Les Jaguars n’égaleront pas la terrible saison sans victoire des Lions de 2008 ! Grâce à une excellente prestation défensive, les hommes de Jacksonville ont enfin décroché leur premier succès de l’année face aux Titans.
Dans la NFC Nord, les Lions sont désormais au pouvoir. Vainqueurs sur le fil des Bears, ils profitent aussi de la défaite des Packers pour prendre seuls les commandes de la division.
À Indianapolis, les Colts ont perdu le match le plus surprenant de la soirée face à un Tavon Austin déchainé.
Baltimore Ravens (4-5) – Cincinnati Bengals (6-4) : 20-17 (a.p.)
Ils ont fini par l’emporter, mais que les Ravens se sont fait peur ! Alors qu’ils menaient 17-3 à l’entame du dernier quart, la partie semblait gagnée. Même après un touchdown de Giovanni Bernard (14 courses, 58 yards – 8 rec, 37 yards, 1 TD) pour réduire l’écart à 17-10, une interception sur Andy Dalton (24/51, 274 yards, 2 TDs, 3 int) a 2 minutes de la fin semblait tuer le match. Mais les Ravens ont rendu le ballon après trois courses avec encore 1mn28 sur le chrono. Et sur une bombe désespérée de 51 yards à la dernière seconde, l’incroyable s’est produit. Après un rebond sur la foule de receveurs et de défenseurs, le cuir a rebondi sur les mains de James Ihedigbo, qui a dévié le ballon vers le haut. Le cuir est alors retombé dans les mains d’un A.J. Green complètement seul ! 17-17, Prolongation !
Cincinnati remporte le tirage au sort et donc le premier ballon de la période supplémentaire. Sur une 4e et 2 yards aux 33 yards des Ravens, Marvin Lewis décide de tenter le coup. Mauvaise pioche, Bernard est stoppé et le ballon est rendu aux Ravens sur leurs 44 yards. Après une bonne course de Rice et une réception d’Ed Dickson, Justin Tucker réussit le coup de pied de la victoire à 46 yards des poteaux.
Si leur jeu au sol a encore peiné, les Ravens ont mis la main sur ce match grâce à une excellente sortie défensive. Elvis Dumervil (2,5 sacks) et ses coéquipiers ont mis Dalton au sol à cinq reprises et ils l’ont intercepté trois fois.
Chicago Bears (5-4) – Detroit Lions (6-3) : 19-21
Les Bears sont passé à une conversion à deux points de la prolongation. Ou plutôt à deux conversions à deux points. Car après le touchdown de Brandon Marshall (7 rec, 139 yards, 2 TDs) sur une passe de Josh McCown (6/9, 62 yards, 1 TD) à 47 secondes de la fin, Chicago a manqué une première conversion à deux points. Mais une pénalité leur a donné une seconde chance. Malheureusement pour eux, Nick Fairley a surgi pour stopper Matt Forte et préserver la victoire de son équipe. L’onside kick des Bears a ensuite échoué et Matt Stafford a pu poser le genou au sol et fêter la victoire.
Si McCown a du terminer le match, c’est parce que Jay Cutler (21/40, 250 yards, 1 TD, 1 int) lui a laissé sa place pour le dernier drive suite à une blessure à la cheville.
Les deux équipes se sont rendues coup pour coup en première mi-temps et Cutler a manqué une occasion de faire le break quand il a été intercepté sur les 4 yards adverses à 31 secondes de la pause, que les deux équipes ont atteint sur le score de 7-7. Après la pause, Chicago n’a répondu que par des field goal à deux touchdowns de l’incontournable Calvin Johnson (6 rec, 83 yards, 2 TDs). Deux field goals qui les ont donc forcé à tenter une conversion à deux points sur le dernier touchdown de Marshall. Et ça n’est pas passé…
Green Bay Packers (5-4) – Philadelphia Eagles (5-5) : 13-27
Sans Aaron Rodgers, c’était déjà difficile. Mais avec une blessure de Seneca Wallace dès le début du match, c’était quasiment mission impossible pour les Packers. Grâce à une bonne défense, Green Bay s’est pourtant accrochés en première mi-temps. Mais deux field goals raté de Mason Crosby et une interception lancée par Scott Tolzien (24/39, 280 yards, 1 TD, 2 int) dans la end zone ont fait office d’occasions gâchées de rester au contact.
Au retour des vestiaires, Nick Foles (12/18, 228 yards, 3 TDs), déjà auteur d’une bombe en premier quart, trouve Riley Cooper pour des touchdowns de 45 et 32 yards. Et même si Tolzien a lancé son premier touchdown NFL dans l’intervalle, cette accélération permet aux Eagles de se détacher 27-10 à l’attaque du dernier quart.
L’espace de quelques instants, les Packers ont espéré relancer le match avec un field goal, un fumble de Foles et une réception de Jordy Nelson dans la end zone sur une quatrième tentative. Mais alors que le receveur avait le ballon sous lui, les arbitres ont estimé qu’il n’en avait pas le contrôle. C’était sur une quatrième tentative, et c’est donc sur cette action que ce sont envolés les derniers espoirs de Green Bay. LeSean McCoy (25 courses, 155 yards) a ensuite aidé son équipe à manger les neuf minutes restantes sur le chrono.
New York Giants (3-6) – Oakland Raiders (3-6) : 24-20
Et de trois ! Ca n’a pas toujours été facile, mais les Giants décrochent une troisième victoire de suite avec ce succès contre les Raiders. Terrelle Pryor (11/26, 122 yards, 1 int) a dégainé le premier, mais les Giants se sont remis dedans en bloquant un punt pour un touchdown. Tout semblait même bien s’enchainer quand Eli Manning (12/22, 140 yards, 1 TD, 1 int) a trouvé Rueben Randle pour un superbe touchdown de 5 yards. Sauf que ce même Manning a relancé les Raiders en balançant le cuir dans les mains de Tracy Porter pour qu’il remette Oakland devant à la pause (14-17).
Mais après la pause, la défense des Giants a provoqué deux turnovers pendant que Andre Brown (30 courses, 115 yards, 1 TD) a mangé le chrono et inscrit un touchdown pour faire repasser son équipe devant (21-20) avant que Josh Brown n’agrémente tout ça d’un field goal de plus (24-20).
Tennessee Titans (4-5) – Jacksonville Jaguars (1-8) : 27-29
Les Jaguars ont du s’accrocher jusqu’aux dernières secondes pour empocher leur première victoire de la saison. Car les Titans ont marqué un touchdown à 44 secondes du terme pour revenir à deux points. Jacksonville a alors recouvert l’onside kick pour enfin débloquer son compteur de l’année.
La victoire des floridiens ne souffre pas de contestation. Chad Henne (14/23, 180 yards, 2 int) et ses coéquipiers n’ont jamais été menés dans cette rencontre. La défense a fait un énorme boulot en provoquant 4 pertes de balle que l’attaque a transformé en 17 points. Tout a commencé dès la première action du match, lorsque Paul Posluszny a arraché le ballon des mains de Chris Johnson (12 courses, 30 yards) sur les 19 yards des Titans. Trois actions plus tard, Maurice Jones-Drew (21 courses, 41 yards, 1 TD) a ouvert le score (7-0).
Après la sortie sur blessure de Jake Locker (4/9, 24 yards, 1 int), Ryan Fitzpatrick (22/33, 264 yards, 2 TDs) a un peu réveillé son équipe, mais les Jaguars ont toujours répondu, jusqu’à mener 22-13 après un safety dans le quatrième quart-temps. Les Titans se sont alors réveillé avec un touchdown (22-20) et un stop défensif pour récupérer le ballon à 3mn13 de la fin. Mais la défense des Jaguars a encore fait le boulot en arrachant le ballon des mains de Fitzpatrick et en retournant le ballon pour le touchdown du 29-20, un écart que les Titans n’ont donc pas réussi à combler en un peu moins de trois minutes.
Pittsburgh Steelers (3-6) – Buffalo Bills (3-7) : 23-10
Retour aux affaires très difficile pour E.J. Manuel (22/39, 155 yards, 1 TD, 1 int). Si le rookie des Bills a mené son équipe à un field goal sur son premier drive, il a ensuite été pris dans les mailles de la défense de Pittsburgh. Et pendant qu’il se débattait, Ben Roethlisberger (18/30, 204 yards, 1 TD, 1 int) et Antonio Brown (6 rec, 104 yards) ont tranquillement construit l’avance des Steelers.
Si Brown n’a pas marqué, il a été l’élément moteur du jeu aérien de son équipe. Il a même ajouté un bon retour de punt de 50 yards en fin de match pour donner une position sur les 11 yards adverses à son équipe. De quoi permettre à Pittsburgh de réussir un field goal de plus pour prendre 20 points d’avance (23-3) à un peu moins de cinq minutes de la fin. L’attaque des Steelers n’a pas été flamboyante, mais elle a fait le boulot et bien profité de ne pas avoir trop de pression.
Manuel a lancé son seul touchdown du match à 3 secondes de la fin histoire de sauver l’honneur. Le jeune lanceur n’a pas été aidé par la blessure de Stevie Johnson, qui a quitté la rencontre avec une blessure aux adducteurs.
Indianapolis Colts (6-3) – Saint Louis Rams (4-6) : 8-38
Match complètement dingue et inattendu à Indianapolis. Lorsqu’Andrew Luck (29/47, 353 yards, 1 TD, 3 int) a lâché un fumble retourné pour un touchdown sur le premier drive, on a pu croire à un départ poussif. Mais dans le second quart, les Rams ont confirmé avec Zac Stacy (26 courses, 62 yards, 1 TD) pour le 14-0. Tavon Austin (2 rec, 138 yards, 2 TDs) a ensuite pris complètement feu avec un touchdown de 98 yards sur un retour de punt puis deux touchdowns sur des réceptions de 57 et 81 yards ! Le rookie a montré qu’il a de la dynamite dans les jambes !
Etant donné que Luck, toujours sous pression, a lancé deux interceptions pendant les exploits d’Austin, les Rams se sont retrouvés avec l’avantage 38-0 au milieu du troisième quart ! À partir de là, le match était déjà plié. Après une troisième interception, Luck a même fini par laisser sa place à Matt Hasselbeck en fin de match.
Grâce aux exploits de son rookie et aux erreurs adverses, Kellen Clemens (9/16, 247 yards, 2 TDs) n’a même pas eu à sortir un énorme match.
Atlanta Falcons (2-7) – Seattle Seahawks (9-1) : 10-33
Tout en contrôle et en domination, les Seahawks n’a pas laissé la moindre chance aux Falcons. La défense a mis le couvercle sur Matt Ryan (23/36, 172 yards, 1 TD) en attendant que Russell Wilson (19/26, 287 yards, 2 TDs) ne trouve Jermaine Kearse sur une flea-flicker dans le second quart pour creuser l’écart (13-3). Wilson a ensuite mené un impeccable drive à une minute de la mi-temps. À une seconde de la pause, il a trouvé Golden Tate (6 rec, 106 yards, 1 TD), auteur d’une incroyable réception à une main dans la end zone pour faire passer le score à 23-3.
Et si Atlanta s’est un peu relancé avec un touchdown dans le troisième quart (26-10), Marshawn Lynch (24 courses, 145 yards, 1 TD) a tué les derniers espoirs des locaux en rentrant dans la end zone au début de la dernière période pour porter la marque à 33-10 et mettre son équipe définitivement à l’abri.