L’équipe type de la semaine 16 : 99 sur 100 pour Andre Roberts et Dwayne Harris

Attaque Quarterback : Russell Wilson, Seattle Seahawks (18/29, 271 yards, 3 touchdowns) Mis sous pression à de nombreuses reprises par la défense de Kansas City, Russell Wilson est parvenu la...

Attaque

Quarterback : Russell Wilson, Seattle Seahawks (18/29, 271 yards, 3 touchdowns)
Mis sous pression à de nombreuses reprises par la défense de Kansas City, Russell Wilson est parvenu la plupart du temps a y échapper avec notamment un 3/4 pour 101 yards et un touchdown sur les passes de plus de 20 yards et une évaluation finale de 127,2.

Running back : Nick Chubb, Cleveland Browns (19 portés, 112 yards)
Le rookie sorti de Georgia a crevé l’écran pour sa première saison chez les pros et cela particulièrement en semaine 16. Sa capacité à faire avancer l’attaque de Cleveland malgré la pénétration des défenseurs de Cincinnati a été déterminante puisqu’il a gagné en moyenne par porté 5,26 yards après contact face au Bengals qui auraient pu être renommés les Cincinnati Bowling Pins pour l’occasion.

Receveur n°1 : Antonio Brown, Pittsburgh Steelers (14 réceptions, 185 yards, 2 touchdowns)
Les Steelers vivent l’une des saisons les plus difficiles depuis bien des années, mais Antonio Brown, lui, continue à performer pour les noirs et jaunes. Le receveur avait encore sorti le bleu de travail face au Saints avec une performance ultra complète, mais cela n’a pas suffi pour battre les hommes de Sean Payton.

Receveur n°2 : Doug Baldwin, Seattle Seahawks (7 réceptions, 126 yards, 1 touchdown)
Si Russell Wilson a été aussi bon, c’est notamment grâce cette connexion qu’il entretient depuis des années avec Doug Baldwin et qui fait tant de mal aux défenses adverses. Le receveur trouve toujours le moyen de donner une solution à son quarterback lorsque celui-ci est sous pression et un Doug Baldwin ouvert était plus que bienvenu face aux Chiefs.

Receveur n°3 : T.Y. Hilton, Indianapolis Colts (7 réceptions, 138 yards)
On parle souvent de l’effet Andrew Luck depuis le retour au jeu du quarterback, mais s’il est une superstar dont on ne parle pas à sa juste valeur, il s’agirait de T.Y. Hilton. Il change totalement le visage de l’attaque des Colts et est autant dangereux en tant que menace profonde qu’en receveur de possession. Ah oui, et il n’a pas pu s’entraîner lors des 3 dernières semaines à cause de plusieurs blessures.

Tight end n°1 : Chris Herndon, New York Jets (6 réceptions, 82 yards, 1 touchdown)
Drafté au 4e tour en avril dernier, Chris Herndon a été parfit pour Sam Darnold en semaine 16 en captant les ballons lancés dans sa direction avec notamment une réception exceptionnelle à une main dont il a réussi à garder la position malgré le gros choc qui a suivi.

Ligne offensive : Cleveland Browns
Si Bob Wylie coachait à Indianapolis, on aurait dit qu’il devait être content de ses poulains après la sortie sans sack autorisé face à Cincinnati. Mais puisqu’on parle de Cleveland, on va dire qu’il devait être contents de ses chiots. C’est d’ailleurs probablement l’animal qui correspond le mieux pour définir un lineman offensif …

Défense

Defensive tackle : Aaron Donald, Los Angeles Rams (7 plaquages, 3 sacks)
3 sacks de plus, ce qui porte son total à 19,5. Jamais un defensive tackle n’avait réussi une telle performance, mais il faudra bien ça en playoffs à cette défense des Rams qui alterne le chaud et le froid depuis le début de la saison.

Defensive tackle : Chris Jones, Kansas City Chiefs (3 plaquages, 1,5 sack)
Pour la 11e semaine consécutive, Chris Jones est parvenu a sacker le quarterback adverse et compte désormais 15,5 sacks en 2018. Un totale monstrueux pour un joueur qui s’affirme être l’un des meilleurs pass rushers de la ligue en alternant en les postes de defensive end et de defensive tackle.

Defensive end : Randy Gregory, Dallas Cowboys (3 plaquages, 1 sack, 1 fumble forcé, 1 fumble recouvert)
Un début de carrière difficile hors terrain, parfois un peu tête à claque à cause de son manque de discipline sur le terrain, mais tellement efficace sur le pass rush depuis quelques semaines. Randy Gregory remonte en flèche dans les cœurs des fans des Cowboys avec la meilleure performance de sa carrière qui a bien aidé les hommes de Jason Garrett à décrocher le titre de division.

Defensive end : Jadeveon Clowney, Houston Texans (9 plaquages, 1 sack, 1 passe déviée, 1 fumble forcé)
Jadeveon Clowney est une entreprise de démolition à lui tout seul, a one man wrecking crew comme on dit en anglais. Que ce soit face à la course où sur le pass rush, le seul moyen de freiner Clowney, c’est de jouer à l’opposé du pass rusher des Texans. Et à l’opposé, il y a J.J. Watt. Pas franchement très encourageant pour une attaque. Ça aurait d’ailleurs dû suffire face aux Eagles, mais c’était sans compter sur les errements du backfield défensif des Texans.

Linebacker n°1 : Jaylon Smith, Dallas Cowboys (10 plaquages, 2 passes déviées)
Avec toutes les histoires d’arrestation que la NFL connait, il faut parfois aussi saluer les joueurs qui sont des exemples et qui portent hauts les couleurs de leur équipe et de la ligue. Jaylon Smith en est un d’exemple, de travail et d’abnégation entre autres. Après s’être pratiquement détruit le genou lors du Fiesta Bowl, son dernier match universitaire, il s’est battu. On a parfois dit de lui qu’il n’était plus le même joueur, plus autant explosif. Il n’en a eu cure et le voilà considéré comme l’un des meilleurs linebackers de cette saison 2018.

Linebacker n°2 : Bernardrick McKinney, Houston Texans (4 plaquages, 2 passes déviées, 1 interception)
Houston a perdu face à Philadelphie, mais Bernardrick McKinney a encore été énorme pour les Texans. Le linebacker a particulièrement été inspiré en couverture avec une passe déviée dans le coin de la end zone pour éviter un touchdown et une interception.

Linebacker n°3 : Genard Avery, Cleveland Browns (4 plaquages, 1 passe déviée)
On encense souvent Myles Garrett pour sa capacité à faire augmenter le niveau de jeu de la défense des Browns, mais il ne faut pas oublier les autres éléments de cette escouade défensive qui abattent un travail considérable. Genard Avery a été excellent en semaine contre la course où il a notamment aplati Joe Mixon à deux reprises derrière la ligne de scrimmage.

Cornerback n°1 : Jason McCourty, New England Patriots (3 plaquages, 1 fumble forcé, 1 interception)
Beaucoup ciblé face à Buffalo, Jason McCourty a réussi sa meilleure performance de la saison afin de pouvoir fêter le premier titre de division de sa carrière. Le cornerback a notamment dévié une passe et réussi une interception pour faciliter la tâche de l’attaque de Tom Brady.

Cornerback n°2 : Carlton Davis, Tampa Bay Buccaneers (2 plaquages, 1 fumble forcé)
Ciblé à trois reprises, l’ancien d’Auburn a été très bon en couverture face aux Cowboys. Il n’a autorisé qu’une réception pour 13 yards en couverture et a été l’un des meilleurs élément de la défense des Bucs en réussissant la meilleure performance desa jeune carrière.

Free safety : Kevin Byard, Tennessee Titans (9 plaquages, 1 interception)
Il y a quelques semaines, on pouvait dire que Kevin Byard réussissait une deuxième bonne saison consécutive, mais que 2018 n’avait pas le côté flashy de 2017. Eh bien on repassera car le safety des Titans donne le tournis aux quarterbacks adverses depuis quelques semaines et rappelle qu’il faudra compter sur lui pour les prochaines années.


Strong safety : Jabrill Peppers, Cleveland Browns (4 plaquages)
En couverture profonde, on ne peut pas dire que Jabrill Peppers soit très impressionnant, mais depuis que son travail est plus concentré dans la boîte, le safety des Browns est l’un des meilleurs atouts défensifs de la franchise du Nord de l’Ohio. Que ce soit sur la course, sur le blitz où sur des passes courtes, l’ancien Wolverine rase tout sur son passage.

Équipes spéciales

Kick returner : Andre Roberts, New York Jets et Dwayne Harris, Oakland Raiders
Deux hommes pour deux retours de 99 yards. L’un pour la constante menace qu’il est sur les retours de coups de pied depuis le début de la saison et l’autre pour son culot de récupérer un ballon au sol, entouré de joueurs adverses et de le retourner pour un touchdown. 99 fois sur 100, il aurait été plaqué directement et on aurait conspué Dwayne Harris pour sa mauvaise décision.

Partagez cet article sur : Twitter Facebook
Afficher les commentaires