Nouvelle structure, rénovation, future implantation… qu’importe l’avancée du projet, le stade demeure l’élément de base pour chaque franchise. Il représente à la fois un véritable moyen de pression auprès des municipalités et une extraordinaire machine à cash pour les équipes. Au cours de ce tour d’horizon, TDActu vous propose de découvrir les spécificités de chaque enceinte. Dans un premier temps, place aux stades actuels accueillant une franchise à temps complet tout au long de la saison.
Direction cette semaine la Caroline du Nord et le Bank of America Stadium de Charlotte.
Bank Of America Stadium, les panthères montent la garde
Ouvert à l’été 1996, le Bank Of America Stadium est situé dans le quartier chic de Charlotte, en Caroline du Nord et a été spécialement érigé pour le football. Le stade est conçu comme un quartier général autonome et comprend en plus, les installations d’entraînement et les bureaux administratifs.
L’infrastructure est à la pointe de la technologie avec des panneaux vidéo H.D, des rubans vidéo à 360° tout autour de l’enceinte, un système de sonorisation puissant qui font du terrain un véritable spectacle. Vous pouvez voir l’action de n’importe où, avec en toile de fond, l’horizon de la ville qui vous entoure pendant que vous regardez le match. Le bâtiment « Duke Energy », tout proche, s’allume et s’illumine pour coïncider avec le tableau d’affichage, notamment lorsque les Panthers marquent un touchdown. C’est un rappel rafraîchissant que vous êtes toujours dans le centre-ville, avec des options d’après-match à profusion. Prévoyez simplement d’arriver tôt pour profiter pleinement de l’ambiance.
Le Bank of America Stadium marque un retour à l’architecture grandiose des premiers stades collégiaux et olympiques. L’extérieur imposant et décoré rappelle des monuments aussi remarquables que le Soldier Field de Chicago, le Los Angeles Coliseum et l’Ohio State Stadium.
Le stade
« The Vault » est situé dans le centre-ville de Charlotte, à l’Ouest du quartier des affaires. Le stade et les terrains d’entraînement adjacents s’étendent sur plus de 13 hectares, bordés par l’Interstate 277.
Fort de 75 525 sièges bleus et argents, répartis sur 3 niveaux entourant l’aire de jeu, il se caractérise par une façade unique, des escaliers mécaniques menant à des terrasses de plein air, un système audio-vidéo « Panther vision » surpuissant et à la pointe de la technologie.
Il abrite de nombreuses commodités dont 151 suites de luxe, des espaces de luxe privées ( club 87, club Gridiron, club 32, club fifty-one, club 10/26), 11 319 sièges haut de gamme le long des deux lignes de touche dans le deuxième anneau. 30 000 places de parking sont à disposition à moins de 15 minutes à pied.
Financé par le secteur privé, « The Bank » était un projet pionnier avec le recours des « Permanent Seat Licences » (PSL), titres payants qui donnent à son propriétaire le droit exclusif d’acheter un abonnement pour un siège spécifique dans le stade, chaque année. Il garantit à son porteur, « sa » place à vie, son prix variant en fonction de sa position dans les tribunes (une sorte de droit d’entrée). L’énorme intérêt pour l’acquisition de ces licences est l’un des facteurs qui ont permis aux Panthers d’être acceptés en tant que franchise.
Le nom des premiers détenteurs de « PSL » ont été gravés sur du granit noir, à la base de chacune des 6 statues de panthères (appelées « Indomitable Spirit ») qui gardent les 3 entrées principales de stade.
« Le fan est le membre le plus précieux de l’équipe » Jerry Richardson
« B of A » était considéré comme l’un des plus avancés de la ligue à sa sortie de terre et a servi de source d’inspiration pour la vague des nouvelles constructions à partir de 1996.
La construction
Au début des années 1990, la NFL a annoncé son intention d’autoriser la création de nouvelles franchises. Très vite, l’ancien joueur Jerry Richardson, rejoint par des politiciens et des entreprises issus des deux Caroline, a dirigé ses efforts pour obtenir une de ces équipes d’expansion et la construction d’un stade uniquement dédié à la pratique du football.
En Octobre 1993, le rêve est devenu réalité : Charlotte a reçu une franchise, baptisée « Carolina Panthers ». Les choses sont allées très vite par la suite, l’équipe devant débuter en 1995: l’édifice sera construit dans le centre-ville de Charlotte, majoritairement financé par la vente des « PSL ». Son coût est évalué à 248 millions de dollars, la ville fournissant 40 millions pour l’achat du terrain et 10 millions de la part du comté.
Avant de choisir son emplacement définitif, l’organisation des Panthers a envisagé plusieurs sites possibles : près de Lowes Motor Speedway, le circuit NASCAR; ou bien encore non loin du parc d’attractions Carowinds, où la ligne des 50 yards se trouverait sur la frontière entre les deux états de Caroline.
En avril 1994, les travaux de construction ont commencé. L’objectif était clair: livrer un stade digne d’accueillir des matchs NFL dans la ville qui n’avait pas de franchise auparavant. Le design a été réalisé par les leaders des terrains de sport, la firme HOK Sports (plus tard Populous), la construction revenant à Turner Construction Co et F.N Thompson. Audacieux, coloré, unique: voilà le genre de stade que Richardson avait en tête. Il voulait un stade intimidant pour les équipes adverses en favorisant la proximité des sièges par rapport au terrain, pour accentuer le facteur bruit (particularité reprise plus tard par les Seahawks pour leur nouveau stade).
Malgré une construction assez rapide, le « Carolinas Stadium »(nom d’origine) n’était pas prêt pour le début de la saison 1995, obligeant les Panthers à se délocaliser sur la pelouse du Memorial Stadium de l’université de Clemson, à quelques 160kms au Sud-Ouest de Charlotte.
Il a été achevé pour le début de la saison suivante avec une opposition face aux Bears en présaison comme première rencontre de football le 3 aout 1996 (victoire 30 à 12), et une victoire 29-6 le 1er Septembre contre Atlanta pour le premier match officiel. L’inauguration a eu lieu le 14 Septembre. La première partie en playoffs se joua en cette fin de saison avec, à la clé, une nouvelle victoire 26-17 face aux champions sortants, Dallas (5 Janvier 1997).
Le nom de « Carolinas Stadium » n’ a servi que pour nommer le projet. La société de télécommunications suédoise Ericsson a acheté en 1996 les premiers droits de dénomination du stade contre un chèque de 20 millions de dollars sur 10 ans et a rebaptisé l’enceinte Ericsson Stadium. En janvier 2004, Bank Of America a récupéré ces droits pour environ 100 millions de dollars sur 20 ans.
Une vague de rénovations
Au cours de ses premières saisons, le stade a été considéré comme tellement en avance sur son temps que jusqu’à la saison 2013-2014, il n’a subi que des améliorations mineures comme l’ajout de sièges, le remplacement des panneaux vidéo d’origine (2007), ou encore la rénovation des vestiaires (2013).
Malgré cela, il n’était toujours pas encore considéré comme aussi moderne que les autres entités existantes, à cause notamment d’une sono pas assez puissante, des écrans vidéo trop petits et d’une mauvaise réception cellulaire.
Les Panthers ont proposé à la ville un projet de rénovation de 250 millions de dollars. Les premiers retours de Charlotte ont été négatifs, même son de cloche de la part de l’état de Caroline du Nord. En avril 2013, l’équipe et le conseil municipal parviennent à trouver un accord: en échange d’une subvention de 65 millions de dollars pour financer les travaux, Richardson maintiendra la franchise sur place au moins jusqu’en 2019. Malgré le coût moins élevé, les rénovations resteraient fidèles aux plans de l’équipe.
« Il s’agit d’un investissement modeste et je pense que le rendement sera formidable. Ces améliorations placent le stade dans la prochaine générations de stade NFL. » Dave Wagner (Architecte en charge du projet).
Janvier 2014, marque le début d’un plan pluri-annuel de rénovations, le plus important du stade en 18 ans d’histoire. Ce projet a trois directives: avoir un impact sur tous les supporters présents, maintenir le design classique du stade et améliorer l’expérience des fans le jour du match. Chaque intersaison des améliorations ont été apportées, s’étalant sur une période de 3 ans.
Première phase: toute la partie audio-vidéo est changée avec deux nouveaux écrans H.D à chaque extrémité ( deux fois plus grand que les précédents), accompagnés de nouveaux rubans LED encerclant les tribunes et un système son Surround. Des tours d’escaliers mécaniques, qui débouchent sur des terrasses couvertes en plein air, ont été installés. Ces travaux ont agrandi le bâtiment sans dénaturer l’aspect extérieur original et classique.
La deuxième phase en 2015 s’est concentrée sur la refonte complète des 151 suites de luxe de l’installation et l’ajout de suites privées : « 32 Club » en raison de sa position sur la ligne des 32 yards et compte 32 membres, « Fifty One Club » (numéro de maillot du propriétaire Jerry Richardson à sa retraite et également numéro de Sam Mills pendant qu’il était un Panther), « 10/26 Club » (le 26 Octobre 1993, Carolina est devenue officiellement la 29ème franchise NFL), « 87 Club » et « Gridiron Club ». Ces installations ont réduit le nombre de suites mais ont augmenté le nombre de places assises. Des améliorations ont également été apportées au système de réception cellulaire.
La troisième phase de 2016 était axée sur la sécurité (bureau sécurité, scanners corporels pour remplacer les fouilles traditionnelles…)et la connectivité internet (installation de plus de 1200 points Wi-fi. Les commodités du hall de l’étage supérieur ont été achevées. Pour fêter les 80 ans de son propriétaire, une statue de 3,96m à son effigie a été dressée devant la porte Nord du stade.
La dernière phase de 2017 comprenait la mise à niveau à jour du hall inférieur avec l’ajout de bannières retraçant l’histoire de la franchise, l’amélioration de l’espace des sièges haut de gamme et la mise en place d’une nouvelle surface de jeu en herbe hybride avec un système de drainage et d’irrigation.
Une architecture extérieure unique
Le stade des Panthers comprend trois portails d’entrée en granit noir de près de 22m de haut, chacun flanqué d’une paire de statues de 5,50m et 900kgs de panthères à l’allure féroce. Au sommet de chaque tour qui compose ce portail, des coupoles lumineuses de 14m de diamètre ont été installées pour s’allumer chaque nuit aux couleurs de la franchise, lumière visible des kilomètres à la ronde. Ces deux tours sont reliées entre elles par une arche de 25m représentant la silhouette d’un demi ballon de football.
Au lieu des parkings habituels, le stade est entouré d’un aménagement paysager. L’environnement, semblable à un parc, comprend de vastes pelouses gazonnées, ainsi que 150 chênes et autres plantes régionales. Conformément à une vieille tradition des universités du Sud, des haies sont plantées pour donner au stade une personnalité comme le stade de l’université de Georgia.
L’architecture et la conception du stade ont été comparées au Los Angeles Memorial Coliseum et au Soldier Field; la caractéristique la plus intéressante est peut-être qu’il n’a pas l’air d’un stade. Avec ses trois entrées gardées par six panthères monumentales en bronze, le bâtiment ressemble plus à une forteresse plutôt qu’un site sportif.
Évènements organisés
. Plusieurs matchs NCAA avec notamment le Belk Bowl qui voit s’affronter chaque année depuis 2002 un représentant de l’ACC et de la SEC – ACC Championship Game qui opposent, depuis 2010 et à l’exception de 2016, les vainqueurs de l’Atlantic Division et de la Coastal Division pour déterminer le champion de conférence – le Belk Kick-off Game en 2015 et 2017 disputé le 1er week-end de saison régulière – quelques rencontres des East Carolina Pirates et des duels entre North Carolina et South Carolina.
. Des rencontres de soccer dont la finale du championnat masculin NCAA en 1999 et 2000, le match amical entre Liverpool et le Milan AC en 2014 dans le cadre de l’International Champions cup, des oppositions de la Gold Cup en 2011 et 2013.
. Des concerts dont les Rolling Stones en 1997.
. Divers évènements y compris la convention du révérend Billy Graham en 1996.
Comment s’y rendre ?
En voiture : En provenance du Nord: I-85, sortie à Sugar Creek Road, Graham Street, Statesville Avenue ou I-77 South. I-77, sortie Brookshire Freeway (I-277 East), Fifth Street, Trade Street, Morehead Street ou John Belk Freeway (I-277).
En provenance du Sud : I-85, sortie à Billy Graham Parkway, Freedom Drive, Brookshire Freeway (I-277 East) ou I-77 South. I-77 , sortie à John Belk (I-277) ou à Trade Street.
Depuis l’Ouest, sur Wilkinson Boulevard (US 74) : Suivre les panneaux indiquant John Belk Freeway (I-277) et sortir à Carson Boulevard, College Street, South Boulevard ou Brevard Street. Sur Brookshire Freeway (I-277), sortie à l’intersection de l’I-77 Sud, Graham Street, Church Street ou Brevard Street.
Depuis L’Est, sur Independence Boulevard (US 74). Suivre les panneaux indiquant John Belk Freeway (I-277) et sortir à Sixth Street, Fourth Street, Stonewall Street ou South Boulevard.
Depuis l’ aéroport : Suivre Josh Birmingham Parkway sur 2,5kms jusqu’à Billy Graham Parkway South. Continuer sur Billy Graham jusqu’à la I-77 Nord. Sortir à John Belk (I-277) ou à Trade Street.
En transports en commun: La ligne bleue LYNX offre un service de tramway rapide, silencieux et pratique entre le centre-ville de Charlotte et l’autoroute I-485 (South Boulevard). Des places de stationnement sont disponibles dans sept parcs relais le long de la ligne. Les arrêts aux stations Carson, Stonewall et Convention Center vous placent à quelques pâtés de maisons du stade.
L’avantage du Bank Of America Stadium est son emplacement en centre-ville, vous pouvez naturellement vous y rendre à pied ou à vélo. Des services de taxi ou encore Uber sont également disponible avec des déposes-minute ou bien encore des aires de ramassage à proximité de l’enceinte.
Des conditions climatiques parfois difficiles
Compte tenu du positionnement géographique de la ville de Charlotte et de la configuration de stade en plein air, « The Bank » a connu plusieurs rencontres avec des conditions météorologiques extrêmes.
Le match lié à la météo le plus mémorable n’avait pas été prévu à l’avance. Au cours d’une rencontre de la semaine 3 contre les Jaguars de Jacksonville en 2011, une énorme tempête de pluie a recouvert le stade vers la fin du deuxième quart-temps. L’excès d’eau sur le pont supérieur s’est déversé sur le pont inférieur, puis sur la pelouse, chaque point ressemblant à des chutes d’eau miniatures. Le terrain a été rapidement inondé. Les caméras de CBS ont capturé de nombreuses images, y compris des joueurs, des fans et des cheerleaders bravant les éléments : plus de 10cm de pluie sont tombés en moins d’une heure. Le Charlotte Magazine a qualifié le jeu de « Water Bowl » où Carolina a réussi à s’imposer 16-10.
Au cours de la 16e semaine de la saison 2013, les Panthers ont joué les Saints dans un match qui leur a permis de se qualifier pour les playoffs, de fortes pluies et du vent ont frappé le stade au cours du deuxième quart-temps. Les Panthers ont finalement gagné 17-13.
Lors d’un match du lundi soir de la saison 2015, de fortes pluies sont tombées toute la nuit, ce qui a rendu les conditions de jeu misérables. Cependant, les fans ont une fois de plus bravé les éléments. Les Panthers ont tenu bon pour gagner 29-26 contre les Colts. Dans les jours qui ont précédé la finale de conférence NFC en 2016 contre Arizona, la pelouse et les sections dans et autour du stade étaient recouvertes de neige et de glace. Grâce aux efforts des équipes en charge des terrains, la plus grande partie de la neige a été déblayée ou a fondu avant le début du match, et ainsi rendre les conditions plus jouable pour les deux franchises vu l’importance de la rencontre.
Le 11 juillet 2016, une violente tempête a frappé la région de Charlotte. Plusieurs éclairs ont frappé le milieu du terrain et heureusement, personne n’a été blessé.
Fun facts
Le « Classic American Stadium » est la principale destination pour le sport et le divertissement de la région. Il est l’endroit idéal pour des événements spéciaux tels que des déjeuners d’entreprise, des dîners, des cocktails, des petites foires commerciales, des réunions, des sorties, des fêtes d’anniversaire pour les enfants.
Les visites guidées publiques individuelles ou en groupe sont disponibles tout au long de l’année et durent environ 75min. Les coûts varient en fonction de la catégorie d’âge : gratuites pour les enfants de moins de cinq ans, 4$ pour les enfants de 5 à 17 ans, 6$ pour les adultes et 5$ pour les personnes âgées de 55 ans et plus. Pour les groupes (11 à 100 personnes), 75$ par tranche de 25 personnes. Elles traversent les tribunes, suites de luxe, le vestiaire de l’équipe visiteuse et le tunnel du terrain mais le vestiaire des Panthers et l’accès au terrain de jeu ne sont pas accessibles. Elles ne sont pas disponibles la veille, le jour ou le lendemain d’un match de football ou d’un autre événement majeur au stade.
Le stade comporte toutes les commodités nécessaires. 718 points de ventes fixes sont présents, dont 412 rien que pour l’alimentaire, et 19 points de ventes mobiles. Parmi l’abondance d’options culinaires, on retrouve des hamburgers, des hot-dogs, des barbecues, des pizzas, des nachos, de la crème glacée…Des produits sans gluten sont également disponibles en salés et sucrés. L’une des spécialités est le « macaroni and cheese hot-dog », garni d’oignons croustillants, ou bien le hot-dog de porc, accompagné d’une sauce barbecue maison et salade de chou.
A partir du moment où vous pénétrez en tribunes, vous ne pouvez manquer le « Black and Blue Crew » chargé d’animer, divertir et exciter la foule au moyen de divers jeux et animations avec remises de cadeaux. Sans oublier l’escouade de cheerleaders, les « Topcats » et le groupe « Purrcussion » qui accompagne les fans et l’équipe tout au long de la journée avec leurs tambours.
A la suite du tirage au sort, les fans se tournent vers la ligne des 25 yards pour admirer la « Keep Pounding Ceremony »où une personnalité est choisie pour frapper à quatre reprises l’énorme « Keep Pounding Drum ». Le but est de rallier tout le stade, qu’il ne fasse qu’un avec l’équipe et qu’ensemble, ils vont continuer à se battre. « Keep Pounding » est devenu le mantra des Panthers à la suite d’un discours prononcé en 2004 par l’ancien joueur et entraîneur des Panthers, Sam Mills, où l’expression est ressortie pour la première fois. Il fait référence à l’engagement, le dévouement à l’égard de ses coéquipiers, l’effort d’équipe, le fait de ne jamais abandonner avant de leur ordonner de « continuer à taper », comme Mills souhaitait faire lorsque les docteurs lui ont diagnostiqué son cancer plutôt que d’abandonner.
Sources : Carolina Panthers, Info-Stades, Stadium DB, Stadiums of Pro Football, Stadium Journey, Football Stadium Digest, Football Ballparks, Pro Football Reference, Thrillist, Sports Pro Media, Go Banking Rates.