Chaque mercredi, Touchdown Actu vous propose un tour d’horizon des meilleures performances des rookies de la NFL. Vous aurez donc droit au rookie offensif et défensif de la semaine, ainsi qu’à un Top 5 pour les autres débutants qui auront également brillé.
Rookie offensif de la semaine
Amari Cooper (WR) – Oakland Raiders : 7 réceptions, 109 yards, 1 touchdown
En 2014, les Raiders ont dû attendre le 20 novembre pour connaître le goût de la victoire, face aux Kansas City Chiefs. Cette saison, cela s’est fait beaucoup plus rapidement. Contre les Ravens ce dimanche, les Californiens ont joué une belle partition offensive pour débloquer leur compteur. Excellente nouvelle pour leurs fans, la connexion entre Derek Carr et Amari Cooper a fonctionné tout au long du match. Discret pour sa première sortie NFL, le receveur de 21 ans a cette fois-ci martyrisé les défenseurs de Baltimore. Tracés courts, profonds, à l’intérieur, à l’extérieur, l’ex-pépite d’Alabama a produit une excellente prestation qui en appelle d’autres. Un lanceur prometteur, une cible jeune et très talentueuse, l’avenir d’Oakland est réellement entre de bonnes mains.
Rookie défensif de la semaine
Marcus Peters (CB) – Kansas City Chiefs : 5 plaquages, 4 passes déviées, 1 interception, 1 touchdown
Si briller pour ses débuts en tant que footballeur professionnel est une mission complexe, confirmer lors de la rencontre suivante l’est encore davantage. C’est pourtant bien ce qu’a réalisé Marcus Peters à Houston, puis face à Denver. Après avoir volé un ballon à Brian Hoyer, le cornerback de 22 ans a franchi une étape supplémentaire en interceptant la légende Peyton Manning et en transformant cette action en un touchdown de 55 yards. S’il peut parfois être débordé par ses émotions, son intensité est exceptionnelle et sons sens de l’anticipation impressionne déjà. Vraiment, il n’a manqué qu’un succès des Chiefs sur les Broncos pour que l’introduction du jeune homme chez les grands soit parfaite. Et ce n’est d’ailleurs pas passé loin.
Top 5 des autres rookies de la semaine
1. Matt Jones (RB) – Washington Redskins : 19 courses, 123 yards, 2 touchdowns
Le chemin est encore long, mais les Redskins possèdent jusqu’ici l’escouade terrestre la plus prolifique de toute la ligue (171,5 yards en moyenne). Si le coureur titulaire est Alfred Morris, son suppléant lui a volé la vedette ce weekend. Face à l’imposante muraille défensive des Rams, Matt Jones a démarré par un sprint de 39 yards directement dans la zone de vérité adverse. Ensuite, malgré une balle perdue, le 95e choix de la Draft 2015 s’est montré régulier. À la suite de sa prestation convaincante, le running back de 22 ans a certainement remercié sa ligne offensive, transfigurée pendant cette intersaison et encensée par Jeff Fisher, le coach de St. Louis. Brandon Scherff, le guard sélectionné par Washington à la 5e place, n’est assurément pas étranger à cette réussite.
2. David Johnson (RB) – Arizona Cardinals : 5 courses, 42 yards, 1 touchdown + 1 touchdown de 108 yards sur un retour de kickoff
Difficile d’être plus efficace que le 86e nom appelé lors du dernier repêchage. Ses trois premières interventions en NFL, deux retours et une réception, se sont soldées par 206 yards avalés et deux touchdowns marqués. Derrière Andre Ellington et le vétéran Chris Johnson, David Johnson n’a pas un temps de jeu conséquent, mais il rentabilise chacune des occasions qui lui sont accordées. À Chicago, l’attaquant de 23 ans a ouvert la voie à des Cardinals toujours invaincus. La polyvalence dont il fait preuve est un véritable atout pour les troupes de l’Arizona. Sous la houlette du stratège Bruce Arians, l’ancien pensionnaire de Northern Iowa va pouvoir mûrir et progresser.
David Johnson is ridiculous. His 3rd career touch, his 2nd TD. http://t.co/4movelVDNm
— NFL Network (@nflnetwork) 20 Septembre 2015
3. Vic Beasley (DE) – Atlanta Falcons : 5 plaquages, 1 sack, 1 fumble forcé
Pour oublier un exercice 2014-15 calamiteux, les dirigeants des Falcons ont modifié beaucoup de paramètres et ont concentré leurs efforts sur le chantier défensif. Dan Quinn a ainsi quitté son poste de coordinateur à Seattle pour prendre les rênes de l’équipe, et Vic Beasley a été recruté pour solidifier les remparts. Des retouches salutaires : la franchise basée en Géorgie, portée par son coach et son rookie, est moins perméable qu’auparavant. À New York, contre les Giants, le prodige de Clemson a mis au sol Eli Manning, non sans lui avoir fait lâcher le cuir. Son physique imposant et sa technique propre font de lui un redoutable chasseur. Bien sûr, son apprentissage est loin d’être terminé. Mais sa venue à Atlanta semble être tout sauf une erreur de casting.
4. Jameis Winston (QB) – Tampa Bay Buccaneers : 14/21, 207 yards, 1 touchdown + 6 courses, 23 yards, 1 touchdown
Corrigés à domicile par les Titans, les Buccaneers se sont ressaisis en allant s’imposer à la Nouvelle-Orléans. Jameis Winston s’est comporté en patron et a su prendre les décisions justes pour conduire ses coéquipiers vers un succès précieux. Le quarterback de 21 ans a géré, sans prendre trop de risques, pour terminer avec une évaluation honorable de 114.6. Destins croisés, son homologue de Tennessee a eu plus de difficultés du côté de Cleveland. Le Mercedes-Benz Superdome n’est plus aussi imprenable qu’il y a quelques années, mais voir le pire bilan de l’an dernier repartir en vainqueur est une surprise indéniable. Malheureusement pour eux, les hommes de Lovie Smith seront privés d’Austin Seferian-Jenkins pendant au moins un mois, et Mike Evans n’est pas encore au top de sa forme. Dans ces conditions, Winston va devoir se sublimer.
5. Henry Anderson (DT) – Indianapolis Colts : 5 plaquages, 1 sack
Un petit rayon de soleil dans la pénombre. Dernier élément repêché a avoir signé son contrat rookie, Henry Anderson est un lineman explosif doté d’une excellente capacité de pénétration. Lundi soir, les Jets n’ont jamais trouvé leur rythme au sol, et le mastodonte des Colts en est le principal responsable. Ses coéquipiers n’ont pas suivi son sillage, mais lui n’a absolument rien à se reprocher. Le forfait d’Arthur Jones pour l’intégralité de la saison pourrait lui permettre de s’épanouir et de devenir indispensable. Pour une personne de son gabarit, son activité est en tout cas fantastique, et s’il parvient à maîtriser son énergie débordante, le tacle de 22 ans a les moyens de devenir un joueur dominant.
Henry Anderson nous montre comment stopper la course https://t.co/zMzHLc3zTe — NFL France (@_NFLFrance) 22 Septembre 2015