NFL Semaine 7 : les résumés de tous les matchs du dimanche

Les Saints en tête de leur division, les Jaguars déroulent, Carolina déçoit.

Coup d’envoi dans la nuit de dimanche à lundi à 02h30

New England Patriots (5-2) – Atlanta Falcons (3-3) : 23-7

Coup d’envoi 22h

Pittsburgh Steelers (5-2) – Cincinnati Bengals (2-4) : 29-14

Coup d’envoi dimanche à 19h00

Los Angeles Rams (5-2) – Arizona Cardinals (3-4) : 33-0

Indianapolis Colts (2-5) – Jacksonville Jaguars (4-3) : 0-27

Dans ce duel de l’AFC Sud, le premier et le dernier de la division s’affrontaient. On pouvait craindre un massacre. Et massacre il y a eu. Le match a été dominé partout par les Jaguars.

La défense a collectionné les sacks (10 !) grâce à sa ligne défensive emmenée par Yannick Ngakoue (2,5 sacks) et Calais Campbell (2 sacks). L’attaque a parfaitement fonctionné malgré l’absence de leur meilleur coureur Leonard Fournette.

Coté Indianapolis, rien n’a marché. Jacoby Brissett (22/37, 200 yards) a été inexistant, lâché par sa ligne offensive. La défense, malgré les promesses des semaines passées, a vécu un calvaire en étant dépassé à la passe et à la course. Les Colts perdent en plus leurs trois meilleurs défenseurs de la saison avec les blessures de Rashaard Melvin, Malik Hooker et John Simon.

Le match s’est joué en premièr quart temps, où Jacksonville a entamé de la meilleure des manière son match grâce à Blake Bortles (18/36, 330 yards, 1 TD) qui se connecte avec Marcedes Lewis (2 réceptions, 29 yards) sur le premier drive (7-0). Il continue le festival en attaque avec une énorme passe pour Keelan Cole (2 réceptions, 64 yards), ouvrant la porte à un touchdown marqué à la course par Chris Ivory (18 courses, 47 yards, 1 TD). Le deuxième quart temps n’a vu que deux fields goals marqués par Josh Lambo pour Jacksonville. C’est aussi dans cette période que la défense des Jaguars a clairement pris le pas sur l’attaque d’Indianapolis. 20-0 à la mi temps.

Le troisième quart temps démarre et rien ne change. Les Colts sont incapables de récupérer un premier down sous la terrible pression de la ligne défensive des Jaguars. Ces derniers marquent les derniers points du match sur une énorme course de 58 yards de TJ Yeldon (9 courses, 122 yards) (27-0).

Le dernier quart temps est anecdotique et le score ne bouge plus. Seul le nombre de sacks concédés par les Colts augmente.

Buffalo Bills (4-2) – Tampa Bay Buccaneers (2-4) : 30-27

Un quatrième quart-temps fou et complètement à l’image de ce que les Buccaneers peuvent proposer. Le meilleur, avec un touchdown d’O.J. Howard, une fumble arraché par la défense et un nouveau passage dans la end zone de Mike Evans pour mettre son équipe devant 27-20. Le pire, juste dans la foulée, avec un touchdown concédé à LeSean McCoy (23 courses, 91 yards, 2 TDs) en trois actions (27-27), un fumble perdu, et le field goal de la victoire pour Steven Hauschka (30-27) à 14 secondes de la fin. Sans oublier une dernière action complètement baroque, avec une multitude de passes en retrait, plus de 16 yards en arrière, et un plaquage.

Menés 17-6 au milieu du troisième quart, les Buccaneers et Jameis Winston (32/44, 384 yards, 3 TDs, 1 int) ont pris feu à partir de là. Mais leur défense n’as pas réussi à tenir le coup.

Tyrod Taylor (20/33, 268 yards, 1 TD), McCoy, Deonte Thompson (4 rec, 107 yards) sont peut-être moins flamboyants, mais ils sont plus réguliers, et ils ne lâchent désormais plus les fins de match.

Les défenses n’ont pas été à la fête dans cette rencontre. Buffalo a converti 10 de ses 16 3e tentatives. Tampa a aussi réussi un bon 6/11 dans l’exercice.

Minnesota Vikings (5-2) – Baltimore Ravens (3-4) : 24-16

Première mi-temps difficile à regarder entre Ravens et Vikings… Les deux équipes, bien que vigoureuses en défense, ont surtout été mauvaises en attaques. Pas grand-chose à se mettre sous la dent donc et peu de grosses actions.

Les équipes se sont rendu coup pour coup au pied. Si Justin Tucker en a réussi deux, son collègue Kai Forbath en a lui mis trois, permettant ainsi aux Vikings de mener 9 à 6 à la mi-temps.

Le second acte est à sens unique en faveur des Vikings. La défense de Minnesota continue sur son rythme, mais la différence vient de l’attaque, qui parvient à marquer sur chaque drive. Après un nouveau field goal (12-6), Latavius Murray (18 courses, 113 yards, 1TD) marque sur une course (18-6) pour donner le large aux siens.

Les Ravens sont K.O. debout et seul Tucker marque quelques points (18-9). Minnesota se met définitivement à l’abri avec deux field goals (24-9) dans le dernier quart. Baltimore « sauve » l’honneur (24-16) sur la dernière action du match, avec une réception touchdown de Chris Moore, sur une passe de Joe Flacco (27/39, 186 yards, 1 TD).

Encore une fois les Ravens ont été trop inconsistants en attaque pour espérer quoi que ce soit. Côté Vikings, sans être brillant, les violets et or de Case Keenum (20/31, 188 yards, 1 int) en sont tout de même à 5 victoires en 7 matchs !

Miami Dolphins (4-2) – New York Jets (3-4) : 31-28

Matt Moore (13/21, 188 yards, 2 TDs, 1 int) nouveau héros des Dolphins ? Pas totalement. C’est d’abord la défense, qui a intercepté Josh McCown (17/27, 209 yards, 3 TDs, 1 int) à 47 secondes de la fin, qu’il faut remercier. Une action qui a rendu le ballon à Miami en position pour marquer le field goal de la victoire (28-28) à 26 secondes du terme. New York n’a pas réussi à avancer sur son dernier drive.

Les verts peuvent se mordre les doigts, puisqu’ils menaient de 14 longueurs à l’entame de la dernière période. Mais Moore, entré à la place d’un Jay Cutler touché à la poitrine au début du troisième quart, a réussi à se remettre en selle après une interception. À 11mn33 de la fin, il trouve Kenny Stills (6 rec, 85 yards, 2 TDs) pour réduire l’écart. Alors que New York cale, Moore et Stills remettent ça pour l’égalisation (28-28). Les Jets n’arrivent plus à sortir de leur partie de terrain. Et l’interception finale de McCown est le dernier clou dans leur cercueil.

Les Jets menaient 21-14 à la pause grâce à Jermaine Kearse (1 rec, 29 yards, 1 TD), Robby Anderson (3 rec, 35 yards, 1 TD) et McCown au sol. Austin Seferian-Jenkins (3 rec, 21 yards, 1 TD) a creusé l’écart dans le troisième quart (14-28), avant que Miami ne sorte finalement la tête de l’eau pour créer la surprise.

Si Jay Ajayi (23 courses, 51 yards), Jarvis Landry (7 rec, 93 yards, 1 TD) a été précieux.

Green Bay Packers (4-3) – New Orleans Saints (4-2) : 17-26

L’espoir a duré une mi-temps pour les Packers, qui ont atteint la pause avec un touchdown d’avance (14-26). Et puis plus rien, ou presque. Rendus beaucoup trop dépendants du jeu au sol par un Brett Hundley (12/25, 87 yards, 1 int) trop limité, ils ont fini par plier.

Surtout, Drew Brees s’est réveillé. Intercepté sur ses deux premières séries, le futur Hall of Famer débute le troisième quart en trouvant Brandon Coleman pour 22 yards et un touchdown. De quoi égaliser… non, car l’extra point est bloqué (14-13). Après un stop défensif, c’est un field goal qui met New Orleans devant (14-16). Les kickers enchainent. Mason Crosby remet Green Bay devant (17-16) au début du dernier quart, puis Will Lutz répond (17-19).

Finalement, c’est Brees qui donne lui-même le coup de grâce à cinq minutes du terme, en sautant par-dessus la mêlée pour un touchdown au sol (17-26). Le drive suivant se solde par une interception pour Hundley, et New Orleans mange le reste du chrono.

Green Bay pourra se consoler avec le beau match d’Aaron Jones (17 courses, 131 yards, 1 TD).

Chicago Bears (3-4) – Carolina Panthers (4-3) : 17-3

Gagner un match avec un quarterback à 4/7 pour 65 yards, 5 first downs et 153 malheureux yards au total en attaque ? C’est possible, et c’est ce que les Bears de Mitchell Trubisky ont fait.

Les deux seuls touchdowns du match ont été inscrits par le safety Eddie Jackson, d’abord sur un fumble retourné sur 75 yards dans la end zone au cours du premier quart, puis sur une interception de 76 yards, là encore pour un touchdown, dans le second.

Auteur des trois turnovers de son équipe, Cam Newton (21/34, 211 yards, 2 int, 1 fumble) a été laissé assez seul par ses coéquipiers. Le jeu au sol autrefois redoutable des Panthers a surtout été porté par Newton (50), plus efficace que Jonathan Stewart (14 courses, 48 yards).

Malgré 293 yards, les Panthers n’ont réussi à marquer qu’un seul field goal. En deuxième mi-temps, Carolina ne s’est pas approché une seule fois à moins de 25 yards de la end zone adverse. Une faillite assez totale face à une équipe sans attaque.

Cleveland Browns (0-7) – Tennessee Titans (3-4) : 9-12 (a.p.)

Voyage au bout de l’enfer dans ce match entre Titans et Browns, ou il a fallu attendre la toute fin de la prolongation pour voir les Titans s’imposer.

En première mi-temps, les équipes se contentent de field goals. Le premier pour les Titans (0-3) avant un échange (3-6) pour clore le match. Le second acte est marqué par le nouveau choix de coaching de Hue Jackson. Après une nouvelle interception horrible de DeShone Kizer (12/20, 114 yards, 2 INT), le coach des Browns décide de faire entrer Cody Kessler (10/19, 121 yards, 1INT) en jeu.

Les deux équipes ne trouvent jamais la faille en red zone et doivent se contenter de fields goals. Cleveland arrache même la prolongation en fin de match avec un coup de pied les ramenant à 9-9.

En prolongation, les équipes échangent les punts. C’est finalement Ryan Succop qui trouve la faille à deux minutes de la fin du match. Un coup de pied qui permet aux Titans de l’emporter 12 à 9.

Au-delà du score final, les deux équipes ont surtout proposé le pire. Outre le niveau pathétique des attaques, les Browns ont perdu Joe Thomas, après 10 363 snaps consécutifs, et ont encore vu Hue Jackson changer de quarterback en cours de match… Du côté des Titans, c’est Delanie Walker, le précieux tight end, qui est sorti sur blessure. Marcus Mariota (21/34, 203 yards), lui, s’enfonce dans une médiocrité inquiétante.

Coup d’envoi dimanche à 22h05

Dallas Cowboys (3-3) – San Francisco 49ers (0-7) : 40-10

Retour gagnant pour les Cowboys et Ezekiel Elliott (26 courses, 147 yards, 2 TDs – 1rec, 72 yards, 1 TD), qui a mangé la défense des 49ers. Après plusieurs défaites serrées, celle-là a été corsée pour les locaux.

Gros début de match des Cowboys et surtout d’Elliott. Le coureur de Dallas est nourri en ballon et en récompense ses coachs. Sur les deux premiers drives il marque des touchdowns pour permettre aux siens de mener 14-0.

Les 49ers répondent timidement avec un field goal (14-3) mais voient de nouveau les visiteurs prendre le large lorsque Dak Prescott (16/24, 234 yards, 3TD) envoie Jason Witten dans la end zone (20-3). Les locaux pensent revenir avant la mi-temps lorsqu’ils entrent dans les 10 yards adverses. Sauf que l’excellent Demarcus Lawrence sack C.J Beathard (22/38, 235 yards, 1TD, 2 fum) et récupère la balle.

La seconde mi-temps est un calvaire pour l’équipe de la Baie. Les Cowboys marquent sur chacune de leurs possessions : d’abord avec une course de 72 yards d’Elliott (27-3), puis Dak Prescott franchit lui-même la end-zone (33-3) et enfin Dez Bryant réceptionne le cuir en terre promise (40-2). Durant ce laps de temps les 49ers n’arrivent pas à avancer et perdent même plusieurs ballons.

Beathard finit quand même par ajouter quelques points au compteur en allant lui-même chercher un touchdown (40-10) à la course.

Denver Broncos (3-3) – Los Angeles Chargers (3-4) : 0-21

Quel match des Chargers ! En mettant une pression constante sur le quarterback adverses (5 sacks, 5 QB hits), l’équipe de L.A n’a pas laissé une seule chance à un Trevor Siemian (23/33, 195 yards, 1 INT, 1 FUM) complètement dépassé.

Les Chargers commencent tambours battant ce match. Bien que bloqués à un yard de la ligne son premier drive, l’équipe de LA trouve le moyen de marquer dès quelques instants plus tard, lorsque que Travis Benjamin retourne un punt en touchdown (0-7). Après quelques punts échangés, les Chargers passent la seconde avec un touchdown (0-14) à la course d’Austin Ekeler.
La fin du 2e quart est un long échange de punts (4) entre les deux équipes, avec des défenses qui ont pris le pas sur les attaques.

La deuxième mi-temps reprend sur les mêmes bases avec cinq punts pour commencer. Si les Chargers n’avancent pas par manque de précision, du côté des Broncos, c’est surtout la pression subie par Siemian qui empêche toute avancée. Pire, le quarterback est clairement perturbé et lance une interception affreuse dans les bras de Casey Hayward.

Un turnover que les locaux bonifient avec une réception de 42 yards pour Travis Benjamin, qui tue définitivement le match en donnant 21 points d’avance (0-21) aux Chargers. Un écart qui est définitif.

Avec cette troisième victoire de suite, les Chargers se relancent complètement dans la course aux playoffs. Côté Denver, les difficultés offensives depuis plusieurs semaines n’augurent rien de bon.

Seattle Seahawks (4-2) – New York Giants (1-6) : 24-7

Après un échange de punt, c’est l’attaque des Seahawks qui est la première à enclencher la seconde. Russell Wilson (27/39, 334 yards, 3TD) esquive de nombreuses fois les plaquages adverses et les visiteurs profitent de pénalités provoquées par la défense adverse pour arriver sur la goal line adverse. Sauf que New-York plie mais ne rompt pas et bloque les Seahawks sur 4e tentative.

Comme souvent depuis plus d’un an côté Giants, c’est la défense qui fait la différence, avec Landon Collins qui recouvre un fumble pour finir sur les 17 yards des Seahawks. En deux passes, Eli Manning (19/39, 134 yards, 1TD, 1FUM) trouve Evan Engram (6rec, 60 yards, 1TD) pour le premier touchdown du match (0-7).

Seattle finit par marquer quelques points grâce à un field goal (3-7) à la toute fin de la première mi-temps.

Le second acte est en revanche à l’avantage des visiteurs. Après plusieurs punts des deux côtés, les Seahawks passent pour la première fois devant au score (10-7) lorsque Russell Wilson trouve Doug Baldwin (9 rec, 92 yards, 1TD) dans la end-zone.

Alors que les Giants manquent l’occasion de revenir à égalité sur un field goal raté, Eli Manning est à la faute sur le drive suivant en perdant la balle sous la pression adverse.  Un fumble que New-York paye cher puisque sur le premier jeu qui suit, le quarterback de Seattle balance une bombe dans la end-zone pour Paul Richardson. Touchdown et 17-7 pour la franchise de la NFC Ouest.

Un écart que les Giants ne peuvent combler en enchaînant les 3&out. Il faut dire que la défense des bleus n’aide pas beaucoup sur cette fin de matc,h en étant incapable de stopper l’adversaire, et en prenant même un nouveau touchdown sur une réception (24-7) de Jimmy Graham.

 

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