Attaqués depuis plusieurs jours sur l’ambiance au sein de la franchise, les Patriots allaient forcément être appelés à réagir. C’est ESPN qui leur en a donné l’occasion en allant tendre le micro à Devin McCourty et Dont’a Hightower.
Sans surprise, les deux défenseurs ne sont pas vraiment d’accord avec Lane Johnson, Brandon Brooks et Cassius Marsh.
« Je m’amuse toujours mais je comprends », explique McCourty au sujet de Marsh. « Cassius a fait un séjour frustrant ici. Je ne me disais pas qu’après avoir été coupé il dirait qu’il a passé un super moment ici. »
Pour ceux qui ont trouvé leur place, ce serait donc une autre histoire.
« Je pense que si vous demandez à n’importe quel joueur dans cette équipe, nous nous amusons en trainant ensemble, nous avons des bonnes relations. Nous nous amusons beaucoup dans le vestiaire avant même d’aller sur le terrain et de nous amuser en gagnant des matchs. Évidemment, c’est un boulot, donc dans ce boulot, il faut gagner. Quand vous perdez, ce n’est pas drôle. Des gens se font virer. Ce n’est pas drôle. »
Certains nouveaux arrivants comprennent vite que gagner est plus drôle que perdre.
« Nous avons quelques gars de Cleveland qui ont terminé avec zéro victoire et seize défaites et ils m’ont dit que ce n’était pas drôle. Je vais essayé de rester du côté des victoires. »
Pas pour tout le monde
Au-delà des victoires, Hightower concède que la culture est particulière à New England. Mais le linebacker rappelle aussi que c’est aux joueurs de mettre l’ambiance.
« C’est plus dur que dans la plupart des franchises. Beaucoup de gars le savent quand ils arrivent », avoue Hightower. « Mais dans le vestiaire, ce n’est pas le boulot de Bill de rendre ça fun et de détendre l’atmosphère. C’est aux joueurs de le faire. J’aime tous les joueurs de ce vestiaire comme des frères. On s’amuse, que ce soit en luttant ensemble sur le terrain avec de la sueur, du sang et des larmes, dans le vestiaire ou en trainant ensemble en-dehors du football. »
« Il y a un temps et un lieu pour tout, mais nous savons que quand nous entrons dans ce batiment il est l’heure de travailler. »