A plusieurs reprises la saison des Packers a semblé perdue. Lors de la vague de blessure qui a décimé les troupes en début de saison d’abord. Puis lorsque Aaron Rodgers a souffert d’une commotion qui semblait alors porter un coup fatal aux espoirs de playoffs de Green Bay. A chaque fois, l’équipe s’est relevée. Elle s’est ensuite mise à carburer en playoffs pour atteindre le Superbowl.
Après un été calme seulement marqué par le départ d’un Aaron Kampman peu productif la saison précédente et l’arrivée de Brian Bulaga lors de la Draft, quasiment rien n’a bougé dans le Wisconsin. Une continuité qui devait amener l’équipe au Superbowl. Le résultat est la mais la route a été bien plus compliquée que prévue. Les ennuis commencent dès le premier match de la saison. Green Bay bat Philadelphie en résistant au retour de Michael Vick mais perd Ryan Grant pour le reste de la saison à cause d’une blessure à la cheville. Le début d’une longue série de blessures.
Des blessures qui coutent presque les playoffs
Après deux victoires, les Packers perdent leur premier match de la saison à Chicago (20-17) dans un match ou les verts commettent 18 pénalités. Lors des semaines 5 et 6, Green Bay s’incline contre Washington (16-13) et Miami (23-20), à chaque fois en prolongation. Tombée à un bilan de 3-3, l’équipe reprend ensuite sa marche en avant mais les blessures continuent de s’accumuler. Jermichael Finley, Mark Tauscher, Brady Poppinga, Nick Barnett et Brad Jones prennent, entres autres, le chemin de la réserve des joueurs blessés pour la saison. Mais le niveau de jeu exceptionnel de Clay Matthews, devenu un des meilleurs défenseurs de la ligue avec 13,5 sacks, et la constance de Rodgers et ses receveurs permettent à l’équipe de garder le cap.
La blessure de trop a faillit être la commotion subie par Aaron Rodgers le 12 décembre en semaine 14 à Detroit. Le quarterback quitte le terrain et laisse son équipe s’incliner (7-3). La semaine suivante, Matt Flynn livre une belle prestation mais ca n’est pas suffisant pour gagner face aux Patriots (31-27). Les playoffs semblent alors difficiles à atteindre.
Les nerfs d’aciers
Grâce aux défaites d’autres prétendants, les Packers ont eu la chance de garder leur destin en main à deux matchs de la fin. En semaine 16, portés par le retour de Rodgers, ils écrasent les Giants (45-17). Lors de l’ultime semaine, c’est une interception de Tramon Williams dans les dernières secondes sur un potentiel drive de l’égalisation des Bears qui a permis aux Packers de préserver leur victoire (10-3) et d’aller en playoffs. Tête de série numéro 6 des phases finales, Green Bay est vite passé du statut d’outsider à celui d’épouvantail.
Dès le premier match des playoffs, face aux Eagles, Aaron Rodgers reçoit le soutien de James Starks (123 yards) et une nouvelle fois de Tramon Williams, encore une fois auteur d’une interception décisive en fin de match (21-16). Les Falcons font ensuite les frais d’une sortie quasi-parfaite d’Aaron Rodgers et encore une fois de deux interceptions de Williams. Malgré un Rodgers moins en réussite, l’obstacle Chicago a été passé grâce à une grosse défense. Les Packers ont résisté aux blessures et ont démontré leur maitrise des matchs couperets. Maintenant, place au Superbowl.