Après avoir été des joueurs importants dans leurs universités, les rookies doivent à nouveau gagner leurs places chez les pros. Qui sont-ils et quels espoirs suscitent ils ? Aujourd’hui, le tight-end Brock Bowers.
L’épisode
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Le portrait – Brock Bowers, bienvenu au zoo
Brock Bowers
Né le 13 décembre 2002 à Napa, Californie
1m92 pour 110 kilos
Tight-end, Las Vegas Raiders
Pourtant peu aidé par un carrousel de quarterbacks médiocres, le rookie s’affirme dès ses débuts professionnels. Comme il l’avait auparavant fait à l’université.
le pygargue à tête blanche
Tel ce rapace emblème des Etats-Unis, Brock Bowers vole au-dessus de la NFL ! En 2024, aucun joueur débutant n’a gagné plus de yards dans les airs.
Dès son second match, il impressionne sur le terrain d’un des favoris. Ce 15 septembre 2024, il capte les neuf ballons lancés en sa direction ! Ses 98 yards gagnés permettent aux Raiders de causer la surprise face aux Ravens de Baltimore.
Être décisif dès ses débuts, rien de neuf pour lui.
Pour son premier match à domicile avec l’université de Georgia, il avait planté ses griffes sur Alabama-Birmingham avec 107 yards et 2 touchdowns ! Treize touchdowns en tout lors de cette saison 2021 qui voit son équipe remporter le titre de champion.
Il est loin d’être seul dans une attaque au plumage parfait : James Cook (Bills), George Pickens (Steelers), Ladd McConkey (Chargers), Adonai Mitchell (Colts) ainsi que son ex et futur coéquipier Zamir White (Raiders). Le quarterback remplaçant des Rams de Los Angeles, Stetson Bennett, étant chargé d’alimenter tout ce beau monde.
S’il est bien entouré, Brock Bowers pourtant débutant à ce niveau est déjà le meilleur de l’équipe ! Personne ne gagne plus de yards, personne n’inscrit plus de touchdowns que lui. Y compris lors des demi-finale et finale universitaire.
Les chiens ne font pas des chats
Brock Bowers grandit à Napa, une bourgade de 80 000 habitants, située 80 kilomètres au nord de San Francisco. En plus de la valeur du travail, ses parents lui inculquent l’amour du sport. Son père Warren Bowers était le meilleur joueur au centre de la ligne offensive de sa conférence avec Utah State (1990-1992).
Sa mère, devenue ensuite professeur de mathématiques, était une pitcher émérite en softball. Dans ce sport très proche du baseball, elle était tout simplement une des meilleurs joueuses du pays en étant nommée plusieurs fois All American.
Le caméléon
En trois saisons à Georgia, Brock Bowers a capté 175 ballons. Il a aussi gagné 193 yards et signé 5 touchdowns au sol ! Car si Brock Bowers est un expert des tracés, il sait aussi changer de couleur dans un match.
Trop peu utilisé dans ce domaine avec les Raiders, il a pourtant montré sa compétence à feinter les défenses en récupérant le cuir derrière la ligne d’engagement. Ensuite, il a suffisamment de vitesse pour déborder.
Ses compétences offensives font que ses entraineurs l’alignent le plus souvent dans le slot. Mais il est également un bon bloqueur, notamment pour ses coureurs. C’est pourquoi, il peut aussi être aligné à coté d’un tackle : In Line.
Le roi lion
Se démarquer pour capter les ballons, les porter et aussi bloquer : Brock Bowers sait tout faire. Avec Georgia, il a deux années sur trois été élu meilleur tight-end universitaire : Mackey Award.
Les Mufasas George Kittle (49ers) ou Travis Kelce (Chiefs) dominent encore la jungle NFL. Mais Brock Bowers est d’ores et déjà un Simba talentueux et avide de progresser. Surtout qu’il aime défier les leaders : 98 yards sur le terrain de Baltimore, 140 yards sur celui de Kansas City !
En course pour le titre de rookie offensif de l’année, pourra t-il empêcher un quarterback de remporter cette élection ? Les paris sont ouverts à Las Vegas mais la cote n’est pas élevée tant la surprise ne serait pas immense.