).
Le general manager des Browns John Dorsey, qui a connu Favre aux Packers, mais aussi Odell Beckham (WR) ont insisté sur les ressemblances entre les deux lanceurs. L’ancien general manager de Green Bay, Ron Wolf, dont le fils est assistant GM à Cleveland, est d’accord
« Absolument », assure Wolf au Akron Beacon. « Il [Mayfield] a un style de lancé similaire. Il dégage énormément de confiance en lui, dans son habilité à faire marcher les choses, à rentrer et gagner le match, et c’est ce qu’il a fait. Imaginez si il avait été titulaire en début de saison dernière. Il auraient pu avoir une saison positive. »
Un héritage partagé
Et le principal intéressé ? Favre est d’accord. Mais Mayfield n’est pas le seul qui lui rappelle le bon vieux temps.
« Il n’y a pas de débat, Baker peut atteindre les étoiles. » a dit Favre. « Je pense que son style de jeu, et j’ai entendu la même chose concernant Patrick Mahomes des Chiefs, je suis d’accord avec les deux, que leur style de jeu – si vous deviez choisir un ancien joueur – serait surement comparable au mien. »
Comme le numéro 4 en son temps, les deux jeunes dynamitent le jeu, notamment avec leurs improvisations.
« Une play action feintée jamais vue avant, un retournement, une remise ou un saut par dessus trois défenseurs, ou rentrer la tête et aller chercher le yard en plus. Ce sont ces choses qui sont inattendues, et qui deviendront peut être attendues avec des gars comme Baker ou Mahomes. Jouer [quarterback] comme je l’ai joué ou comme Baker et Mahomes le jouent, c’est juste avoir ce petit sixième sens en plus. »
Des situations comparables
Et au delà des comparaisons de personnes, les deux lanceurs ont aussi vécu des situations comparables avec leur équipe. Mayfield a ranimé une franchise moribonde tout comme Favre était arrivé dans une Green Bay bien morose en 1992. Pour remmener la franchise en playoffs dès 1993, être nommé trois fois d’affilée MVP de la ligue, participer à deux finales et ramener un titre à Title Town.
« J’étais si naïf, je ne réalisais pas comme ça peut être difficile, et je m’en foutais », se souvient Favre. « Je me disais juste « Hey, c’est le moment de s’amuser, je n’ai rien à perdre. » J’ai le sentiment que Baker a cette mentalité, et c’est exactement ce dont vous avez besoin dans cette situation. »
« Il est le meilleur ajout [pour les Browns] comme j’étais le meilleur ajout – vous ne le savez pas sur le moment – mais j’étais le meilleur ajout pour Green Bay à cette époque, parce que j’avais cette attitude ou je me disais ‘et puis zut !' »