Vers une classe de Hall of Famers élargie en 2020 ?
La cérémonie d’intronisation au panthéon de la ligue sonne les trois coups de la saison de football. Si l’on connait déjà les heureux élus pour cette année, les regards sont déjà tournés vers 2020 et les célébrations pour le centenaire de la NFL.
Lors d’une intervention lundi à la radio SiriusXM, le président de l’instance David Baker a révélé qu’une classe de 20 personnes intronisées a été provisoirement approuvée pour l’année prochaine, au lieu des huit actuelles. Cinq joueurs de l’ère moderne seraient sélectionnés parmi les 15 finalistes, ainsi que 10 séniors, 3 contributeurs et 2 entraineurs.
L’idée doit encore être transmise et votée par le conseil plus tard cette année. Si les vainqueurs sont si peu nombreux, ce n’est que pour choisir les meilleurs, mais au fil des années, plusieurs joueurs, entraineurs ou contributeurs méritants sont passés à travers les mailles du filet. Et pour rééquilibrer l’ordre des choses, cette décision a été prise.
« Cela devrait être difficile de s’en sortir. Mais il y a des gars au fils des ans, nous avons eu plusieurs gars dans toutes les équipes de décennies, qui ne sont pas au Hall Of Fame. C’est une opportunité avec le centenaire qui approche », David Baker au micro de Sirius XM.
Si cette décision venait à être entérinée définitivement, des joueurs comme Isaac Bruce, Tony Boselli ou Steve Atwater pourraient bénéficier de cette classe élargie.
.@ProFootballHOF President & CEO David Baker tells us that as a part of the league's 100th anniversary, the HOF Class of 2020 could expand to 20 inductees. #NFL100
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— SiriusXM NFL Radio (@SiriusXMNFL) July 2, 2019
Pat Bowlen sera bien honoré lors de la prochaine cérémonie du Hall of Fame
D’après Mike Klis de 9News.com, la famille du propriétaire des Broncos recevra bien la bague et la veste dorée en aout prochain lors de la cérémonie à Canton. Bowlen a été élu en février dernier mais est décédé en juin, faisant de lui le premier hall of famer à mourir entre son élection et son intronisation.
En règle générale, l’institution ne remet pas les représentations matérielles aux familles des personnes intronisées à titre posthume, car elle ne veut pas que la famille se batte pour les artefacts ou les vendent. Pour Bowlen, le cas est différent car la production des objets avait déjà commencé. La famille exposera les biens dans une vitrine au siège de la franchise pour que les fans puissent en profiter.
Mark Davis milite pour une reconnaissance à titre posthume
Mais cette situation ouvrira-t-elle la boite de Pandore ? Par l’intermédiaire de Paul Gutierrez d’ESPN.com, le propriétaire des Raiders, Mark Davis, s’est dit heureux pour la famille Bowlen et espère que les autres bénéficieront du même traitement.
« Je crois que David Baker et le Hall of Fame ont pris la bonne décision et je crois que cela ouvre la porte à la possibilité de reconsidérer l’attribution des bagues et vestes aux familles de tous les défunts. Cela ouvre la porte pour d’autres famille, comme Junior Seau ou Kenny Stabler », a-t-il déclaré.
Davis martèle ce message depuis des années, et le cas Bowlen donne de l’eau à son moulin. Il a indiqué qu’il ferrait pression pour inverser la tendance s’il parvient à rassembler quelques autres propriétaires et la ligue elle-même pour rejoindre sa cause.
« Il n’y a aucune raison pour que j’aie la bague de mon père et Bruce Allen n’ait pas la sienne. En tant que nouveau membre du comité du Hall of Fame des propriétaires de la NFL, je continuerai à défendre les intérêts des familles. »
Nouveau départ pour John Ross (Bengals)
Après deux premières années décevantes, le receveur de Cincinnati veut faire taire les critiques et déborde d’énergie avant d’attaquer la préparation estivale.
À l’image de son équipe qui a chamboulé beaucoup de pièces au cours de l’inter-saison, le joueur de troisième année veut « tout recommencer », et cela passe aussi par un changement de numéro. Ross s’apprête à laisser son n°15 au profit du 11, mais l’échange n’est pas aussi simple que cela. Pour accepter la demande, la NFL exige que le joueur rachète tous les maillots portant l’ancien numéro, un processus suivi par le natif de Long Beach.
« C’est toujours dingue. Mais c’est quelque chose qui me passionne. Ce n’est pas comme si j’achetais quelque chose qui est inutile ou que je jetterais. Je vois ça comme si quelqu’un d’autre achetait un collier de diamant ou quelque chose comme ça. Je veux vraiment le faire, je fais ça pour vivre. Ce n’est pas comme si c’était un gaspillage d’argent. Tout est planifié et quelque chose que je voulais faire, » a-t-il déclaré à Paul Dehner de theathletic.com.
Ne reste plus qu’à joindre la parole aux actes. Ses performances sur le terrain seront plus importantes qu’un simple changement de numéro.
Randy Gregory (Cowboys) espère revenir rapidement
Le camp d’entrainement des Cowboys démarre le 27 juillet et le Defensive End espère bien en faire partie.
Controlé positif pour la quatrième fois en février, il a été suspendu dans la foulée pour une durée indéterminée. Mais selon David Moore du Dallas Morning News, Gregory devrait soumettre à la ligue, sous une dizaine de jours, les documents nécessaires à sa réintégration dans l’effectif. Toutefois, compte tenu de sa récidive, il serait étonnant que la NFL fasse preuve de clémence. Les Cowboys espèrent quant à eux un certain degré d’indulgence qui permettrait à son joueur de participer aux entrainements et aux rencontres de pré-saison, même s’il devait être suspendu pour la saison régulière. Ils s’appuient sur le fait qu’il n’aurait manqué aucun test de dépistages de drogues pendant cette période.
La franchise texane croit vraiment au potentiel de son joueur puisqu’il l’on prolongé jusqu’en 2020. L’an dernier, il a disputé 14 rencontres, soit autant qu’au cours de ses trois premières années.
Kyle Rudolph (Vikings) revient sur les difficultés de son équipe en prime time
Après un exercice 2018 compliqué avec quatre défaites à la clé contre les Rams, Saints, Bears et Seahawks dans les rencontres en soirée, le tight end de Minnesota pense que le résultat négatif de ces confrontations est dû à la qualité des adversaires rencontrés. Invité dans le podcast PFT PM, il s’est exprimé sur la question :
« Je pense que c’est simplement parce que lorsque vous jouez aux heures de grande écoute, tout est magnifié. À moins d’y aller et de gagner tous les matchs en prime time, ce qui est difficile parce que si vous jouez en prime time, vous jouez probablement contre quelqu’un de plutôt bon, a-t-il déclaré.
Dans le fond, Rudolph n’a tort. Au cours des quatre défaites, les Vikings se sont heurtés à des équipes qui sont allées en playoffs dont les deux finalistes NFC, et il essaye de dédramatiser la situation :
« Avec coach Zimmer, nous avons été plutôt bons dans les matchs en prime time au cours des cinq dernières années. Vous faites tant de chose pour garder votre routine et tout le reste, mais au bout du compte, ce n’est que du football. On sort, qu’on joue à 12h ou 19h30, on va jouer au football et on essaie d’être meilleur que l’équipe en face ce soir-là. »
Cette saison, Minnesota a encore cinq rencontres au programme dans cette tranche horaire, mais aura du temps pour se préparer et peaufiner les réglages, la première rencontre aux heures de grande écoute n’étant programmée qu’en semaine 8 face à Washington. À ce moment-là, l’équipe aura développé son identité de jeu, un autre point que Rudolph a fait valoir. En 2017, les Vikings avaient un style de jeu clair, des certitudes, choses qui leur manquaient l’an dernier. Mieux vaut pour eux, les gros morceaux s’enchaineront derrière avec trois déplacements en semaine 10, 13 et 15 chez les Cowboys, Seahawks et Chargers, avant de recevoir l’ennemi Packers pour l’avant-dernier match de saison régulière.
Jeffery Simmons (Titans) recommence à courir
Simmons a déchiré son ligament croisé antérieur en février dernier lors d’un entrainement en vue de la draft, et sa probable absence pour toute la saison 2019 n’a pas empêché Tennessee de le sélectionner au premier tour. Sa rééducation suit son cours et le rookie a déclaré récemment qu’il « ne forcerait rien » pour précipiter un retour, mais qu’il faisait des progrès sans chercher à pousser les choses plus que nécessaire. Son objectif étant de retrouver la santé.
« Je ne précipite rien. Si je ne joue pas cette année, ça me convient, mais mon objectif est d’être en bonne santé dans le futur et celui de mon équipe. Il n’y a pas de date précise quand je peux revenir. Tous les jours je viens travailler et je me mets à l’esprit ‘je veux revenir aujourd’hui’. C’est comme ça que je travaille tous les jours et que j’essaie de m’améliorer, a-t-il déclaré à Erik Bacharach du Nashville Tennessean.
Ses efforts et son état d’esprit commencent à porter leurs fruits. Le defensive tackle a posté une vidéo sur son compte Instagram où on le voit courir.
Jeffery Simmons just posted this on Instagram. Looks like the rehab is going great. pic.twitter.com/YYMjx9CGLd
— Titans Tape (@TitansTape) July 3, 2019
La vidéo n’est pas longue, mais le fait qu’il ait été autorisé à courir est un pas important dans sa guérison. Toutefois, le chemin est encore long et chaotique, il ne s’agit que d’une simple course en ligne droite, sans changement de direction. Cela ne signifie en aucun cas qu’il sera prêt pour l’ouverture du camp d’entrainement des Titans qui s’ouvre le 22 juillet pour les rookies.