Les Seahawks ont jusqu’à la fin de la journée pour conserver Bruce Irvin en 2016. Une décision qui, une fois prise, ajoute une cinquième année et 7,8 millions de dollars sur le contrat rookie du linebacker. Mais il semble que la franchise ne va pas activer cette option.
Pourtant, contrairement aux rumeurs, Seattle ne compte pas laisser filer son joueur. C’est le message qu’ont fait passer l’entraîneur Pete Carroll et le manager général John Schneider juste après la draft. Le plan est de garder Irvin pour de longues années.
« Nous avons rencontré Bruce, et cela s’est très bien déroulé », a expliqué Carroll, via le Seattle Times. « Nous avons discuté de ce que nous prévoyons, mais nos choix n’ont rien à voir avec la place de Bruce dans notre programme. Nous nous attendons à ce qu’il soit avec nous pour un long moment, et nous allons travailler pour que ça arrive. »
Schneider a lui comparé cette situation à celle vécue récemment par James Carpenter. Le guard a certes volé vers New York et les Jets, mais les espérances de l’équipe sont les mêmes.
« Nous voulions que James reste. Nous n’avons pas activé son option, mais ça ne veut pas dire que nous souhaitions son départ. Nous avons négocié, et ça n’a juste pas marché. »
A 27 ans, Bruce Irvin est un joueur très correct, essentiellement utilisé pour ses qualités de pass-rusher. En 43 matches joués pour les Seahawks depuis 2012, il a réalisé 93 plaquages et 16,5 sacks. Mais il ne semble pas indispensable, d’autant qu’il faut garder l’argent nécessaire pour prolonger notamment Bobby Wagner et Russell Wilson.
A propos du quarterback, Pete Carroll n’a d’ailleurs pas caché ses intentions. Il faut tout faire pour assurer le futur du lanceur de 26 ans.
« Nous sommes si excités à l’idée d’offrir une extension à Russell. Il est un joueur extraordinaire pour nous. Nous n’allons pas en parler beaucoup parce qu’il y a beaucoup de choses à régler et que c’est un dossier crucial. Une chose est sûre, nous allons faire en sorte de le garder pour toujours. »
Les dirigeants des champions 2013-2014 ont du travail, mais aussi un bel avenir devant eux s’ils arrivent à continuer l’aventure avec toutes leurs jeunes pépites.