La hype Chicago s’essouffle
Avec le recul, les choses ont toujours l’air un peu différentes. Après trois victoires, les Bears soulevaient l’enthousiasme. Une grosse défense, un quarterback en progrès. Tout semblait en place. Mais Miami est passé par là, dimanche, pour calmer tout ça. Avec Brock Osweiler, et malgré une énorme occasion manquée en prolongation, les Dolphins se sont imposés. C’est tout à leur honneur. Mais cela met aussi en perspective le début de saison de Chicago : une défaite contre un Aaron Rodgers sur une jambe, des victoires accrochées contre des Seahawks en difficulté en début de saison et des Cardinals à la ramasse. Au final, seule la victoire contre Tampa était éclatante. Et la défense des Buccaneers est loin d’être une référence.
Les Bears ont toujours des belles pièces et un bel avenir. Mais tout n’ira pas si vite. Minnesota et Green Bay sont toujours les favoris de la NFC Nord.
RIP la défense des Broncos
323 yards autorisés au sol face aux Jets la semaine dernière. 270 yards, toujours au sol, ce dimanche, pour les Rams. Les Broncos sont derniers contre la course en NFL. Vingt-septièmes sur les yards autorisés sur la défense en général. Les souvenirs du Super Bowl 50 sont désormais bien lointains.
RIP la défense… tout court
Von Miller et ses coéquipiers pourront se consoler en se disant qu’ils ne sont pas seuls. Les attaques continuent de carburer à un rythme record en NFL. Le choc entre les Patriots et les Chiefs a accouché de 83 points et un seul punt.
La saison dernière, trois équipes autorisaient moins de 300 yards par match. Pour le moment, les Ravens sont les seuls à y arriver en 2018. Surtout, aucune équipe n’autorisait plus de 400 yards par match. Cette année, elles sont six !
Andrew Luck est seul au monde
Au four. Au moulin. À la caisse. À la compta. L’abattage d’Andrew Luck force le respect. Contre les Jets, le quarterback des Colts a encore du lancer 43 ballons, avec 4 touchdowns, mais aussi 3 interceptions à la clé. Pas toujours de sa faute, tant ses receveurs ont du mal à créer des espaces. Ce sont même parfois eux qui dévient le ballon vers les défenseurs. Courage Capitaine.
Dearest mother —
Vexation washes over me. While it was another tough battle, the unit was defeated by the Aircraft men. Our maneuvers were not crisp. I fired multiple ricochets from my sidearm. Yet, brewing over frustrations will accomplish little. We must press onward.
— Andrew pic.twitter.com/fC90ovroyC— Capt. Andrew Luck (@CaptAndrewLuck) October 14, 2018
Marcus Mariota n’y arrive pas
Le seuil de tolérance est passé. Jusqu’à preuve du contraire, on ne peut pas faire confiance à Marcus Mariota pour dynamiser l’attaque des Titans. 106 yards au total pour l’attaque de Tennessee ! 106 ! 11 sacks. Les Ravens ont réussi plus de sacks que Mariota n’a complété de passes. S’il traine vraiment une blessure à l’épaule gênante, il ne doit pas jouer du tout. S’il va suffisamment bien pour jouer, ces performances ne sont tout simplement pas dignes d’un titulaire NFL.
Sur le total des deux derniers matchs, Mariota est à 24/41 pour 246 yards. Les Titans n’ont pas marqué un touchdown depuis deux matchs. Inquiétant.
Les Redskins seront portés par Adrian Peterson
Quand Adrian Peterson va, tout va. Dimanche, l’ancien MVP a parcouru 97 yards face aux Panthers, et son équipe a gagné. Normal. À chaque fois que Peterson passe les 90 yards cette saison, les Redskins gagnent. Il faut une attaque équilibrée autour d’Alex Smith. Derrius Guice devait apporter cet équilibre, mais sa blessure à remis Peterson au centre du jeu. Washington est désormais en tête de la NFC. Pour que ça continue, Peterson sera la clé.
Le retour en forme de Josh Norman a aussi été un beau coup de pouce.
Les Chargers ? Vraiment ?
C’est toujours du bout des lèvres qu’on annonce les Chargers sur le bon chemin. Mais leur prestation de dimanche était convaincante, avec un bon Philip Rivers, une défense agressive qui a réussi 5 sacks. Surtout, pour une fois, Los Angeles n’a pas tremblé.
Avec un bilan de 4 victoires pour 2 défaites, les éclairs sont bien dans la course aux playoffs.
Les Buccaneers ne changeront pas
Des promesses en attaque, rien en défense, une dernière action qui tourne au n’importe quoi mais qui passe pas loin du miracle. Tout ce qui fait les Buccaneers de l’ère Dirk Koetter – Jameis Winston était là contre les Falcons. Cela fait trois défaites de suite pour Tampa.
"C'était n'importe quoi, et ça a failli passer."
Cela devrait être la devise officielle des Buccaneers de l'ère Jameis Winston 🤣https://t.co/lkuMiU9T8J— TDActu.com – Actu NFL (@TDActu) October 14, 2018
Vontaze Burfict n’a plus rien à faire sur un terrain NFL
Que fait encore Vontaze Burfict sur un terrain NFL ? La question commence sérieusement à se poser. De retour après une suspension pour dopage, le linebacker des Bengals n’a pas manqué de se faire remarquer, avec un coup dangereux sur Antonio Brown. L’intention est assez clairement de mettre le meilleur receveur adverse hors course.
Depuis son arrivée en NFL, Burfict a été mis à l’amende ou suspendu un total de 11 fois. Une fois. À son actif : coup dans les parties génitales, coup sur un joueur sans défense, facemask, chevilles adverses tordues, un coup à la tête d’Antonio Brown (déjà) en 2016, marché sur la jambe de LeGarrette Blount, et d’autres coups dangereux. Il est clair qu’il ne veut pas comprendre et n’a plus rien à faire sur un terrain.
Vontaze Burfict est toujours un joueur aussi sale… #Bengals pic.twitter.com/MciT3Mwyvh
— TDActu.com – Actu NFL (@TDActu) October 14, 2018
Nathan Peterman est une publicité vivante pour Colin Kaepernick
Tant que Nathan Peterman (QB, Bills) est en NFL, la question de l’absence de Colin Kaepernick dans un effectif restera légitime. Avec deux nouvelles interceptions dimanche soir, le lanceur de Buffalo est à 10 interceptions sur 82 passes en carrière, soit 12,2% de passes interceptées.
Nathan Peterman Pick-Six (Curb Your Enthusiasm Mashup) pic.twitter.com/6fVilweBEE
— Jeff Eisenband (@JeffEisenband) October 14, 2018