Lions – Bears (23-20) : Chicago sombre dans le n’importe quoi

En capacité d'égaliser en toute fin de partie, les Bears ont laissé la victoire aux Lions parce que Matt Eberflus a oublié qu'il avait un temps mort...

Dans ce premier match de Thanksgiving, on a longtemps pensé les Lions devants. La première moitié du match n’a, en effet, laissé peu de place au doute. Même si Détroit a buté à quelques occasions sur la défense des Bears, le score au retour des vestiaires était plus que parlant : 16-0 pour les locaux.

Mais après la pause, les Bears ont montré un tout autre visage. Caleb Williams (20/39, 256 yards, 3 TD), bien épaulé par Keenan Allen (5 réceptions, 73 yards, 2 TD) et D.J. Moore, a su se rapprocher de ses adversaires. Au point où le jeune rookie aurait même pu égaliser en toute fin de partie pour arracher une prolongation ! C’était sans compter son entraîneur Matt Eberflus, qui a totalement oublié d’utiliser son dernier temps mort et a donc laissé l’horloge s’écouler complètement.

Les Lions ont eu quelques sueurs froides en fin de match mais vont pouvoir savourer leur dinde et leur confortable première place de leader dans la conférence NFC. Jared Goff (21/34, 221 yards, 2 TD) a fait le nécessaire et a pu compter sur un duo David Montgomery (21 courses, 88 yards) / Jahmyr Gibbs (9 courses, 87 yards) toujours aussi solide. Sam Laporta fait aussi un bon match avec deux touchdowns inscrits.

Les Lions dominent les débats

L’attaque des Lions bute un peu au départ, mais ouvre quand même la marque avec un field goal. Chez les Bears, on se contente d’un punt après trois tentatives. Ce qui donne dès le début du 2e quart temps l’occasion aux Lions de prendre le large. Jared Goff trouve Sam LaPorta pour un touchdown de 3 yards.

Ensuite, nouveau 3 & out pour Chicago, nouvelle percée pour Détroit. Le rouleau compresseur offensif continue de faire des dégâts mais bute encore à quelques yards de la peinture. Jake Bates aggrave le score avec un nouveau field goal. Ça fait 13-0 pour les locaux au milieu du second quart.

Les drives se suivent et se ressemblent. Après un troisième punt consécutif des Bears, Détroit marque encore un field goal. Le troisième de la partie. De son côté, Chicago continue de s’enfoncer. Sur une 4e tentative pour enfin obtenir le premier first down de la partie, Caleb Williams ne connecte pas et rend la possession aux Lions à 34 yards de la end zone. Un beau cadeau à première vue.

C’était sans compter un fumble de Jahmyr Gibbs, percuté à quelques encâblures de la end zone. Caleb Williams reprend la main et aussi des couleurs. Il converti enfin son premier first down du match. Mais rattrapé par l’horloge, Chicago rentre au vestiaire sans le moindre point à la pause.

Matt Eberflus fait tout capoter

Ça va un peu mieux pour les Bears en début de 3e quart. Sur le premier drive, Keenan Allen réceptionne un précieux touchdown de 31 yards. Il redonne au passage un peu d’espoir à son équipe. Mais les Lions n’ont pas perdu de leur mordant. Et Jared Goff trouve Sam LaPorta pour la deuxième fois de la rencontre.

La réponse de Williams ne se fait toutefois pas attendre. Il délivre un nouveau touchdown à Keenan Allen. Et puis, les deux équipes ralentissent. Après un échange de punts, Détroit se remet de nouveau à portée de field goal. Mais Jake Bates se loupe à 45 yards.

Chicago, par contre, se rapproche dangereusement ! Caleb Williams lance une bombe de 31 yards à D. J. Moore pour réduire l’écart. Un nouveau touchdown qui porte le score à 23-20, toujours en faveur des Lions. Mais les hommes de Dan Campbell n’y arrivent plus et dégagent encore.

Chicago tente le tout pour le tout. Caleb Williams se retrouve en fâcheuse position avec une 4e et 14 à convertir. On le pense perdu et finalement, une interférence de passe défensive sauve les Bears. Il reste alors une poignée de seconde pour renverser le match. Mais le coaching désastreux des Bears va empêcher toute chance d’égalisation. Matt Eberflus oublie vraisemblablement d’utiliser son dernier temps mort et l’horloge continue de couler tandis que Williams tente une ultime passe en profondeur désespérée. Les Lions ont eu chaud !

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