Après les oppositions de style de samedi, la soirée de dimanche va proposer des duel plus traditionnels entre des équipes présentant beaucoup de similarités.
Les Texans continuent leur première aventure en playoffs avec un déplacement à Baltimore face à un groupe qui dispute ses quatrièmes playoffs consécutifs. Le week-end se terminera avec le remake du match de la semaine 13 entre les Giants et les Packers que les champions en titre avaient gagné sur un field goal à la dernière seconde.
Coup d’envoi dimanche à 19h00
Baltimore Ravens (2) – Houston Texans (3)
Une grosse défense. Un excellent jeu au sol. Un quarterback en guise de facteur X. Ces deux équipes sont bâties sur le même modèle.
Petits nouveaux dans ces playoffs, les Texans ont passé le premier tour en se basant sur leurs forces que son la défense et la course, deux secteurs ou ils occupaient la seconde place de la ligue en saison régulière. Ces deux secteurs sont aussi la spécialité des Ravens même si Baltimore est un peu en dessous de Houston dans les deux catégories. L’exécution sera donc primordiale.
Le facteur X de ce match pour les deux équipes sera le jeu aérien. Joe Flacco et T.J. Yates ont terminé la saison avec quasiment la même évaluation (80,9 contre 80,7). La meilleure cible est du côté Texans avec Andre Johnson. Le receveur a encore semblé un peu rouillé samedi dernier mais il est toujours un atout à avoir de son côté. Flacco a Torrey Smith qui est capable de tout. Le rookie a beaucoup de pression sur les épaules, surtout que Anquan Boldin risque fort de manquer la rencontre.
Flacco a pour lui l’expérience de ce genre de moments. Il n’a jamais manqué les playoffs depuis le début de sa carrière. Il ne lui manque plus qu’un match « déclic ». Est ce que ce moment est venu ?
Les coachs de Baltimore devront aussi penser à ne pas oublier d’alimenter Ray Rice en ballon dès le début du match. Un oubli qui leur a parfois coûté cher en saison régulière.
Baltimore a plus d’expérience mais pour le reste, ces deux équipes semblent à armes quasiment égales. Tout pourrait se jouer sur quelques détails, un bon drive en fin de match ou une action défensive de grande classe.
Coup d’envoi dimanche à 22h30
Green Bay Packers (1) – New York Giants (4)
Les Giants ont fait forte impression la semaine dernière face aux Falcons. Depuis plusieurs semaines, leur pass rush monte en puissance. Ca tombe bien, il va falloir être au top dans ce secteur pour inquiéter Aaron Rodgers.
Dans l’ensemble, ces deux défenses peuvent être des passoires mais elles ont aussi chacune leur point fort. Pour les New Yorkais, c’est donc le pass rush. Pour Green Bay, c’est une grande capacité à provoquer des pertes de balle. Les Packers ont volé 38 ballons en saison régulière, le meilleur total de la ligue. Un tournant ou un coup d’éclat défensif sera possible à tout moment dans ce match. Parfois « généreux » avec le ballon, les G-Men vont devoir prendre leurs précautions.
L’éloge de Rodgers et se son attaque n’est plus à faire. Le quarterback a survolé la saison régulière. Contre les Giants en semaine 13, il avait inscrit 4 touchdowns. Avec une campagne victorieuse dans sa besace, il a en plus l’expérience. Il a tout à fait les moyens de signer un nouveau grand match et de porter son équipe.
Sauf que les Giants ont tous les arguments d’une équipe qui gagne en playoffs. Au delà de leur capacité à mettre la pression sur le quarterback, ils peuvent maitriser l’horloge grâce au duo de coureurs Brandon Jacobs-Ahmad Bradshaw. Ajoutez à cela un quarterback solide et une escouade de bons receveurs et vous avez une recette pour battre n’importe qui. Se payer un favoris avec cette recette, les Giants l’ont déjà fait. Demandez aux Patriots de 2007.
Les Packers n’ont pas vraiment de jeu au sol. C’était la même chose l’an dernier avant que James Starks ne sorte de sa boite pour les playoffs. Lui ou Ryan Grant seraient bien inspirés de donner un coup de main à leur quarterback.
Champions en titre et meilleure équipe de la saison régulière, les hommes de Mike McCarthy sont favoris face à des New Yorkais parfois irréguliers. Mais attention, les Giants ne sont jamais aussi fort que lorsqu’ils sont les outsiders.