Alors que les fans NBA ont eu la joie de voir leur lockout se terminer, Touchdown Actu continue quand même de leur présenter notre ligue à nous le temps que la leur reparte (et plus s’ils le souhaitent). Pour faciliter la transition, cher fan NBA, nous te proposons une série d’articles permettant de passer doucement d’une ligue à l’autre en faisant des parallèles entre leurs différents éléments communs. Les articles seront publiés le lundi et le vendredi. Bienvenue dans le monde merveilleux de la NFL ! Leçon numéro 5 : Tom Brady.
Alors comme ça Kobe Bryant est une super-méga-star ? Il gagne tellement qu’il en devient détestable ? Il a copié une ancienne gloire pour arriver au top ? On a ça aussi. Le notre s’appelle Tom Brady.
La carrière de Tom Brady a pourtant débuté bien différemment de celle Bryant. Lui, personne ne l’attendait lorsqu’il est arrivé dans la ligue. Lors de la Draft, il a attendu 199 choix avant d’entendre son nom. Mais lorsqu’on lui a donné sa chance, il ne l’a pas manquée. Et il s’est hissé au sommet. Bilan des courses : deux titres de MVP de la saison régulière, trois Super Bowl remportés, le record du nombre de touchdowns à la passe sur une saison, membre de l’équipe type des années 2000… Simplement un des meilleurs joueurs de l’histoire.
Kobe a toujours eu à ses côtés – au moins pendant les périodes de succès – le légendaire Phil Jackson. Brady a Bill Belichick. Attention, style différent. Belichick n’a rien du maitre Zen. C’est un coach d’apparence fermée, isolé sous la capuche de son sweat et déjà attrapé pour des manœuvres pas très légales. L’effet est pourtant le même. Pour les fans des autres équipes, le duo Brady-Belichick bénéficie d’un coefficient de «détestabilité» tout aussi élevé que celui des Lakers.
Pour ne rien ajouter à l’arrogance de son succès sur le terrain, Tom Brady a un arrogant succès en dehors. Car figurez vous que notre Kobe a nous n’a pas besoin de coincer des employées d’hôtel dans des chambres d’hôtel, non, il sort avec Gisele Bundchen. Oui. LA Gisele Bundchen.
En clair : Brady, c’est comme Kobe, on adore ou on déteste.
Si vous ne l’aimez pas, pas de chance. Car comme son homologue de la balle orange, Brady est une bête de pub. Équipements de sports, carte bleue, parfum, montre, eau minéral et même dernière UGG, la marque australienne qui produit les plus affreuses chaussures pour fille de la terre et qui se lance dans des gammes masculines.
Comme Kobe – OK, un peu moins vu comment Bryant a copié jusqu’à la tenue de short de Jordan – le quarterback des Patriots a tenté de suivre l’exemple d’un des plus grands joueurs de l’histoire de son sport. Pour Brady, c’était Joe Montana, la vedette dont il allait voir les matchs avec son père à San Francisco. Comme Bryant a hérité du clutch, de la détermination et parfois de l’égoisme de Jordan, Brady a gardé le clutch, la détermination et l’esprit d’équipe de son ainé.
Car, détestés ou adorés, les deux homme partagent avant tout une éthique de travail qui leur a permis de se hisser au sommet de leur sport. Aujourd’hui, ils amorcent la fin d’une carrière qui les placera quoi qu’il arrive parmi les légendes.