En attaque ou en défense, il y a eu du suspense ce dimanche ! Les Bengals ont préservé leur invincibilité, mais il a fallu batailler ferme contre les Steelers.
À l’inverse, la défense n’était pas du tout à l’ordre du jour entre les Saints et les Giants ! Voici le point sur toutes les rencontres de 19 heures.
Chicago Bears (2-5) – Minnesota Vikings (5-2) : 20-23
New Orleans Saints (4-4) – New York Giants (4-4) : 52-49
Pittsburgh Steelers (4-4) – Cincinnati Bengals (7-0) : 10-16
Atlanta Falcons (6-1) – Tampa Bay Buccaneers (2-4)
Les Falcons commencent à prendre la mauvaise habitude de se tirer une balle dans le pied avec des ballons perdus dans tous les sens. Cette fois, le cuir leur a échappé à quatre reprises. Et après chacune de ces erreurs, les Buccaneers en ont profité pour aller marquer des points.
Si la première perte de balle d’Atlanta a eu lieu dans sa partie de terrain, les trois autres se sont déroulées à moins de 20 yards de la end zone de Tampa. De grosses occasions manquées, donc.
À la pause, les Falcons étaient menés 13-3, puis 20-3 après une course de Jameis Winston (16/29, 177 yards, 1 TD) pour un touchdown dans le troisième quart. Les jeunes Buccaneers se sont tout de même fait peur en relâchant la pression et en laissant Atlanta marquer sur ses trois dernières possessions avec d’abord une passe de touchdown de Matt Ryan (37/45, 397 yards, 2 TDs, 1 int) à Jacob Tamme (10 rec, 103 yards, 1 TD), puis un field goal, et enfin un touchdown de Julio Jones (12 rec, 162 yards, 1 TD) à 23 secondes de la fin pour envoyer le match en prolongation.
Mais Tampa a su se reprendre en allant chercher un field goal dans la période supplémentaire avant de bien mettre la pression sur Ryan pour stopper les Falcons sur une 4e et 7 yards et ainsi mettre fin au match.
Atlanta a laissé passé des occasions avant de laisser passer un hold-up. Pour les jeunes Buccaneers, c’est une victoire qui fait du bien.
Saint Louis Rams (4-3) – San Francisco 49ers (2-6) : 27-6
Après une tournée à succès dans le reste des Etats-Unis, le show Todd Gurley (20 coursses, 133 yards, 1 TD) faisait escale à San Francisco cette après-midi. En face, les 49ers ont semblé plus que jamais à court de solutions avec un jeu au sol quasi inexistant et des receveurs à la peine. Et Colin Kaepernick (20/41, 162 yards) a encore subi 3 sacks. Une victoire 27-6 qui semblait acquise dès le deuxième quart-temps pour les locaux.
Dans le deuxième quart, le score est de 3-2 pour les 49ers quand la machine Gurley démarre. 71 yards plus tard, c’est le touchdown et la conversion à deux points. 10-3. Un field goal de chaque côté puis c’est un nouveau touchdown au sol pour les Rams avec Tavon Austin (3 courses, 21 yards, 1 TD). Les Rams mènent 20-6 à la mi-temps.
La deuxième mi-temps est très (trop ?) tranquille pendant un bon quart-temps avant que les Rams n’aient une occasion de marquer sur un field goal, raté par Greg Zuerelein. Finalement Tavon Austin (4 réc, 98 yards, 1 TD) va s’illustrer comme son jeune coéquiper et inscrire un touchdown de 66 yards sur une réception, donnant un avantage conséquent aux Rams, 27-6 à 8 minutes du terme. Avantage que les 49ers ne parviendront pas à rattraper.
Une première série de deux victoires cette saison pour les Rams qui continuent leur progression. Pour les 49ers, à part sur un coup d’éclat, on ne voit pas comment cette équipe va pouvoir remporter des matches cette saison sans jeu au sol ni dans les airs.
Cleveland Browns (2-6) – Arizona Cardinals (6-2) : 34-20
Ils ont mis du temps à démarrer, mais les Cardinals ont finalement logiquement pris la mesure de Browns toujours privé de l’idée même d’un jeu au sol, ce qui leur permettrait pourtant de garder le contrôle de ce genre de rencontre.
Vaillants, les joueurs de Cleveland ont encaissé le premier touchdown de la partie, mais ont su répondre avec trois touchdowns de suite pour mener 20-10 à la pause ! Sauf que Josh McCown (18/34, 211 yards, 3 TDs, 1 int) et les siens ont fini par s’essouffler, et que les Cardinals sont beaucoup plus complets. Dans le troisième quart, les Browns ne sortent pas de leur moitié de terrain pendant que Michael Floyd (4 rec, 106 yards, 1 TD) puis Troy Niklas (2 rec, 12 yards, 2 TDs) marquent pour remettre leur équipe devant (20-24).
Au début de la dernière période, McCown est intercepté, et Larry Fitzgerald (9 rec, 84 yards, 1 TD) lui fait payer dans la foulée avec un touchdown sur la série suivante (20-31). Le plus dur est alors fait pour Arizona, et la défense force encore un fumble pour faire bonne mesure. Tout est plus simple avec un jeu au sol, et Chris Johnson (30 courses, 109 yards) enchaine les courses pour faire fondre le chrono et les temps-mort adverses. Un appui idéal pour Carson Palmer (22/38, 374 yards, 4 TDs, 1 int). Avec un field goal de plus à un peu plus de deux minutes de la fin, les Cardinals sont tranquilles (34-20). McCown étant blessé, Johnny Manziel est lancé sur le dernier drive. Il échoue sur une quatrième tentative dans sa partie de terrain.
Baltimore Ravens (2-6) – San Diego Chargers (2-6) : 29-26
On a retrouvé le Joe Flacco (25/37, 319 yards, 1 TD) qui gagne en fin de match. Alors que le score est de 26 partout dans la dernière minute, les Ravens se mettent à portée de field goal. Justin Tucker (5/5 FG) confirme qu’il est l’un des kickers les plus sûr de ce début de saison et les Ravens l’emportent 29-26. A noter une avalanche de blessure à Baltimore avec de nombreux blessés à déplorer dans les deux camps, le plus marquant étant sans doute le receveur vétéran des Ravens Steve Smith (5 réc, 82 yards), touché à la cheville.
Le match aura été serré tout du long. Les Chargers frappent les premiers avec un touchdown de Philip Rivers (28/37, 301 yards, 3 TD) pour Malcolm Floyd (4 réc, 92 yards, 2 TD). Les Ravens répondent avec une passe de Joe Flacco pour Crockett Gilmore tout seul à l’entrée de l’en-but. Juste avant la pause, les visiteurs remettent le couvert : Keenan Allen (5 réc, 35 yards, 1 TD) réceptionne une passe malgré une double couverture dans la end-zone mais se blesse sur l’action. Avec l’extra-point manqué, les Chargers mènent 16-13 à la pause.
Au retour, les Ravens égalisent d’un field goal de Justin Tucker. Mais Rivers ne l’entend pas de cette oreille. Il envoie Malcolm Floyd en orbite sur une passe de 70 yards. Le receveur attrape le ballon derrière la défense de Baltimore et finit dans la zone : 23-16. Une nouvelle fois, les Ravens se contentent d’un field goal pour revenir à 23-19 au début de la dernière période.
Sur un des derniers drives, Rivers doit démarrer sur ses 3 yards. Les Chargers évitent de peu le safety mais offrent une excellente position aux Ravens sur la possession suivante. Flacco n’en demandait pas tant et se charge lui-même de rentrer le ballon dans l’en-but. Les Ravens reprennent la tête 26-23. San Diego égalise au pied mais les Ravens ont une dernière possession qu’ils vont convertir pour éviter la prolongation et l’emporter 29-26.
Houston Texans (3-5) – Tennessee Titans (1-6) : 20-6
Marcus Mariota n’a pas grand-chose à craindre de Zach Mettenberger (22/31, 171 yards, 1INT). Le quarterback remplaçant a plombé son équipe avec un fumble, une interception et une incapacité globale à faire avancer son équipe. Les Texans en ont donc profité pour s’imposer sur le score de 20 à 6.
La première mi-temps n’est pas franchement enthousiasmante avec pas moins de 10 punts tapés. Côté Titans, si la défense bloque plutôt bien les Texans, l’attaque n’avance pas et ne marque qu’un field goal (0-3). Côté Texans, l’attaque est comme souvent dépendante de DeAndre Hopkins (8rec, 94 yards, 1TD) qui réussit une très belle réception pour permettre aux siens de mener 7 à 3. Les Texans ajoutent même un field goal (10-3) après un fumble des Titans sur kickoff.
Le second acte voit les Titans recoller au score sur un field goal (10-6) mais dès le drive suivant les Texans reprennent le large (17-6) avec un touchdown à la réception de Nate Washington sur une passe de Brian Hoyer (23/35, 235 yards, 2TD). Ils accentuent même leur avance avec un field goal (20-6). Une action suffisante pour s’imposer ce soir.
Résumés par : Alain Mattei, Raphaël Masmejean, Raoul Villeroy, Axel Perrichet.