Nouvelle structure, rénovation, future implantation… qu’importe l’avancée du projet, le stade demeure l’élément de base pour chaque franchise. Il représente à la fois un véritable moyen de pression auprès des municipalités et une extraordinaire machine à cash pour les équipes. Au cours de ce tour d’horizon, TDActu vous propose de découvrir les spécificités de chaque enceinte. Dans un premier temps, place aux stades actuels accueillant une franchise à temps complet tout au long de la saison.
Direction cette semaine l’extrême Nord-Ouest des Etats-Unis et l’état de Washington pour découvrir le Centurylink Field de Seattle.
Centurylink Field, la maison des « 12 »
Un voyage dans le Nord-Ouest américain est un must pour tout fan qui souhaite vivre un match dans une atmosphère incroyable. Niché dans le district SODO de Seattle, à côté du Safeco Field de baseball se trouve CenturyLink Field, la maison des Seahawks. Ce stade de 69 000 places accueille également les Seattle Sounders de MLS. Faire partie des « 12 » est une expérience en soi: vous avez peut-être connu une atmosphère bruyante dans un autre stade, mais ici, vous serez époustouflés par le volume sonore quand l’adversaire a le ballon.
Le plus grand stade de Seattle a été construit près des docks et à quelques pâtés de maisons du centre-ville. Les spectateurs qui assistent aux matchs ont probablement la meilleure vue que dans n’importe quel autre stade de la ligue, entouré de bâtiments historiques, une route surélevée longe son flanc et derrière elle se trouve une montagne glaciaire.
Le stade
Construit sur le site de l’ancien stade (Kingdome) entre 2000 et 2002, « The Hawk Nest » est une installation moderne et fait parti d’un complexe comprenant également le Event Center avec le Washington Music Theater, une place et un parking. Ce site reçoit de nombreux spectacles grands publics et sportifs. Situé à moins d’ 1,6km du centre-ville, il est accessible par de nombreuses autoroutes et bien desservi par les transports en commun.
Centurylink Field est conçu de manière unique. Il s’agit d’une conception en forme de U (ou de fer à cheval), comptant 69 000 sièges répartis sur 3 niveaux et couvert à 70%, ce qui laisse le terrain ouvert aux éléments. Le côté Nord est partiellement ouvert et offre des vues pittoresques sur l’horizon du centre-ville de Seattle. Le côté Sud plonge sur le district de SODO et le toit rétractable du Safeco Field, la maison des Seattle Mariners. Il est bordé par la jonction des Interstates 5 et 90 à l’Est, la route 99 à l’Ouest, des voies ferrées sont également présentes à proximité.
Sa capacité peut être portée à 72 000 places pour des évènements spéciaux et abrite de nombreuses commodités dont 112 suites de luxe, 7 000 places d’affaires ou sièges haut de gamme et 11 ascenseurs. 3 100 places de stationnements sont disponibles sur le site et 8 400 sur des terrains avoisinants.
Une tour de 13 étages dotée d’un tableau d’affichage vertical (le premier du genre en NFL) a été érigée à l’extrémité Nord du stade et conçue pour s’intégrer dans l’horizon du centre-ville. À sa base, se trouve un gradin de 3 000 places assises, appelé Hawk Nest. Un autre ajout que l’on n’avait jamais vu auparavant sont les suites de luxe situées directement derrière la zone d’en-but, toujours de ce même côté, pour immerger les spectateurs au plus près de l’action.
En 2015, le stade a été agrandi avec la création du Toyota Fan Deck dans la partie Sud. A son sommet, un mat brandissant le drapeau 12 a été posé. Elle comprend une nouvelle plate-forme, une terrasse, un salon privé, des stands et l’ajout de 1 000 nouvelles places. Cette expansion a été financée par les Seahawks pour porter la capacité du stade à 69 000 places. Un écran géant se trouve également de ce côté.
La couleur et l’extérieur ont été conçus de manière à ce que le stade se fonde avec les bâtiments voisins plus anciens. Ainsi, le côté Ouest de la structure est partiellement recouvert de briques rouges, le reste est en béton, couleur saumon. La façade Est est un grand mur en verre qui fait face au district voisin.
Un des dispositifs les plus uniques est le design du toit, supporté par deux superbes arches architecturales qui s’élèvent à 79m au dessus du terrain et s’étendent sur 220m entre les deux extrémités du l’enceinte. Des câbles ont été utilisés pour obtenir sa forme et son positionnement définitifs. D’une surface de 19 000m2, il ne couvre que les deux parties latérales de l’édifice et il a été peint en blanc à l’origine (avant de devenir bleu en 2010), pour le distinguer esthétiquement du Safeco Field, de la zone industrielle voisine.
Le propriétaire Paul Allen a rejeté les plans d’un toit rétractable pendant la conception du stade afin de réduire le coût total du projet, privilégiant une enceinte ouverte aux éléments et offrant une meilleure vue.
Compte tenu de sa position géographique et pour minimiser les dommages en cas de tremblement de terre, le toit est muni d’un système d’amortissement à friction. Ceci déconnecte le toit des pylônes de support afin qu’il puisse se déplacer indépendamment de la structure.
De la théorie à la pratique, un tremblement de terre d’une magnitude de 6,8 a frappé la région de Seattle pendant la construction. La structure a répondu comme prévu par les concepteurs, et les dommages ont été minimes. Le projet a été achevé dans les limites du budget et avec un mois d’avance sur le calendrier.
« The Hawk » a été conçu par le cabinet d’architectes Ellerbe Beckett, en association avec LMN Architects de Seattle. Turner Construction était l’entrepreneur général du chantier et Allen a été très impliqué dans le processus de construction. Son objectif était de créer une ambiance et une atmosphère comparable à celle du Husky Stadium de l’université de Washington de son enfance.
Le centre d’exposition attenant au projet est sorti de terre en 14 mois, toujours porté par LMN Architects . Un fond d’atténuation de 6 millions de dollars a été créé pour minimiser l’impact sur le public pour les quartiers avoisinants.
Avant son ouverture au public, les dirigeants des Seahawks espéraient que ce nouveau projet aiderait la franchise à obtenir l’organisation du Super Bowl. Espoirs de courte durée, car même si la capacité de l’enceinte pouvait être poussée à 72 000 places, la NFL ne prend généralement pas en compte les villes avec des stades de plein air où la température en février est inférieure à 10° en moyenne.
La construction
Depuis les débuts de la franchise en 1976 jusqu’en 1999, les Seahawks ont partagé le Kingdome avec les Mariners en baseball. Au milieu des années 1990, les Mariners souhaitaient un nouveau stade conçu exclusivement pour la pratique de leur sport, laissant ainsi la vieillissante enceinte à leur colocataire.
En octobre 1994, un plan de rénovation de 120 millions de dollars a été annoncé pour convertir le Kingdome en unique terrain de football si leurs homologues de la petite balle blanche emménagent dans une nouvelle arène et il a été proposé d’émettre des obligations pour financer ces projets. Cependant, ce plan ne s’est pas concrétisé et le propriétaire de l’époque, Ken Behring, a menacé soit de vendre, soit de déménager sa franchise à Los Angeles pour la saison 1996, elle qui a vu les Rams partir pour Saint Louis.
La NFL s’est opposée à cette délocalisation. En 1997, Paul Allen – cofondateur de Microsoft et milliardaire local- s’est engagé à acquérir l’équipe si la ville acceptait la construction d’un nouveau stade en déclarant que la franchise ne pourrait pas être rentable tant qu’elle ne quitterait pas son enceinte actuelle.
Il a également demandé à l’état de Washington d’organiser un référendum spécial, étendu à tout son territoire, sur une proposition de financement d’un nouveau complexe. Il serait composé d’un bâtiment conçu exclusivement pour le baseball, d’un centre d’exposition et d’un stade qui accueillerait à la fois l’équipe de football et des rencontres de soccer. Ce dernier serait bâti sur le site actuel du Kingdome et Allen a annoncé couvrir tout dépassements de coûts.
La proposition a été adoptée le 17 juin par les électeurs, qui ont approuvé un programme de financement de 300 millions de dollars de fonds publics. Ce vote a créé un partenariat public-privé, la Washington State Public Stadium Authority (PSA) pour superviser la propriété publique du site. Paul Allen, a acheté les Seahawks et formé First and Goal Inc pour développer et exploiter les nouvelles installations.
Le budget était de 430 millions de dollars : 44 millions pour la construction du centre d’exposition, 26 pour la création des parkings environnants et 360 pour le stade. La contribution publique plafonnée à 300 millions de dollars, First and Goal – par l’intermédiaire de son propriétaire – a payé les 130 millions de dépassements.
Septembre 1998, marque le début réel du projet. First and Goal signe un bail de 30 ans (option pour 20 années supplémentaires) qui lui assure l’intégralité des revenus du stade et parking, 80% des revenus du centre d’exposition. Il reste en charge de tous les coûts d’entretien (6 millions/an) et doit maintenir les installations à la perfection. En contrepartie la PSA reçoit 850 000 dollars par an, et les 20% restants des revenus du centre d’exposition doivent être alloués à un fond d’éducation de l’état.
La construction du centre et du parking débute, avant d’être livré en octobre 1999. Cette même année voit les Mariners prendre résidence dans leur Safeco Field et pour faire place au futur stade, le Kingdome a été démoli le 26 mars 2000 dans une gigantesque implosion.
Les concepteurs ont été mis au défi par le sol meuble puisqu’il s’agissait d’un marais. L’enceinte repose ainsi sur plusieurs centaines de pieux enfoncés de 15 à 21m dans le sol qui servent de base aux fondations. Pour faire face aux préoccupations relatives au sol, aux effets de température et la possibilité de tremblements de terre, l’édifice est bâti en 8 sections reliées individuellement.
Le Seahawks Stadium a été terminé le 19 juillet 2002 et pendant ces deux ans de travaux, les Seahawks ont joué au Husky Stadium de l’université de l’état de Washington.
Le premier évènement a avoir eu lieu est une double confrontation de soccer entre les équipes hommes puis femmes des villes de Seattle et Vancouver le 28 juillet 2002. La première rencontre de football s’est tenue le 11 aout avec une défaite en présaison contre les Colts (28-10). Les Seahawks ont « baptisé » leur nouvelle installation à la fine pointe de la technologie le 15 septembre, avec à la clé un revers 24-13 face à Arizona, pour finir avec une fiche de 7-9 cette saison là. La première performance en playoffs sur cette pelouse s’est déroulée le 8 janvier 2005 avec, ce qui reste à ce jour, leur unique défaite à domicile dans l’histoire de ce stade (27-20 face à Saint Louis).
Nommé à l’origine Seahawks Stadium, il est devenu QWest Field, après que QWest Communications déboursa 75 millions de dollars sur 15 ans pour s’attribuer les droits de dénomination en juin 2004. Le 23 juin 2011, à la suite de l’acquisition de QWest par la firme Centurylink, le nom du stade a changé, passant ainsi à Centurylink Field.
Pour les matchs du Sounders FC en MLS, le terrain est nommé The Xbox Pitch at Centurylink Field dans le cadre d’un accord de sponsoring avec Microsoft.
Selon The Spokesman Review, First and Goal et Centurylink aurait déjà trouvé un accord en vue de la prolongation de ce bail au delà de 2019. Celle-ci irait jusqu’en 2033 et le sponsor serait susceptible de payer 162 millions de dollars pour cette période, ce qui en ferait l’une des transactions les plus lucratives de la NFL. Quoi qu’il en soit, le PSA devra donner son approbation pour valider la transaction.
Depuis 2011, la franchise a engagé plus de 70 millions de dollars pour moderniser son enceinte. En 2012, des nouveaux écrans vidéos ont été installés. En 2013, les améliorations comprenaient le réaménagement et l’accroissement du nombre de points de vente. En 2014, en partenariat avec Verizon, les fans se sont vus offrir un accès libre au Wi-Fi et un aménagement du réseau cellulaire pour une meilleure réception. En 2015, construction du Toyota Fan Deck avec son ajout de 1 000 sièges. En 2016, ajout de nouvelles salles de presse et conversion de tous les écrans en full H.D.
Soucieuse de l’environnement, le complexe développe des politiques, des programmes et des initiatives pour réduire sa consommation d’énergie et de ressources (panneaux solaires sur le toit, éclairage par LED, stations de recharge pour véhicules électriques, recyclage de l’eau, tri des déchets…).
Imbroglio autour de la pelouse
A l’origine et selon l’accord obtenu auprès de la PSA, le stade devait être recouvert de gazon naturel. Les Seahawks ont reconsidéré la chose après leurs deux saisons passées à jouer sur la pelouse synthétique Field Turf du Husky Stadium. Les dirigeants ont privilégié la seconde option car il était plus facile d’entretien, mieux adapté au climat pluvieux de la région et ne nécessite pas de système de chauffage et d’irrigation pour maintenir en état la surface pendant l’automne et l’hiver. Centurylink Field est devenu le premier stade en NFL à installer un gazon artificiel Field Turf.
Les amateurs de soccer craignaient eux que l’absence d’un terrain naturel n’entrave les chances de Seattle d’obtenir une des nouvelles franchises MLS, rappelant que l’enceinte devait à la fois accueillir des rencontres de football et de soccer. Dans un compromis, First and Goal a accepté de payer pour une surface naturelle pour des évènements spéciaux si besoin. C’était le cas pour 3 rencontres en juillet 2011 avec, notamment, la réception de Manchester United pour une rencontre amicale.
Depuis son ouverture, le terrain a été de nombreuses fois remplacé: en 2008 car il devenait trop accidentogène, payé en partie par QWest ( 500 000 dollars), en 2012 pour répondre aux normes FIFA pour être classé 2 étoiles et ainsi recevoir des rencontres internationales. En février 2016, le dernier né de la gamme – le Field Turf Revolution 360 – a été installé avant le début de saison MLS pour satisfaire l’une des équipes phares du championnat.
Entre aout et novembre, les deux entités se partagent les installations, il était donc important que chacun puisse jouer ses matchs sans les lignes peintes de l’autre équipe. Vers 2003, l’entreprise locale Eco Chemical a élaboré un nouveau type de peinture facilement nettoyable à l’aide d’un laveur et d’une solution chimique respectueuse de l’environnement. Grâce à ce système, la conversion du terrain prend environ 14h par temps sec.
Évènements organisés
. Plusieurs matchs NCAA : le premier a été une rencontre entre l’université de Washington et Air Force en 2005 – le « Seattle Bowl » le 30 décembre 2002, victoire de Wake Forest 38-17 face à Oregon – « l’Apple Cup » en 2011 entre les universités de Washington et Washington State – des rencontres des universités de Washington (notamment tous les matchs à domicile de la saison 2012 pour cause de rénovation du Husky Stadium), Washington State, et d’autres programmes de niveaux inférieurs.
. Plusieurs rencontres de High-School dont le Emerald City Kickoff Classic entre 2003 et 2011, match d’ouverture de la saison opposant deux des meilleures équipes de l’état.
. En soccer, maison des Seattle Sounders en USL entre 2003 et 2008, puis des Seattle Sounders FC depuis 2009 en MLS. De nombreux matchs amicaux de clubs pendant l’été, ou encore de sélections nationales. Gold Cup 2005, 2009, 2013 . Copa America Centenario 2016. Finale de la MLS Cup en 2009 et de l’U.S Open Cup en 2010 et 2011.
. Supercross chaque année depuis 2005.
. Concerts
Comment s’y rendre ?
Idéalement situé à la jonction de l’Interstate 5 et de l’Interstate 90, CenturyLink Field est facilement accessible en voiture et par de nombreux autres moyens de transport. Il est situé à l’angle de S. King Street et d’ Occidental Avenue, en bordure de Pioneer Square et de Chinatown/International District, au sud du centre-ville de Seattle.
En voiture : Du Nord et du Sud, l’Interstate 5 et l’Alaskan Way Viaduct ont tous deux des sorties près de CenturyLink Field sur James Street, 4th Avenue et Airport Way qui vous placeront à proximité de l’installation.
De l’Est, le stade est accessible par l’Interstate 90 et la route 520. Sur l’Interstate 90, sortir à 4th Avenue South et tourner à droite sur South Royal Brougham Way. À partir de la route 520, prendre l’ Interstate 5 South, puis prendre James Street, 4th Avenue ou la sortie Airport Way pour vous placer à proximité de l’installation.
En transports en commun: En bus, via le Sound Transit Express qui offre le transport à partir des comtés de Pierce, King et Snohomish avec un service toutes les 30 minutes et des arrêts à moins de 3 pâtés de maison de CenturyLink Field. Via le King County Metro Transit, plus de 15 lignes quotidiennes ont des arrêts à moins de 3 pâtés de maison.
En train: Le Sound Transit Sounder Train, sur la ligne entre Tacoma et Everett, avec un arrêt à King Street Station, à seulement 150-200m du stade. Le Link Light Rail entre SeaTac et l’université de Washington, descendre à Stadium Station ou International District/Chinatown Station (plus proche). L’ Amtrak Cascades Services avec une station juste à côté du stade, si vous venez de Portland (Sud-Ouest de l’état), ou de Bellingham (Nord).
Vous pouvez également vous y rendre à pied, en vélo avec des emplacements réservés, en ferry (Coleman Dock est très proche de l’enceinte). Un emplacement de dépose-minute est également proposé ainsi qu’une zone de ramassage pour les utilisateurs d’Uber.
L’avantage du terrain prend tout sens
Le public est notoirement bruyant pendant les matchs des Seahawks, bien aidé aussi par l’architecture des tribunes qui emprisonne et reflète le son sur le terrain. Il a détenu à deux reprises le record du monde du bruit le plus élevé dans un stade extérieur avec une marque à 136,6 dB le 15 septembre 2013 face aux 49ers, et 137,6 dB le 2 décembre 2013 contre les Saints, à chaque fois battu par Kansas City.
Ce bruit contribue à l’avantage de jouer à domicile pour Seattle avec une augmentation des pénalités pour faux départ et retard de jeu contre les équipes visiteuses. Pour exemple, entre 2002 et 2012, 143 pénalités pour faux départs ont été signalées aux équipes adverses sur ce terrain. En 2005, les Giants ont ainsi commis 11 faux départ au cours de la rencontre à l’issue de laquelle Mike Holmgren, entraîneur de l’époque, « a offert » le ballon du match au public eu guise de remerciements. Celui-ci est maintenant exposé au stade.
Les kickers subissent d’autres désavantages au cours de leurs tentatives. La proximité du lieu par rapport à Puget Sound et l’extrémité Nord ouverte aux vents créent des conditions difficiles pour jauger la puissance et précision.
Centurylink Field est une merveille absolue, l’atmosphère à l’intérieur est sans pareil. Il peut obtenir autant de crédit pour les succès que son équipe elle-même, avec pas moins de 71,2% de victoires depuis 2002 et plusieurs saisons entières où les locaux restent invaincus sur leur terre.
Le « 12ème homme » des Seahawks a été reconnu assez tôt comme tel puisque le n°12 a été retiré officiellement en 1984 par la franchise. En 2003, les « 12 » ont de nouveau été honorés, cette fois avec un drapeau. Un grand mât a été installé à l’extrémité Sud pour faire flotter le grand « 12th Man Flag » bleu avec les chiffres en blanc.
La tradition a commencé le 12 octobre 2003 contre San Francisco lorsque les 12 premiers détenteurs d’abonnements à la saison ont hissé le drapeau avant le coup d’envoi. Depuis, à chaque match à domicile, juste avant le coup d’envoi, le drapeau est élevé en l’honneur des « 12 » . D’anciens grands Seahawks, aux célébrités locales, en passant par les personnalités sportives ou représentants des forces armées, le fait d’être appelé à lever le drapeau est devenu un honneur en soi.
Fun Facts
« The Hawk Nest » est l’installation sportive et de divertissements de pointe de l’état de Washington. Une grande oeuvre d’art, The State of Football, est peinte au niveau principal et représente les casques de toutes les équipes de football de high-school de l’état de Washington.
Le tailgate est plus ou moins banni à l’extérieur à cause des règlements de la ville. Pour y remédier, les Seahawks ouvre 3h avant le coup d’envoi de chaque match à domicile, le centre d’exposition attenant en le nommant Touchdown City. N’importe qui peut venir et profiter de la nourriture, des boissons, de la musique en direct, de multiples télévisions pour regarder les matchs avant les matchs des Seahawks, et bien plus encore. Cela reste ouvert tout au long de la partie pour les supporters qui ne peuvent pas entrer au stade.
Les options alimentaires sont variées et l’on trouve des plats locaux comme les sandwiches au saumon ou des gâteaux de crabe. Evidemment, la nourriture habituelle que vous trouverez dans tout stade est présente avec des spécialités telles que le Seattle dog (hot-dog qui contient une montagne de fromage et d’oignons), le Great State Burger (burger en galette simple ou double, avec du fromage, tomate, laitue, cornichon et une sauce signature) ou le Chicken and Waffle Sandwich (poulet croustillant coincé entre deux gaufres dorées, le tout arrosé de sirop d’érable). Vous pouvez trouver de nombreuses bières artisanales locales issues de microbrasseries. Enfin, deux zones situées dans le hall principal offrent à des chefs locaux la possibilité de s’exprimer auprès du public, chacun à tour de rôle et à chaque rencontres à domicile.
Avant et pendant un match, de multitudes d’animations sont proposées par la mascotte Blitz, les cheerleaders (les SeaGals), la troupe musicale (Blue Thunder). De nombreux magasins et points de ventes sont disponibles sur l’ensemble du site avec la boutique officielle au niveau principal qui vend les produits dérivés des Seahawks et des Sounders.
Lors d’un match le 8 janvier 2011, la Pacific Northwest Seismic Network (PNSN) a enregistré ce que l’on a appelé un « Beast Quake », pour Marshawn « Beast Mode » Lynch, dont la course de 67 yards contre les Saints a suffisamment excité la foule du stade pour que des secousses sismiques soient enregistrées par les instruments du PNSN. En 2014 et 2015, des capteurs supplémentaires ont été ajoutés dans et autour du bâtiment pour mesurer ce phénomène.
De nouvelles secousses ont été détectées le 10 janvier 2015 suite au touchdown de 90 yards sur retour d’interception de Kam Chancellor face aux Panthers (« Kam Quake »), et le 18 janvier face aux Packers (« Dance Quake, causé par tous les sauts et danses des spectateurs, résultat du touchdown décisif de Marshawn Lynch et de la conversion à 2 points). Ce dernier épisode reste, selon les scientifiques du PNSN, le plus haut phénomène jamais enregistré à ce jour.
Sources : Seattle Seahawks, Info-Stades, Stadium DB, Stadiums of Pro Football, Stadium Journey, Football Stadium Digest, Football Ballparks, Pro Football Reference, Thrillist, Sports Pro Media, Go Banking Rates.