62 jours. C’est le temps qu’aura passé Ray McDonald au sein du roster des Chicago Bears, après y avoir signé en mars dernier, comme free agent. Finalement, l’ancien lineman défensif des 49ers ne portera pas le maillot de l’Illinois en 2015, pour les mêmes raisons qui ont mis fin à son contrat à San Francisco l’an passé : une nouvelle arrestation pour violences domestiques.
Au moment de signer McDonald, les Bears étaient déjà bien au courant des actions judiciaires à l’encontre du défenseur. Pourtant, l’aspect sportif, et le rapprochement apparent avec le coordinateur Vic Fangio ont fini par tenter la franchise. Une décision que semble aujourd’hui regretter le président de l’équipe, George McCaskey, interrogé par le Chicago Tribune.
« Je me pose souvent la question : qu’aurai-je pu faire de plus ? Qui aurai-je dû consulter ? Aurai-je dû prendre plus de temps ? Je l’ignore. Nous pensions simplement avoir une bonne structure, et des garde-fous suffisants pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise. »
Visiblement trop confiant, McCaskey se reconnaît également laxiste concernant les faits qui étaient précédemment reprochés au defensive end.
« Comme tout le monde, j’avais quelques craintes à ce sujet, et j’y ai beaucoup repensé, non pas avant sa signature, mais depuis. Dans ce genre d’affaire judiciaire, chacun défend ses intérêts. Et je ne souhaitais pas interférer dans cette enquête, en interrogeant en amont la plaignante. »
Conscient de l’exemplarité que doit montrer la NFL dans ce type de situation, McCaskey entend discuter du problème avec le conseil d’étique de la ligue. Selon lui, des sanctions futures pourraient viser les équipes signant des joueurs judiciairement récidivistes.