Le cliché veut que les joueurs NFL soient de grands machos homophobes.
Un article du site outsports.com tente de mettre à mal cette théorie avec les témoignages de plusieurs joueurs en activité ou retraités qui expliquent qu’il n’auraient aucun problème avec le fait d’avoir un coéquipier homosexuel.
« Tant qu’il se donne à fond en match et à l’entrainement, c’est tout ce qui m’intéresse« , explique par exemple le rookie Coby Fleener. Un sentiment qui est le même pour les autres débutants Trent Richardson ou LaMichael James.
« Simplement parce qu’il est gay ne veut pas dire qu’il te drague« , explique intelligemment Robert Griffin III.
Accepté par l’individu mais pas par le groupe ?
Reste un problème de taille : « Si un gars est gay, il ne le dira pas tant qu’il est en activité, explique l’ancien Packer Ahman Green. Il sait qu’il serait possiblement observé dans le vestiaire, ce qui serait injuste. »
Car même si les joueurs expliquent ne pas aimer l’image de brutes écervelées et homophobes que la plupart des gens ont faussement d’eux, l’homophobie reste un sujet complexe. Les joueurs disent accepter l’homosexualité d’un coéquipier mais avouent dans le même temps que sa vie dans le vestiaire ne serait pas simple et qu’ils comprennent qu’il veuille rester anonymes.
Griffin lui-même explique avoir eu un ami gay dans son équipe au lycée. Le problème : « Lorsqu’il l’a annoncé, il a arrêté de jouer. Il a peut-être arrêté à cause des retours négatifs qu’il a eu parce qu’il était gay dans l’équipe de foot. Donc je pense que c’est probablement pour ça qu’il a fini par arrêter. »
Les esprits semblent s’ouvrir. C’est bien. Mais il y a encore du chemin à faire.