Entre jeudi et samedi, 22 running backs ont rejoint la NFL par la draft. A Dallas, malgré l’exode de DeMarco Murray vers Philadelphie, les dirigeants n’ont pas renforcé le poste. Pour l’instant, les Cowboys font donc avec Darren McFadden, Lance Dunbar, Joseph Randle et Ryan Williams pour porter le ballon.
Pour Jerry Jones, le propriétaire de la franchise, ce choix est logique. L’équipe n’a pas décidé d’oublier les coureurs, elle a simplement agit de la meilleure manière possible.
« Nous aurions aimé sélectionner un running back, mais, dans le même temps, nous ne pensions pas pouvoir laisser passer certains joueurs. Même en considérant les coureurs encore disponibles », a-t-il avoué sur le site officiel des siens.
Avec leurs huit choix, les Cowboys ont appelé cinq joueurs défensifs. Byron Jones au premier tour et Randy Gregory au deuxième sont les noms les plus ronflants. Mais Stephen Jones, le vice-président exécutif, empreinte la même voie que son patron : il n’y avait pas de réelle priorité.
« Nous avons essayé de ne pas forcer notre destin », peut-on lire dans les colonnes du Dallas Morning News. « Nous avons laissé la draft venir à nous. Je pense que les bons gars étaient là au bon moment pour nous, et que notre équipe est vraiment meilleure. »
Peut-être les décisions auraient été différentes si Todd Gurley et/ou Melvin Gordon n’étaient pas partis avant le 28e choix de Dallas. Une chose est certaine, la saison prochaine va permettre de découvrir si la ligne offensive texane est capable de faire briller n’importe quel coureur.
A moins que le dossier Adrian Peterson ne se débloque, permettant au MVP 2012 de venir soulager le dos de Tony Romo.