Dre Greenlaw, Hunter Renfrow, Travis Hunter… Les 10 infos NFL du lundi

Dre Greenlaw et sa santé inquiètent déjà

Dre Greenlaw est une des signatures majeures des Broncos cette intersaison. Mais le joueur arrive avec un passif de blessures (2 matchs joués en 2024). Et là nouvelle du jour ne va rassurer pas grand monde.

Le linebacker s’est blessé au quadriceps et devrait manquer au moins 8 semaines, selon Pro Football Talk. Certes cela lui permettra d’être présent au camp d’entraînement, mais la fragilité du joueur a de quoi inquiéter pour la saison à venir.

Hunter Renfrow, le retour

Hunter Renfrow rejoint les Panthers. C’est la franchise qui a annoncé la nouvelle. A 29 ans, le receveur n’a pas joué en 2024 et pourrait donc avoir retrouvé un peu de jus physique et mental.

Natif de Caroline du Sud, Hunter Renfrow se rapproche donc de ses terres natales pour tenter de relancer sa carrière.

En 73 matchs, le joueur a cumulé 269 réceptions pour 2884 yards et 17 touchdowns. Carolina ajoute une pièce à son escouade de receveur. Un groupe qui commence à devenir intéressant, avec le rookie Tetairoa McMillan, le jeune Xavier Legette, et désormais les vétérans Adam Thielen et Hunter Renfrow.

Succès public et d’audience pour la Draft 2025

13,6 millions de téléspectateurs américains ont regardé le premier tour de la Draft NFL en moyenne. C’est le 2e plus gros score dans l’histoire de l’évènement. Et c’est 11% de plus qu’en 2024.

À titre de comparaison, les Finales NBA 2024 ont réuni en moyenne 11,3 millions de téléspectateurs aux États-Unis. La NFL fait donc mieux sans avoir la moindre action de jeu.

Et la ligue peut aussi remercier le jeune Sanders. Selon SportsMediaWatch.com, la 2e soirée de la Draft a réuni une moyenne de 7,3 millions de téléspectateurs. C’est 40% de plus qu’en 2024 ! Il faut croire que le suspense autour de la chute du quarterback a attiré plus d’un curieux. Là encore, c’est le 2e plus gros score de l’histoire, seulement battu en 2020 année du COVID, et où les américains étaient enfermés chez eux.

Du côté de Green Bay, le succès était aussi au rendez-vous. 205 000 personnes ont participé à la fête jeudi soir, selon la NFL. 600 000 personnes ont participé à la fête sur l’ensemble des jours de la Draft selon la NFL. Le record de Detroit et ses 775 000 spectateurs ne sont pas battus, mais le chiffre est incroyable pour une ville de 105 000 habitants comme Green Bay.

Jaguars : Travis Hunter, l’attaque d’abord

Travis Hunter (WR/CB, Jaguars) veut jouer en attaque et en défense en NFL. Les Jaguars veulent cela aussi. Mais il faut bien commencer quelque part.

« Pour ce qui est des débuts, nous allons lui donner une grosse dose d’attaque, et saupoudrer la défense. Et d’ici la saison, cela devrait s’être équilibré« , a expliqué James Gladstone, le manager général de Jacksonville, à ESPN. « C’est un territoire inédit. »

Rookies 2022 : ça continue pour les stars

Sans surprise, les Lions ont activé leur option pour ajouter une cinquième année au contrat rookie d’Aidan Hutchinson (DE) et Jameson Williams (WR). Même chose du côté de Dallas pour un autre joueur sélectionné au premier tour en 2021. Tyler Smith (OT) a également été prolongé pour 2026.

C’est également activé pour Ickey Ekwonu (OT, Panthers). Par contre, c’est refusé pour Evan Neal (OL, Giants).

Les équipes NFL ont jusqu’au 1er mai pour choisir d’activer ou non leur option pour ajouter une année (2026) au contrat rookie des joueurs sélectionnés au premier tour en 2022.

Emmanuel Ogbah rejoint les Jaguars

Emmanuel Ogbah (DE) reste en Floride. Après les Dolphins, il rejoint les Jaguars. ESPN annonce un contrat d’un an pour 5 millions de dollars.

Le joueur de 31 ans va apporter de l’expérience derrière les jeunes Josh Hines-Allen et Travon Walker. Ogbah a réussi 47 sacks en 123 matchs depuis son arrivée en NFL en 2016. Il a réussi 5 sacks lors de chacune des deux dernières saisons.

Shilo, l’autre Sanders

Si Shedeur Sanders (QB, Browns) a fait parler de lui tout le week-end de la Draft, il n’était pas le seul fils de Deion Sanders en course. Shilo Sanders (S) savait sûrement qu’il ne serait pas sélectionné. Mais il a bien obtenu un contrat de free agent non drafté avec une équipe. En l’occurrence, il a signé avec les Buccaneers.

Shilo Sanders est un safety qui n’est pas considéré comme assez rapide ou assez costaud pour la NFL. Il a aussi connu une déchirure du ligament croisé et une opération de l’épaule à la fac. Il a aussi été accusé d’agression sur une agent de sécurité à l’âge de 15 ans. Il a été condamné à verser plus de 11 millions de dollars de dommages lors d’un procès au cours duquel il ne s’est pas présenté. Il s’est ensuite mis en situation de faillite.

La saison dernière, il a réussi 67 plaquages et 1 sack en 10 matchs avec la fac de Colorado, où il était coaché par son père. Qui d’autre ?

Nouveau stade à Washington

Les jours du Northwest Stadium semblent comptés. Selon le Washington Post, les Commanders et le maire de la ville annonceront, dans la journée de lundi, un accord pour la construction d’un nouveau stade dans la ville. Les premiers échos parlent d’un projet autour de 3 milliards de dollars. Le site choisi est celui de l’ancien stade RFK. 

Un « référendum » sur le sujet pourrait être proposé aux habitants autour de l’été 2025.

Noël, c’est la NFL en triple dose

La NFL n’a plus peur de piquer les cases de la NBA. Depuis 2024, il y a du football américain à Noël, même si cela tombe un mercredi. On se doutait que cette tradition allait durer, puisque les audiences étaient bonnes. Et pas question d’en mettre seulement deux si c’est un mercredi ou un jeudi.

« Nous aurons clairement trois matchs chaque année« , a expliqué Roger Goodell lors d’un passage sur ESPN en marge de la Draft.

Par ailleurs, le patron de la ligue a annoncé un petit changement pour Thanksgiving. Jusque-là, le premier match débutait toujours à 18h30 (heure de Paris et de Sail-sous-Couzan). Désormais, ce sera 19 heures.

Bill Bellichick, rancunier ?

Bill Bellichick serai-t-il rancunier ? Dans son livre à venir, The Art of Winning, Bill Belichick ne mentionne pas une seule fois Robert Kraft, propriétaire des Patriots. Un oubli qui peut sembler étrange tant le succès du coach a été lié à celui de son ancien patron.

Interrogé par CBS Mornings sur le sujet, le coach légendaire a botté en touche avec une réponse vaseuse : « C’est au sujet de mes leçons de vie liées au football, et c’est plutôt lié à ce que j’ai personnellement vécu« .

A noter que dans le reste de l’interview, Bellichick a eu un petite débat avec le journaliste sur le fait qu’il soit parti d’un commun accord des Patriots et non qu’il ai été viré. « Il a dit « viré » »« , a rappelé le journaliste au sujet de Kraft. « C’était une décision mutuelle« , a rétorqué Belichick.

La pilule n’est donc pas bien passée du côté de l’entraîneur. Il faut dire que le dernier documentaire de HBO sur les Patriots n’a peut-être pas aidé.