Buccaneers – Eagles (33-16) : Baker, Mike et leurs amis

Rapidement et largement en tête, Tampa Bay a fait jouer sa défense en fin de partie pour disposer facilement d'une Philadelphie diminuée.

Tampa Bay Buccaneers (3-1) – Philadelphia Eagles (2-2) : 33-16

Sans trembler. Les Buccaneers ont su jouer des deux côtés du ballon pour s’imposer facilement face à des Eagles orphelins de receveurs et sans réelles solutions. D’abord en première mi-temps où Tampa Bay a pris quatre scores d’avance quand son adversaire n’arrivait qu’à grappiller que quelques maigres yards. Ensuite, en seconde période quand la défense a su mettre la pression sur Jalen Hurts pour empêcher un comeback bien hypothétique. Baker Mayfield continue sa très bonne saison, bien aidé par Mike Evans, toujours aussi performant.

Pour Philadelphie les choses se corsent. Le coaching et Hurts sont apparus bien impuissants à relever la tête, et la défense féroce des semaines précédentes ne s’est montrée que sporadiquement. Sans ses deux receveurs principaux l’attaque a longtemps été fantomatique. Saquon Barkley et Dallas Goedert ne peuvent pas produire 150 yards toutes les semaines…

Baker Mayfield déroule son jeu

A l’entame de match, les Buccaneers décident d’installer leur jeu offensif et de ne pas se laisser prendre par la pression de la terrible ligne défensive des Eagles. Lancers rapides, passes écrans et réceptions intermédiaires permettent à Baker Mayfield (QB, 30/47, 347 yards, 2 TD) de distribuer à tous ses receveurs, puis d’alerter Mike Evans (WR, 94 yards, 1 TD) et Trey Palmer (WR, 26 yards, 1 TD) dans la peinture dès les premières séries. En face, Philadelphie – privée de A.J. Brown et DeVonta Smith – n’arrive pas à installer son jeu. Les séries offensives calent rapidement et le jeu est stérile. Un sens unique complet.

Le second quart s’ouvre sur un nouveau score des Floridiens. Profitant d’une bévue sur punt, les Buccs récupèrent le cuir à l’entrée de la zone rouge. Quelques actions suffisent pour que Mayfield passe la ligne sur une petite course, Tampa Bay déroule. Histoire d’enfoncer le clou, les Buccaneers enfilent un coup de pied supplémentaire, alors que Philadelphie n’a toujours pas produit un seul first down… Il faut attendre les dernières minutes pour voir les Eagles enfin enclencher la marche avant. Jalen Hurts (QB, 18/30, 158 yards, 1 TD, 6 sacks) enroule sur une play action et trouve Parris Campbell (WR, 17 yards, 1 TD) dans le fond de l’en-but pour réduire le score. 24-7 à la pause, Tampa Bay a accumulé 4 fois plus de yards et 2 fois plus de possessions que son adversaire, les pirates rentrent sereins au vestiaire.

La défense joue aussi

Dès le coup de sifflet, Saquon Barkley (RB, 116 yards) sonne la révolte. Une course en enroulement dévore 59 yards, avant que Hurts passe la ligne sur l’inévitable tush push de Philly. Sentant la menace, Tampa Bay décide de reprendre son jeu West Coast, et progresse grâce à des petites passes rapides à haut taux de réussite. Bucky Irving (RB, 55 yards, 1 TD) est à la conclusion, mais la transformation du touchdown est bloquée et relancée pour 2 points. Les Eagles restent à deux scores d’écart et conservent le momentum. Ils reprennent leur marche en avant, commencent à trouver le rythme, et pourtant leur élan est coupé net quand Hurts perd le cuir sur un sack côté aveugle.

Un turnover qui coûte 3 nouveaux points, et qui remet les Buccaneers en avant. La défense floridienne prend alors la main sur le match et cloue les espoirs de retour de Philadelphie. Lavonte David (LB, 8 TKL, 2 sacks, 2 TFL, 1 PD,1 FF) puis Logan Hall (DE, 3 TKL, 1 sacks, 1 TFL, 1 PD) et Anthony Nelson (LB, 4 TKL, 1 sacks, 1 TFL) sackent Hurts pour casser de nouveau le rythme des Eagles. Les hommes de Pennsylvanie ne trouvent pas la faille, et doivent s’incliner devant un adversaire plus complet et plus régulier qui a su produire des deux côtés du ballon.

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