Coup d’envoi dans la nuit de dimanche à lundi à 02h30
Detroit Lions (9-7) – Green Bay Packers (10-6) : 24-31
Coup d’envoi dimanche à 22h25
Atlanta Falcons (11-5) – New Orleans Saints (7-9) : 38-32
Rien ne pouvait arrêter les Falcons sur le chemin de la seconde place en NFC. Atlanta a pilonné les Saints, avec deux touchdowns dans le premier quart, puis trois autre dans le second, pour prendre l’avantage 35-13 à la pause. New Orleans est revenu en fin de match avec trois touchdowns dans le dernier quart. Mais l’onside kick à 39 secondes du terme est tombé dans les bras des Falcons, qui n’ont ensuite plus eu qu’à poser le genou au sol.
Matt Ryan (27/36, 331 yards, 4 TDs) a été étincelant, tout comme Devonta Freeman (12 courses, 96 yards, 1 TD) et Julio Jones (7 rec, 96 yards, 1 TD). Le trio est prêt pour les playoffs.
En face, Drew Brees (29/50, 350 yards, 2 TDs, 1 int) a encore fait tout son possible.
Denver Broncos (9-7) – Oakland Raiders (12-4) : 24-6
San Diego Chargers (5-11) – Kansas City Chiefs (12-4) : 27-37
San Francisco 49ers (2-14) – Seattle Seahawks (10-5-1) : 23-25
Il faut un peu plus d’un quart-temps à Seattle pour se mettre dans le match. Une grosse vingtaine de minutes où l’équipe de Pete Carroll inquiète. Perméable au sol, la défense laisse le soin aux 49ers d’inscrire deux touchdowns. Deux courses d’un yard de Shaun Draught qui portent le score à 14-3 tôt dans le match. Puis Russell Wilson (19/32, 258 yards et 1 TD) se réveille. Il enchaîne trois drives qui se concluent par des points au tableau d’affichage. Il est d’abord l’artisant d’un field goal puis de deux voyages dans la end zone adverse avec une passe de 11 yards vers Luke Wilson puis une course de 1 yard de Thomas Rawls (19-14).
En deuxième mi-temps, les Seahawks se font un peu peur en encaissant un safety, mais deux field goals permettent aux visiteurs de garder le large (25-16). Au fur et à mesure du match la défense revient au niveau qu’on lui connait et contient Colin Kaepernick (15/20, 179 yards) et le 49ers. Seul un touchdown de Garrett Celek (sur une passe de 9 yards) met la pression sur les Seahawks à cinq minutes du terme. Mais Seattle tient le coup, même avec Trevone Boykin au poste de quarterback.
Avec la victoire d’Atlanta, on retrouvera donc Seattle à domicile la semaine prochaine pour le « Wild-Cards Round ». Une chose est sûre cette fois, il faudra jouer 60 minutes à fond car en playoffs, les trous d’air ne pardonnent pas. Côté San Francisco la saison se termine donc comme prévu, même si on ne serait pas étonné de continuer à entendre parler de cette franchise dans les semaines à venir.
Los Angeles Rams (4-12) – Arizona Cardinals (7-8-1) : 6-44
Avec un field goal d’entrée (0-3), les Cardinals commencent fort leur match mais doivent rapidement faire avec la sortie sur blessure de David Jonson. Néanmoins il en faut plus pour les empêcher d’avancer face aux Rams. Une succession d’interceptions permet aux Cardinals d’être en bonne position pour un nouveau field goal (0-6). L’écart monte même à 13 points (0-13) lorsque Carson Palmer (20/38, 255 yards, 3TD, 1INT) se connecte dans la zone de vérité avec Ross.
Les Rams ne répondent que par deux field goals tardifs (6-13) avant qu’Arizona n’enfonce le clou à quelques secondes de rentrer aux vestiaires avec un nouveau field goal (6-16) de Chandler Cantanzaro.
En seconde mi-temps, les Cardinals passent la seconde en enchaînant deux touchdowns : un à la réception avec Darren Fells (6-23) puis un à la course (6-30) avec Kerwynn Williams (12 courses, 60 yards, 1TD). Un fumble des Rams permet à Arizona d’enchainer un troisième touchdown (6-37) lorsque Larry Fitzgerald réceptionne le cuir dans l’end-zone.
Les Rams sont tellement inoffensifs que Sean Mannion fait son entrée au poste de quarterback. Malheureusement pour Los Angeles, Mannion se met au niveau de ses coéquipiers et lance un pick 6 sur son premier drive (6-44). La dernière action offensive de la saison des Rams est un fumble, tout un symbole…
Washington Redskins (8-6-1) – New York Giants (10-5)
Coup d’envoi dimanche à 19h00
Miami Dolphins (10-6) – New England Patriots (14-2) : 14-35
Tampa Bay Buccaneers (9-7) – Carolina Panthers (6-10) : 17-16
Pittsburgh Steelers (11-5) – Cleveland Browns (1-15) : 27-24
Philadelphia Eagles (7-9) – Dallas Cowboys (13-3) : 27-13
Dans un match conditionné par les remplacements du côté des Cowboys, les Eagles ont réussi à l’emporter grâce à un bon duo Carson Wentz (27/43, 245 yards, 2TD) – Zach Ertz (13 réceptions, 139 yards, 2TD).
Les deux équipes entament le match par des field goals (3-3). Dak Prescott sort après deux séries. Les Cowboys marquent leur premier touchdown (3-10) sur l’unique drive de Tony Romo. Le numéro 9 réussit un drive éclair de 81 yards en six jeux et moins de trois minutes avec au bout le touchdown de Terrance Williams (3 réceptions, 33 yards, 1TD).
Les défenses prennent le pas sur les attaques en second quart. Celle des Cowboys force les punts alors que la défense des Eagles intercepte deux fois Mark Sanchez (9/17, 85 yards, 2 INT). La dernière lancée par celui-ci permet aux Eagles de repartir mi-terrain. Un turnover que Wentz bonifie en trouvant Ertz dans la end-zone (10-10) juste avant la pause.
Le second acte voit les Eagles prendre l’ascendant. Bien que Dallas prenne l’avantage sur le premier drive avec un field goal (10-13), les Eagles passent devant avec le doublé d’Ertz sur une réception de 20 yards (17-13). A 2 minutes du terme, un field goal de Caleb Sturgis permet à Philadelphie de prendre 7 points d’avance (20-13). Une avance que les Cowboys ne combleront pas. Pire, un punt bloqué des Cowboys permet aux Eagles de repartir sur les 7 yards de Dallas. Après quelques jeux, c’est le coureur rookie Terrell Watson qui pénètre dans la end-zone (27-13) pour donner la victoire aux siens.
Tennessee Titans (9-7) – Houston Texans (9-7) : 24-17
Les Texans joueront les playoffs, mais cela ne s’annonce pas formidable. Surtout, on ne sait plus qui sera le quarterback. Secoué, Tom Savage (5/8, 25 yards) n’a pas terminé cette rencontre, et il pourrait souffrir d’une commotion. Brock Osweiler (21/40, 253 yards, 1 TD) a donc disputé la majorité de la partie, mais sans se montrer plus convaincant que depuis le début de la saison.
Les Titans ont pris l’avantage dans le premier quart grâce à un fumble de Savage recouvert pour un touchdown par DaQuan Jones. Juste avant la pause, Matt Cassel a creusé l’écart en trouvant Rishard Matthews (9 rec, 114 yards, 1 TD) dans la end zone (14-0). Les Texans ont réagi après la pause grâce à C.J. Fiedorowicz (14-7), mais Tennessee a immédiatement répliqué avec Derrick Henry (15 courses, 65 yards, 1 TD) (21-7). Après un échange de field goals (24-10), un touchdown au sol d’Osweiler a vaguement entretenu le suspense. Mais les Titans ont mangé un peu le chrono, avant de rendre le cuir avec 53 secondes à jouer. Trop court pour Osweiler, auteur d’une passe mollassone sur une 4e&16 ratée.
Une défaite bien fade, pour une équipe qui défendra pourtant sa division en playoffs.
New York Jets (5-11) – Buffalo Bills (7-9) : 30-10
Une dernière galère pour la route, et les Bills sont en vacances. Avec l’inefficacité d’E.J Manuel (9/20, 86 yards) en début de match et une blessure à la cheville de LeSean McCoy, la franchise de Buffalo a rapidement laissé les verts prendre le large. Bilal Powell (22 courses, 122 yards) a ouvert le score dans le second quart (7-0), et le score était de 10-3 à la pause. Jalin Marshall (3 rec, 22 yards, 1 TD) a enfoncé le clou dans le troisième quart sur une passe de Ryan Fitzpatrick (20/30, 210 yards, 2 TDs). Après deux field goals, les Jets ont tué le match sur une action assez stupide des Bills, qui ont laissé filer le kickoff vers la end zone, avant de regarder un joueur des Jets recouvrir le ballon pour un touchdown (30-3) !
Un gag final, qui ne fera pas oublier le touchdown de Mike Gillislee pour sauver l’honneur (30-10). Avant cette triste apothéose, les Bills ont tenté de lancer Cardale Jones. Mais le deuxième quarterback n’a pas fait mieux. Il a même fait pire, avec une interception offerte à Darrelle Revis, qui n’avait pas capté de ballon cette saison.
Indianapolis Colts (8-8) – Jacksonville Jaguars (3-13) : 24-20
Il y aura eu deux mi-temps aux physionomies bien distinctes dans ce match, mais à la fin c’est Andrew Luck qui aura fait l’étalage de son immense talent une dernière fois cette saison. Avant ça, la première période est tout à l’avantage d’une équipe de Jacksonville méconnaissable, qui termine probablement la saison avec de gros regrets de ne pas avoir joué comme cela toute l’année, surtout en attaque. En face, l’escouade offensive des Colts est incapable de faire avancer le ballon. Il faut attendre le début du deuxième quart-temps pour apercevoir leur premier first down et la fin de la première mi-temps pour voir leurs premiers points sur un field goal de 45 yards d’Adam Vinatieri
Entre temps, les Jaguars ne se privent pas pour rejoindre la end-zone, deux fois. D’abord sur une passe de Blake Bortles (25/39, 301 yards, 1 TD) de 14 yards vers son tight-end Ben Koyack (0-10) puis sur une course de 57 yards de Corey Grant (0-17). Résultat, les visiteurs rentrent aux vestiaires sur un avantage confortable (3-17). Mais la seconde période est complètement différente. Les Jaguars que l’ont connait refont leur apparition avec des pertes de balles couteuses et une attaque moyenne.
Indianapolis en profite alors et revient à égalité grâce aux touchdowns de Robert Turbin (une course de 7 yards) et de Dwayne Allen (une réception de 15 yards). Les Colts sont portés par Andrew Luck (24/40, 321 yards, 2 TDs et 1 INT) qui trouve enfin un T.Y. Hilton (6 réceptions pour 95 yards) qui se livre une bataille épique avec Jalen Ramsey, ainsi qu’un Frank Gore (16 courses pour 62 yards) qui enregistre une 9e saison à plus de 1 000 yards dans sa carrière.
Et même quand les Jaguars reprennent le score (17-20) après un field goal à seulement 1 minute et 38 secondes de la fin, Luck ne se laisse pas abattre. Il remonte tout le terrain sans temps mort et trouve son tight end Jack Doyle dans la end zone sur une passe de 1 yard (24-20). Les Colts finissent donc la saison avec un bilan équilibré, bien loin de ce qu’on pourrait espérer d’une équipe qui possède dans ses rangs l’un des tous meilleurs lanceurs de la ligue.
Cincinnati Bengals (6-9-1) – Baltimore Ravens (8-8) : 27-10
Nette domination des Bengals dans ce match sans réel enjeu pour les deux rivaux de division. Très vite, Cincinnati prend les commandes avec un touchdown (7-0) à la course de Rex Burkhead (27 courses, 119 yards, 2TD) sur leur premier drive. Si Baltimore répond avec un field goal (7-3) de l’inévitable Justin Tucker, les locaux reprennent le large avec un touchdown à la réception (14-3) de C.J Uzomah. Avant la pause, les Bengals ajoutent même deux field goals (20-3).
Le second acte est plus que poussif avec six punts à la suite. Ce n’est pas tant que les défenses sont bonnes, mais plutôt que les attaques ne sont pas assez en réussite. Ce sont les Ravens qui réveillent le public lorsque Joe Flacco (32/49, 267 yards,1INT) pense envoyer Breshad Perriman en end-zone. Après replay, les arbitres l’annulent mais accordent un 1st&1 aux Ravens. Derrière, Kenneth Dixon (10 courses, 44 yards, 1TD) réussit à marquer le touchdown du 20 à 10.
Cincinnati assoit sa victoire lorsque Burkhead inscrit un nouveau touchdown (27-10) sur une course de 5 yards. Une victoire confirmée quand la défense intercepte un Ryan Mallett tout juste entrant. Steve Smith Sr. quitte donc la NFL sur une défaite et 3 rcéeptions… On aurait pu espérer mieux pour lui.
Minnesota Vikings (8-8) – Chicago Bears (3-13) : 38-10
Peu de suspense dans ce match sans enjeu. La faute principalement aux pertes de balle que les Bears ont cumulées, permettant à Minnesota de prendre le large rapidement. Matt Barkley (10/14, 125 yards, 2 INTs et 1 Fumble), qui restait sur huit interceptions sur les deux derniers matchs, en a ajouté deux de plus à son compteur, avant de voir ses coéquipiers perdent deux fumbles. Même Jordan Howard (23 courses pour 135 yards) n’a rien pu faire. Résultat, les Vikings ont rapidement mené 17-0 grâce à deux passes de touchdowns d’un Sam Bradford (25/33, 250 yards, 3 TDs, 1 INT) très propre ce soir. La première de 16 yards vers Jerick McKinnon (16 courses, 89 yards, 2 Tds) avant de se connecter avec Kyle Rudolph (11 réceptions, 117 yards et 1 TD) sur 22 yards pour son 7e TD de la saison.
Et même quand Chicago arrive à marquer grâce à une passe de 2 yards de… Cameron Meredith vers… Matt Barkley, Minnesota répond du tac au tac avec réception de 1 yard de Jarius Wright dans la end zone pour rejoindre les vestiaires sur un score large de 10 à 24. Les Vikings plient définitivement le match dès le début du 4e quart-temps. Après un troisième quart d’heure sans point, Jerick McKinnon inscrit son deuxième touchdown de la partie, au sol cette fois, sur une course de 10 yards (10-31).
La cerise sur le gâteau arrive à un peu plus de 10 minutes de la fin du match pour Minnesota, sur une nouvelle perte de balle des Bears. Un fumble de Matt Barkley, provoqué par Linval Joseph et ramené dans la end-zone par Everson Griffen (10-38). C’est à ce moment-là que les deux coachs décident de donner du temps de jeu au remplaçant et le score en restera là. Sam Bradford finit lui la saison avec le meilleur pourcentage de passes complétées de l’histoire : 71,6%. Alors que les Bears eux terminent la saison avec le pire bilan de l’histoire de la franchise.
Résumés de cette page par : Alain Mattei, Raphael Masmejean et Lucas Vola